gérer une absence

A 16 ans on ne connait pas grand chose de la vie pourtant lui il a connu la mort.


Dimanche 30 décembre :: Tout commence là. A 14h2o, le meilleur ami de mon meilleur ami m'appele, loin de me douter ce qu'il allait m'annoncer... Juste quelques mots m'ateigne : accident, scooter, hopital, soins intensifs... Le coeur en mille morceaux j'arrive pas à réaliser qu'il se peut qu'il va me quitter. Les heures passent et son état s'améliore, le soir même je l'ai au téléphone, ces dernières paroles me touchent :: promet moi de jamais m'oublier ; c'est avec les larmes aux yeux que je lui répond :: je te le jure ... pour moi c'est impossible qu'il s'en aille. D'un coté soulagée mais tout de même stréssée je m'endors en rêvant de lui..


Lundi 31 décembre :: 7h2o :: Le téléphone sonne, une voix qui sonne faux pourtant c'est bien son meilleur ami. Je me met à crier, a hurler que sa ne peut pas être vrai, pas LUI mais c'est bien mon meilleur ami qui est parti. Les mots ne sortent plus, mon coeur est détruit j'arrive pas à me rendre compte de ce qui vient de se passer. Plus jamais je ne le reverais, plus jamais je verais sa bell gueul, plus jamais il me répétera d'avoir confiance en moi, plus jamais il me fera rire pour ces blagues pas marrantes, plus jamais il me prendra dans ces bras pour me réconforter... Je préviens mes plus proches amies de ce qui vient de se passer, sa me soulage pourtant je ne veux pas encore leur parler, c'est trop tôt. Des messages de réconforts me font pleurer, c'est que 4heures plus tard que je trouve la force d'en parler à Agathe. On a éviter le sujet car elle savait que c'était encore trop frais dans mon esprit, mais entendre sa voix m'a fait du bien, sa ma rapeller que je n'étais pas seule pour affronter sa. Puis se fut au tour de ma meilleure amie de m'appeler, on trouve pas les mots je bredouille sur le point de fondre en larmes pourtant je cache mes sentiments mais elle sait que au fond de moi sa va pas. Les gens m'appelle, je tiens bon pourtant c'est dur de résister à la tentation de tout simplement leur dire que sa va pas mais qu'ils y peuvent rien.

Les jours passent :: pourtant au fond de moi rien n'y fait j'arrive plus à avancer, je sais plus me concentrer à chaque fois je me revois dans ces bras. Grâce à mes amis j'arrive à rire, mais je m'en veux toujours. Je m'efforce de ne pas craquer en public, c'est la nuit que c'est le plus dur, dans ces moments là que je me sens seule. La nuit je ne dors plus vraiment je passe trop de temps à essuyer mes larmes. Dans mon coeur y'a un vide...

je me dis simplement que j'ai pas le choix, obligé de vivre àavec sa .. je souhaite à personne d'être dans le même cas que moi..


merci d'ton soutien en tou ca

c'est trop affreux ces choses là...bon courrage c'est jamais facil et c'est des episodes de la vie qui reste gravé...jconnais ça...