Une main fine et délicate, claque sur la joue de la jeune fille.
Cette-dernière, surprise, laisse échapper un petit cris et lâcha la lame qu'elle tenait de la main droite.
L'objet-tortionnaire; tomba sur le carrelage accompagné de goutellettes de sang et de larmes salées.
Une voix mêlée de colère et d'incompréhensiion, retentie dans la pièce, l'emplissant d'un certain écho, ricochant sur les murs, le sol et le plafond.
-Pourquoi ? Pourquoi fais-tu cela ? Qu'est-ce-que tu désire ? Me perdre ? Disparaitre ?
La jeune fille éplorée rétorqua alors;
-J'expie... la souffrance.. J'expie la souffrance qui parasite mes sens, mes pensées et mon coeur.
Un deuxième claquement se fit entendre, suivit par la chute de la jeune fille sur le carrelage froid de la salle d'eau.
L'enveloppe corporelle de la voix colérique, s'agenouilla auprès de la jeune fille, écartant sa longue chevelure qui lui occultait la vue et lui adresse ces quelques paroles;
-Ma fille. tu sais et savais que la douleur, peut importe sa nature et les soins que nous y apportons; jamais elle ne nous quittera. Toute ta vie durant, les poignets et bras te lanceront, la douleur s'accroitra, te rappellant sans-cesse ce que tu as fait.
-Je le sais bien, Mère.
-Tu, ne pouvais pas l'ignorer, personne ne le peut. C'est notre punition. Une manière d'expier nos pêchés, commis jadis envers les Dieux.
Au loin, les sirènes d'une ambulance se faisaient entendre.
-"Les autres" arrivent. Ils seront bientôt là.
La jeune fille leva doucement la tête, et de ses grands yeux verts émeraudes, adressa des "je t'aime", à sa mère, durant de longues minutes.
Puis sa tête retomba lentement lentement sur le sol, au moment-même où deux femmes, pareilles à des infirmières, pénétrèrent dans la pièce.
Elles chargèrent le corps de la jeune fille sur un ersatz de brancard, la placèrent sous oxygène et ornèrent ses blessures, de puces et de capteurs.
Les deux infirmières firent un signe de tête en direction de la mère, et rapidement, comme-ci elles n'étaient jamais venues, comme-ci rien ne s'était jamais produit. la vie repris son cours.
Mais, quelque part au loin, des amoureux batifolaient,
quelque part au loin, une enfant insouciante, jouait à s'en écorcher les genoux, dans la cours de ses grands-parents.
Quelque-part au loin, se profile déjà une ambulance.
Et quelque part, si près, une mère pleurait en paudissant ce monde.
Pestait contre ceux qui le régissait. Haïssait ces Dieux.
Et tandis qu'elle tentait d'apercevoir une chose qui n'était plus; une lame, du sang; rien. Il n'y avait plus rien.
Rien ne s'était jamais produit.
Seul son instinct de mère lui soufflait qu'elle avait perdue une chose.
Une précieuse chose. Un Être. Une fille peut-être ?
"Les autres"... Qu'avaient-ils osé faire ?
Une douleur au niveau du ventre la lançait. Elle découvrit celui-ci et effleura du bout des doigts, le léger renflement d'une des puces qui ornaient sa cicatrice. Celle-ci libéra une substance d'endorphine, qui atténue, puis endormie jusqu'à la faire disparaitre; la douleur.
Sur Terre, depuis la fin de la VIIIème guerre mondiale, les humains payaient cher, le prix de leur arrogance et de leur vanité.
Les Dieux avaient fait office de "Précepteurs des pêchés", de juges, voire; de bourreaux.
Mais qui étaient-ils ? Comment en étaient-ils arrivés-là ?
Cette mère de 46 ans, qui en paraissait 35, ne pouvait le dire.
Elle n'en savait rien, ou plutôt, ne savait-plus.
Ici, rares étaient les personnes à se poser encore ce genre de questions.
Le monde avait changé. Les gens également.
La guerre avait prise une place importante dans la vie des humains.
La technologie ne cessait d'avancer, la médecine avait fait des progrès fulgurants au point que le HIV et l'Ebola avaient cessé d'exister sur Terre. L'afrique était devenue un pays dit "du Nord", la Corée du Nord s'était ouverte au monde, l'éducation avait atteint l'excellence en Europe, la couche d'ozone était réparée, regénérée et pourfinir, les conditions de vie, et d'hygiène avaient atteint la quasie-perfection en Afrique.
Et malgrés tout cela. Un fléau s'est un jour abattu sur les humains.
L'apparition des Dieux et de ces terribles souffrances.
Personne ne pourrait jamais oublier que jadis, un terrible affront fût commis envers les Dieux. Et ces derniers, pour que les Hommes le garde à jamais en mémoire, les ont "gravés" pour l'éternité.
Les Hommes connaitront la souffrance éternelle, de chacune de leur blessure, la moindre égratignure, le moindre centimètre carré de chaire froissée, brûlée ou écorchée, même guérie, une douleur persistera à jamais. Car la douleur des Dieux est ainsi. Mais quand à savoir, quand ou cmment cela devint ainsi...
Nul ne le sait réellement.
"C'est comme ça et c'est tout ! Il ne faut pas s'interroger là-dessus ! " Déclare, Yvonne Bertaud, une habitante de la ville de Paris, en France donc.
"Moutons nous sommes, et moutons nous demeurerons. Nés pour souffrir éternellement et obéir aux Bergers. " Ajoute une voisine, souhaitant rester anonyme.
"C'est donc ça. " Conclue le concubin de cette dernière.
"Désolée d'avance pour les quelques fautes, à la base le texte était manuscrit, puis je l'ai copiée à la va-vite via mon pc. En espérant qu'il vous plaise, ceci n'est qu'un premier jet, et une première partie. Donc verra-t'on, verra-t'on pas."
Au plaisir,
Schimaere.
"C'est donc ça." (Nouvelle) |
1/7 |
13/12/2007 à 22:53 |
"Elles chargèrent le corps de la jeune fille sur un ersatz de brancard" ??
a pars ca y'a un espace manquant a la derniere phrase du 3° paragraphe...
sinon le texte ne m'a pas specialement plu, mais pas deplu non plus... disons que je ne suis pas receptif a ce texte ;)
"C'est donc ça." (Nouvelle) |
2/7 |
14/12/2007 à 02:04 |
Au contraire, moi j'm'y suis laissée prendre. Je ne saurais pas me justifier, c'est passé au feeling. Malgré la scène du suicide ou de la mutilation au début, la transposition dans un futur imaginaire mais pas tiré par les cheveux (quoiqu'un peu utopique) est pas mal du tout.
Bref, je ne peux pas être plus constructive si ce n'est qu'en te conseillant de relire et de peaufiner, comme on peut toujours le faire sur un texte... Dans l'ensemble en tout cas, c'était bien agréable, simple et "touchant".
Am Stram Gram.
"C'est donc ça." (Nouvelle) |
3/7 |
14/12/2007 à 19:38 |
Merci beaucoup, 'sieur, dame.
"C'est donc ça." (Nouvelle) |
4/7 |
14/12/2007 à 20:31 |
Touchant
"C'est donc ça." (Nouvelle) |
5/7 |
15/12/2007 à 13:41 |
L'histoire a l'air originale et intéressante, mais j'ai franchement du mal à accrocher ; ton maniement de la ponctuation, certaines tournures de phrases, alourdissent la lecture. En relisant tu devrais pouvoir corriger les erreurs qui font rebuter le lecteur
"C'est donc ça." (Nouvelle) |
6/7 |
16/12/2007 à 22:20 |
D'accord, merci pour ces commentaires constructifs chères demoiselles.
"C'est donc ça." (Nouvelle) |
7/7 |
08/05/2008 à 01:59 |
Up parceque c'est beau
Mon inséparable.