Yo !
Voici la suite de mes précédents textes. Ces derniers représentaient le mois de Septembre, celui là (et peut être d'autres à venir) représentent le mois d'Octobre.
Il y avait une maison au pied de la Madone. Trapue. Socle d'une tour de guet. A la gloire d'une guerre qui n'a jamais eu lieu. Le vieux qui l'avait construite a désormais la voix aussi profonde que les rides de son visage. Un façonneur de marbre.
Que tous les fantômes se réunissent ici pour la transsubstantiation ! Capitaines, aux káeta !
A l'ouest de l'Arche, le Juge des Juges nourri de l'aer, voluptueuse inédie. Pugilats, quarks, Messieurs ! Du cœur !
Pisseuses squames.
Les zélotes se réunirent, basses d'un côté, sopranos de l'autre. Conchoïdale parfaite, ils entamèrent leur chant sacré :
Que les eaux vénèrent l'ailleurs
Que la terre bénisse la terre
Le soliloque pour le goéland
Et les foules pour le capitaine
Compositions de soies d'orient et de fleurs d'or, pour le généralamiral et ses soldats qui n'ont jamais combattu que leur ivresse à la sortie des troquets. Mains en l'air, Baptistes ! Bonsoir beau masque, au cœur couronné transpercé d'une flèche, régicide. Trois jours fangeux n'y firent rien.
De noires icônes et des chimères sur un linteau les surveillent de leurs yeux cendrés. Trois bergers caressent la pierre du bout de leurs frêles doigts, dévoilant la coupe de vermeil : Tout y est. Panondulation désordonnée des matières viles, fruits gâtés s'écrasant mollement sur les coiffes des badauds au rythme de la metastaseis. Les courbures s'opacifient, monstrueux cluster d'octaves infinies. Même le vide parvint à transporter le son.
Tous les fichus de calicot, couleur des Pensées, avaient une mine triste : la plus douce des protestations, puis les salves éreintées.
Le deuil du cerisier |
1/6 |
18/05/2012 à 14:40 |
Pisseuses squames
?!
Utiliser des tas de mots compliqués mis à la suite des autres ne suffit pas à faire un texte littéraire. Le tien n'a aucun sens, en tout cas, ou alors j'ai l'esprit trop insignifiant pour le comprendre.
Le deuil du cerisier |
2/6 |
18/05/2012 à 16:49 |
Ne t'approche jamais d'un livre de James Joyce alors.
Pisseuses squames : référence aux saloperies jaunâtres (parfois blanches aussi) qui se forment sur les arbres mourants.
Oui il y a un sens. Il est clair pour moi car personnel, il faut sûrement plusieurs lectures attentives pour le saisir, et la connaissance de mes textes précédents.
Et avoir quelques références historiques, notamment sur les Templiers et la musique classique contemporaine.
Le deuil du cerisier |
3/6 |
18/05/2012 à 17:55 |
Le principe quand on partage un texte, c'est qu'il n'ait pas de sens uniquement pour l'auteur, mais que chacun puisse en retirer quelque chose. Là je rejoins Walen, je n'y trouve pas plus d'intérêt qu'elle à lire u texte pour lequel je ne perçois rien d'autre qu'un étalage de mots désordonnés au lieu d'y voir une interprétation possible.
Le deuil du cerisier |
4/6 |
18/05/2012 à 18:41 |
Oui mais non.
Je suis adepte des textes tarabiscotés mais là c'est juste du foutage de gueule.
Le deuil du cerisier |
5/6 |
18/05/2012 à 19:32 |
Quand c'est un texte spontané, vous appelez ça du foutage de gueule. Quand c'est travaillé, idem.
Le sens n'est en effet pas donné clé en main, il faut creuser et pas lire en diagonale parce qu'on rencontre deux mots peu communs. Certains passages sont, je l'avoue, abrupts, je comprends même que vous considériez l'insertion de mots de langues étrangères comme un procédé pédant.
Mais de nombreuses références sont quasi explicites, à condition d'aller au delà du sens premier des mots, et il y a un énorme travail sur le rythme, la poésie.
Bref, je me doutais bien que mon texte n'allait pas être apprécié de tous, mais je n'aime pas votre manière de vous placer en grandes instances littéraires. Un texte ne vous plait pas ? Tant pis, j'en fais pas une vexation personnelle, mais pas besoin de balancer une grande formule choc pour l'exprimer (d'autant plus que je ne vois pas en quelle manière c'est du foutage de gueule).
Le deuil du cerisier |
6/6 |
18/05/2012 à 19:37 |
Et nous on aime pas le fait que dès qu'on donne un avis négatif, on nous réplique que de toute façon on est arrogant et gniagnia.