Bonjour a tous !
Bon je vais être direct : étant donné que je suis assez fier de ma dissert de fr que j'ai rendue à l'examen (comparé à mes précédentes, elles est excellente je trouve) et je voudrais avoir l'avis d'autres personnes. Je ne suis pas orgueilleux si c'est ce que vous pensez (j'anticipe héhé), c'est juste que celle là est bien ma meilleure dissertation mais ça ne veut pas dire que je la trouve parfaite ni même que je veux m'en vanter ^^ Je veux juste avoir des avis objectifs sur la question.
Bonne lecture !
Le sujet : "Jamais on ne paie trop cher une sensation" d'Oscar Wilde
Intro
"Jamais on ne paie trop cher une sensation". Telles sont les paroles d'Oscar Wilde. Cette phrase est bien trop floue pour pouvoir entamer une réflexion à son sujet. Plusieurs mots attirent mon attention : "sensation" et "payer". Est-ce qu'une sensation est une émotion ou un semblant de celle-ci ? Est-elle réelle ou fictive ? Et à quel prix ? Peut-on réellement tout se permettre ? Mais qu'est-ce qui se cache derrière les mots d'Oscar Wilde ?
Commençons par décortiquer ce mot "sensation" qui cache tellement de choses. Il faut tout d'abord distinguer les sentiments, les émotions des simples impressions. Les sentiments sont toutes ces choses indéfinissable qui pimente notre vie et qui nous donne envie de vivre, l'mour étant le plus important parmi eux.
Cet amour réel, tous ces sentiments qui n'ont de sens que s'ils sont dirigés vers quelqu'un, ont une durée de vie indéterminée. En effet, il nous est impossible d'érrêter le temps ou de prévoir le cours des évènements futurs (ex. : un accident, une dispute, un déménagement, ...). Toutes ces personnes dont dépendent nos sensations pourraient s'éloigner de nous et de la même manière, emporter toutes ces émotions qui rendaient notre vie heureuse, en les remplaçants par de la tristesse et de la peine. Ce bonheur est donc assez fragile. Il faut tout de même admettre que ce type de sensations est d'autant plus intesnse que la relation avec cette personne est privilégiée (ex. : l'aomur envers son âme soeur est plus intense que l'amour envers ses amis).
Passons maintenant aux émotions fictives. Celles-ci font généralement leurs apparitions lorsque l'on est en contact avec un monde imaginaire (même très ressemblant au nôtre !) tel que dans les films, les livres ou encore les jeux vidéo. Comme tout le monde peut aisément le comprendre, ces émotions ont des avantages notables : il n'y a pas de limite de temps. Lire un livre procure des émotions aussi longtemps que vous le souhaitez. Vous décidez également du moment pendant lequel vous voulez en jouir. Aucune limite ne vous est imposée car vous pouvez toujours imagniez une suite et ainsi en prolonger les effets. Contrairement aux sentiments réels, il n'y a pas de coupure brutale possible sauf si cette décision vient de vous (ex. : arrêter de lire un livre car celui-ci est trop triste, ...).
Mais chaque chose possède des avantages, mais aussi des incovénients : aucunes de ces émotions ne peut égaler, au point de vue de leur intensitée, les émotions réelles (ex. : connaitre le grand amour est bien plus intense que de le lire dans un livre). Nous nous retrouvons donc face à une sensation plus maniable au niveau du temps mais moins intense. Cependant, certaines personnes pourraient se complaire dans cet imaginaire pour éviter de penser à leurs soucis, se préoccupant plus de la vie de personnages fictifs que de la leur (ex. : on compense les relations que l'on a pas en se créant des liens avec ces personnages imaginaires) !
Après cette longue, mais nécessaire description du mot "sensation", attaquons-nous au mot "payer". En effet, employé ici avec "sensation", celui-ci peut prendre un sens très différent de celui qu'on lui connait (c'est à dire acheter). Voyons le dans un premier temps sous forme d'un sacrifice.
Notre bonheur dépend des autres. Pour se faire, nous devons réaliser une série de choix déterminants (avec qui vais-je rester ?, ...). A cela s'ajoute logiquement des sacrifices (lors d'un choix, il y a toujours une possibilité de perdue, de sacrifiée). Ces chiox se font de deux façons : vis-à-vis de soi ou vis-à-vis des autres (ex. : rester avec quelqu'un parce qu'il nous aime et pour éviter de le rendre triste, même si on ne l'aime pas vraiment). Ce premier cas m'interpelle car un choix fait pour soi n'est-il pas égoïste ("je ne l'aime pas donc je le quitte") ? Le second n'est-il pas un peu poussif (sacrifier son bonheur pour un(e) autre) ? Penser au bonheur de l'autre avant le sien débouche sur une réflexion positive ("il n'est pas triste") mais ne nous conduit pas au bonheur pour autant. Faut-il toujours dans ce cas être égoïste dans ses choix pour avoir ces sensations dont on a toujours rêvées ? N'est-ce pas à cet endroit que se trouve "un prix trop excessif" ?
Comme chacun le sait, nous vivons aujoud'hui dans une société de consommation. Il est donc monnaie courante d'acheter tout ce dont on a besoin. Et si aujourdh'ui on pouvait acheter des sensations ? EN effet, comme je l'ai dit précédemment, beaucoup d'objets peuvent produire de tels effets. Devrions-nous pour autant succomber à la facilité ? Ne vaut-il pas mieux tenter de recueillir les vrais sentiments ? Les prix pratiqués pour les films sont assez élevés, tout comme ceux des "éditions collectors" qui n'existent que dans le seul but de gagner de l'argent. Il est tellement facile de nous manipuler que certains s'en donnent à coeur joue (ex.: prix élevés car les gens acheteront quand même).
En conclusion, il existe deux types de sensation : l'un étant dure à garder (réelles) et l'autre manipulée par des personnes qui ne recherchent que le profit (imaginaires). De plus, les sensations réelles sont bien plus intenses. Pour les obtenir, nous devons payer un prix. Celui-ci peut être centré soit sur nous soit sur les autres. Le premier cas semble ¨égoïsete et le second injuste vis-à-vis de nous-même. Il est donc de notre devoir de garder un équiibre entre les sensations réelles et imaginaires car l'un provoque une dépendance et l'autre représente la facilité, conduisant certains à préférer l'existence de personnages fictifs à la leur. De la même manière, le prix à payer est excessif quand il implique les sentiments (on ne joue pas avec les sentiments des autres) et se révèle injuste quand on est pas prêt à le payer. Je terminerai sur ces mots en disant que, comme toujours, l'excès nuit en tout.
Merci à ceux qui ont lu et qui vont donner un avis dessus. Ca m'a quand même prit 40 minutes pour le recopier sur l'ordi (1h20 à l'examen mdr ^^). Merci aussi à ceux qui auront essayés sans être arrivé au bout lol ^^ Voila, je lis vos commentaires dès demains, là je vais dormir ^^
| Dissertation de Français |
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29/05/2006 à 22:40 |
| Dissertation de Français |
2/3 |
29/05/2006 à 22:43 |
Je sais, je le upperai demain mdr ^^ Je pensais pas que ça me prendrai autant de temps à écrire (j'ai commencé vers 22h mdr). Sinon j'ai fait 5-10 fautes de frappes, sans compter les fautes d'ortho dûes seulement au fait que j'ai écrit ça le plus vite possible donc voilà, ne jugez pas à l'orthographe, seul le contenu m'interesse. A oui, si vous pouviez mettre une côte sur 20 par exemple, ça m'aiderais vraiment pour avoir un petit point de repère ^^ Allez maintenant je me sauve.
| Dissertation de Français |
3/3 |
30/05/2006 à 07:14 |
Voila chose promise, chose dûe, je up ce topic pour la journée ^^
