Scénario de court métrage à venir !

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18 ans ou plus

BlooDy_DudE   Scénario de court métrage à venir ! 20 26/05/06 à 20:46

Cette fois je le poste en entier, ce sera plus simple à suivre, plus long certes, mais pour ceux qui aiment le genre, ils verront surement toutes les références qu'il y a de dissimulées, et pour les assidus, peut-être qu'il trouveront ce que le texte dénonce et symbolise par la même occasion Mr. Green (ne jamais sous-estimer un BlooDy ^^ c'est souvent quand il devient le plus bourrin qu'il est le plus subtil Wink Rire )
Bon c'est un peu violent par moment, mais rien de méchant Smile


Enjoy (for the brave guys Langue qui pend)


The Psycho Thing



1. CHEZ BOBBY ; Intérieur / Matin

ECRAN NOIR
L’écran est totalement noir, sur le générique, on entend une respiration, comme haletante, apeurée. Dès que le titre apparaît, une musique hard rock démarre. Une musique violente, ultra bourrin.

PASSAGE A L’IMAGE ; GROS PLAN SUR UN VERRE VIDE
Le verre est vide, posé sur une sorte de table de nuit en bois, à coté d’un petit crucifix en bois, l’image est saccadée. Soudain une coupure, le verre est subitement remplit de vin rouge. Deuxième coupure, le verre est renversé. Tout cela doit se passer très vite.

PLAN SUR LE LIT DEFAIT
La chambre a les volets fermés. Le lit est défait, alors que la chambre derrière est bien rangée, l’ambiance est sombre, la lumière vient de la porte ouverte. Une ombre passe. Là encore, tout doit passer très vite. ==> FONDU AU NOIR

GROS PLAN PROFIL SUR BOBBY
On ne voit que sa tête de profil pour le moment. Il est en contre jour. Le plan est fixe. Il respire comme on l’a entendu sur l’écran noir, un filet de sang a coulé de sa bouche. On reste assez longtemps sur lui, il est tellement tétanisé qu’il ne bouge presque pas la tête. Soudain, la musique s’arrête dans un fracas, comme si on avait frappé dans le lecteur CD à coups de poing. On reste toujours sur le même plan du profil. Un flingue entre dans le champ et vient se poser sur le front du pauvre type.


MILLER (son hors champ)
- Alors Bobby… ça fait quel effet d’être à la place de la victime ?…
BOBBY
- …
MILLER (son hors champ)
- Ça ne te dérange pas que je t’appelle « Bobby », au moins ? Ton véritable nom ne me plait pas, et je trouve que celui là colle mieux à ta face de rat.
BOBBY
- …
MILLER (son hors champ)
- Eh ben Bobby ? t’as avalé ta langue, ou quoi ?… Je te fais peur ? Tu transpires mon pauvre…
BOBBY
- Qu… qui-êtes… vous ?
MILLER (on voit sa tête pour la première fois)
- Qui je suis ? D’après toi ? Qui je peux bien être ? Un psychopathe ? Un junkie en manque de ta dope ? Un putain de pédé en chaleur à qui tu fais de l’effet ? (il appuie un peu plus le flingue contre le front de l’autre) Qui je peux être d’après toi… Bobby ?
BOBBY
- Je… je sais pas… Si c’est vous, Lang, la coke sera chez vous demain, je m’en suis personnellement occupé… Mr. Lang ? (le flingue sort du champ, mais on entend un déclique de rechargement, et il revient violemment sur le front) Ah !


Miller reste quelques temps comme ça, puis il va allumer la lumière. Il est habillé avec un marcel blanc, façon John McClaine dans Die Hard, et un pantalon noir. Bobby lui est fixé à sa chaise avec du gros scotch, il est en caleçon et couvert de sueur.


MILLER
- Et là tu me reconnais mieux ?
BOBBY
- Miller !… écoute, j’y suis pour rien ! Tu connais le boss, il…
MILLER
- Tiens, tu me tutoies maintenant ? Depuis quand on est copains ?
BOBBY
- Pardon… vous connaissez le boss tout comme m…
MILLER
- Non, finalement tutoies moi, ça rend plus convivial !
BOBBY
- Mais putain, laisse moi parler, conna… (Miller lui fout le flingue dans la bouche)
MILLER
- Bobby, c’est moi qui ai le flingue ici, et c’est toi qui es attaché, ça veut dire que celui qui commande, c’est moi ! Et si quelqu’un doit insulter ici, c’est moi ! Comme tu dois légèrement t’en douter, j’ai un peu les boules, vu la situation, et crois moi, si je m’énerve avec toi, ça va faire très, très… mal. Alors, tu vas gentiment fermer ta grande gueule ! (il lui sort le gun de la bouche)
BOBBY
-… Qu’est-ce que tu veux ? Me buter ? Ça résoudra que dalle !
MILLER
- Non, ça résoudra rien, t’as raison… Mais putain ce que ça pourrait me défouler ! Tu dois t’en douter, n’est-ce pas, Bobby ?
BOBBY
- Arrête de m’appeler comme ça…
MILLER
- (il lève son arme vers lui) Tu étais beaucoup plus calme tout à l’heure ! Refroidis tes ardeurs de colère sinon je le ferai pour toi !
BOBBY
- (reprend sa respiration, beaucoup plus calme) Qu’est-ce que tu me veux ?
MILLER
- Ça t’as fait bander de buter ma gonzesse ? Hein ?
BOBBY
- J’y suis pour rien, Miller, laisse moi t’expliquer !
MILLER
- Et mon gosse ? Ça t’as fait bander ça aussi de lui faire exploser la tronche ? Tu t’es bien branlé en voyant le sang dans son berceau ?… 6 mois, bordel de merde ! 6 putains de mois il avait !
BOBBY
- Miller, j’y peux rien, ils… ils étaient sur contrat !
MILLER
- Mais tu me prends vraiment pour un con toi ! (il se rapproche de lui, lui parle doucement à l’oreille) Tu crois m’apprendre quelque chose ? Comment tu crois que j’aurais pu remonter jusqu’à toi s’ils avaient pas été sur un putain contrat ?
BOBBY
- Tu connais les règles… On a un contrat, on l’exécute, ou on se fait exécuter, j’avais pas le choix ! Ils étaient sur mon contrat, et je veux pas crever de si tôt !
MILLER
- Ben désolé de t’apprendre que ton souhait ne sera pas exhaussé, parce que d’ici quelques minutes, ta cervelle va flotter sur ton parquet. Tu ne sais pas ce que c’est que d’avoir une famille, toi tu es seul comme un gland et tu préfères engrosser des putes en faisant chantage avec ta poudre.
BOBBY
- Chacun sa merde, Miller ! Je suis un enculé, je l’assume, mais tu vaux pas mieux que moi ! Tous les deux, on est destinés à l’enfer, autant y aller en beauté !
MILLER
- L’enfer n’est qu’une connerie de la religion, mon pauvre Bobby.


Il attrape le crucifix posé à coté du verre renversé, baignant dans le vin rouge, le montre à Bobby, le jette par terre et tire une balle dedans.


MILLER
- La religion t’encule encore plus profond que tu m’as enculé moi en m’enlevant les seules choses qui comptaient à mes yeux ! L’enfer, il n’est pas après la mort, mais bien dans la vie ! L’enfer c’est les autres, t’as jamais entendu ça ? J’avais jamais vraiment compris cette phrase, mais maintenant que t’as buté les deux seuls véritables amours de ma vie, je me rend compte que c’est loin d’être une phrase écrite à la va-vite. Regarde moi, Bobby ! L’enfer c’était mon bonheur avec ma femme et mon gosse, parce que maintenant que tu m’en as séparé, je n’ai plus aucune raison de poursuivre ma vie ! Ils me manquent plus que ta coke manquera à ton pif dans l’Autre Vie ! Regarde nous, Bobby ! Je suis sur le point de faire te exploser la tétine comme tu l’as fait avec mon bébé ! Je suis pas l’enfer le plus proche de toi en ce moment ?… Réfléchis au moins une fois dans ta misérable vie, Bobby…
BOBBY
- Miller, j’y suis pour rien !
MILLER
- (il lui colle le canon contre la joue et l’appuie le plus fort possible) Arrête de me répéter que t’y es pour rien, enfoiré ! Tu es aussi coupable que le boss ! Combien t’as touché pour leur vie ?… (il retire son arme)
BOBBY
- Pas mal d’argent (le flingue revient précipitamment se coller sur lui, il prend un air apeuré et répond dès que le canon entre en contact avec sa peau) 15 000 ! par tête…
MILLER
- 30 000 rondes pour éliminer l’un des meilleurs tueurs à gages du boss, ça me semble peu… j’ai toujours su qu’il était radin sur les bord, ce salaud…
BOBBY
- Pourtant ça arrondit pas mal mes fins de mois…
MILLER
- S’attaquer à ma famille pour m’avoir, quel salaud… Il voulait me déstabiliser cette enflure, il m’a foutu en boule, plus que personne ne l’avait jamais fait ! Et en plus de ça, il m’a rendu triste… Il m’a foutu la haine ! J’ai une putain de haine !… (il se retourne vers Bobby) Tu as peur de moi, Bobby ?
BOBBY
- Quoi ?
MILLER
- (se rapprochant de la chaise de Bobby) As-tu peur de moi ?
BOBBY
- Je… Je connais ta réputation…
MILLER
- Hum… ma réputation ! Tu me fais rire !… Ma réputation… à coté de moi… c’est de la pisse de chat !
Miller range son flingue et sort un couteau. Le déplie, puis il commence à se nettoyer le dessous des ongles avec le bout de la lame. Il va chercher une chaise, la met à l’envers, face à Bobby, et s’assoit dessus, en appuyant ses bras et sa tête se le dossier.
MILLER
- Raconte moi un peu, Bobby, qu’est-ce que tu sais de ma… réputation ? (rire)
BOBBY
- Pas grand chose… J’ai pas de détails, mais ce qui est dit en gros me suffit amplement…
MILLER
- Raconte moi la pire chose que tu sais de moi… Qu’est-ce que j’ai fait ?
BOBBY
- L’histoire de Matsuko… tu l’as torturé avant d’exécuter la fin du contrat… Il paraît que c’était monstrueux ! Tellement crade que les journaux se sont fait une joie de diffuser les photos ! Je me rappelle des couvertures, Matsuko était étendu au sol, y avait du sang partout, même au plafond… et dans sa main, une cassette vidéo.
MILLER
- (avec un sourire) Hum, l’histoire du jap’ ! Je m’étais pas mal amusé ce jour là ! Tu sais ce qu’il avait fait ?
BOBBY
- Une grosse connerie…
MILLER
- Une putain de grosse connerie, il avait brûlé la maison de campagne du boss, celle où il gardait plus du tiers de son cash… Le boss voulait que je le fasse souffrir, énormément… Et quand il faut faire souffrir, je suis un as, ça m’éclate de les voir dégueuler leur sang tous ! Mais je suis bien pire quand je suis en colère, parce que je ne m’amuse plus avec les mongols dans ton genre, je fais partager ma souffrance ! Matsuko, je lui ai fait avaler son œil gauche pour lui faire comprendre… Et tu veux savoir ce qu’il y avait sur la fameuse cassette ?
BOBBY
- Non…
MILLER
- J’ai envoyé la cassette depuis le pays voisin, sans laisser une seule marque pour me repérer. Sur la cassette, il y avait la tête de Matsuko en gros plan, un Magnum sur la tempe droite, il dit “je veux vivre, sauvez moi” et là je lui ai tiré une balle, tu aurais dû voir le quart de son crâne exploser en direct, y en avait partout !…


Bobby souris, comme gêné. Miller se lève, il balance la chaise n’importe où, et commence à regarder tout autour de lui, en agitant sa lame sous le nez de Bobby.


MILLER
- C’est une belle maison que tu as là… ça me ferait mal de la salir, tu m’excuses cinq minutes…


Bobby ne répond pas, il ne comprend pas. Miller part en posant le couteau sur la table non loin de Bobby et quitte le champ.

PLAN SERRE SUR LE COUTEAU ; BOBBY EN ARRIERE PLAN
Bobby fixe le couteau comme s’il s’attendait à perdre son œil… Il tente de se défaire, mais rien à faire, il n’arrive pas à bouger ! Il tente de renverser la chaise en sautant sur place. Il lève brusquement la tête.


MILLER
- T’agite pas comme ça mon petit, moi aussi je suis impatient.


PLAN LARGE
Miller a plein de journaux type Le Monde dans les bras, il commence à les éparpiller autour de la chaise et de Bobby. Calmement. Puis, il se relève et va reprendre son couteau. S’accroupie devant Bobby et le regarde fixement dans les yeux.


MILLER
- (ton très calme) Et maintenant… Est-ce que je te fais peur, Bobby ?
BOBBY
- Je…
MILLER
- (lui coupant la parole) Surtout prend ton temps, je voudrais pas te stresser (il essuie la lame contre la cuisse de Bobby), prend le temps d’analyser la situation, comme un professionnel. Tu es bien un professionnel, Bobby ?
BOBBY
- Oui…
MILLER
- Oui, quoi ? oui tu as peur, ou oui tu es un professionnel ?
BOBBY
- L… Les deux…
MILLER
- Oooh, alors comme ça tu as peur ! Mais pourquoi tu as peur, Bobby ?
BOBBY
- J’ai peur de ce que tu vas me faire, à cause ce que moi je t’ai fait.
MILLER
- Mais qu’est-ce que tu m’as fait Bobby ? Il y a quelques minutes, tu m’as dit que tu ne faisais que ton travail ! (il hausse le ton à chaque phrase maintenant) Tu éprouves du dégoût à faire ton travail, Bobby ?
BOBBY
- Arrête de m’appeler comme ça, s’il te plait…
MILLER
- (il lui met violemment le couteau sous la gorge et cries) Réponds à la question !
BOBBY
- … Non… c’est mon boulot, je fais ce qu’on me demande sans sentiments.
MILLER
- (excédé) Alors je n’ai aucune raison de te faire du mal ! Et toi tu n’as aucune raison de ne pas m’aider ! (criant) Tu vas m’aider, Bobby ?
BOBBY
- (terrorisé) Oui !!!


Miller enlève la lame du cou de Bobby. Celui-ci respire en haletant. Le plan reste fixe sur le torse de Bobby. Soudain, Miller sort du champ en se baissant et Bobby se met à hurler de douleur. Quelques secondes plus tard, Miller remonte en face de Bobby, il a le couteau dans une main, et quelque chose dans l’autre, la lame du couteau est tâchée de sang et son autre main dégouline de ce même liquide écarlate. Il se rapproche du visage de Bobby. Il n’arrête pas de gémir de douleur.


MILLER
- Tu sais ce que j’ai dans la main ? Je viens de te découper la couille gauche ! (il lui colle son testicule ensanglanté sous le nez) Et si tu veux pas perdre le reste, t’as intérêt à faire tout ce que je te dis, et à la lettre !
BOBBY
- OUIII !!!
MILLER
- Brave petit !… (il inspecte la burne, la tâte) Putain en plus t’as les couilles molles !
Miller pose la couille sur les journaux au sol, pose le couteau à coté, va attraper le téléphone et sort une télécommande de sa poche. Il tapote un numéro sur le téléphone en se rapprochant de Bobby.
MILLER
- J’appelle le boss, tu vas demander à la secrétaire de te le passer et insister si elle refuse ! Il est dans son bureau à cette heure-ci. Quand tu l’auras, tu lui diras précisément “J’ai terminé mon contrat, quand est-ce que je récupère mon argent ?” il te diras qu’il l’a déjà viré sur ton compte, et toi tu diras exactement “Merci, boss”, pas une phrase de plus, pas une phrase de moins. Et je raccrocherai.
BOBBY
- Pourquoi ça ?
MILLER
- Il est toujours assis quand il téléphone… Maintenant joue le jeu parfaitement, sinon tu perds ce qui te reste entre les jambes… Ça sonne déjà.
BOBBY
- (il attend un peu) Allô,… oui… je voudrais parler à Monsieur Bastaldi, s’il vous plait… En réunion… Dites lui que c’est urgent, de la part de Pete… non, mais écoutez- moi… je… Bon écoute moi bien espèce de salope ! Tu connais les sales affaires de ton patron, et si tu veux pas que je m’entraîne sur toi la prochaine fois, tu ferais mieux de me le passer de suite !… Merci beaucoup, j’apprécie le geste !… (à Miller) je suis en attente.
MILLER
- (impassible) T’es plutôt bon acteur, t’aurais dû faire du ciné au lieu de tirer des bastos.
BOBBY
- (petit rictus) Tu sais, j’ai pris des…
MILLER
- Ta gueule…
BOBBY
- Hum… Allô oui, boss ! J’ai terminé mon contrat, quand est-ce que je récupère mon argent ?… sur mon compte… Merci, boss.


Miller raccroche.


MILLER
- Bien le merci…


Il appuie sur le bouton de la télécommande, une explosion retentie dans l’immeuble d’à coté ! L’appartement tremble sous le choc. Un peu de poussière tombe du plafond. Miller se dirige vers une fenêtre et regarde dehors, vers le haut, vers le bureau du boss, on ne voit pas ce qu’il regarde.


MILLER
- La vache, ça fume là haut ! C’est classe que tu habites juste à coté de l’immeuble du boss, je peux voir l’effet de mon petit pétard. J’avais malencontreusement oublié un petit paquet de C4 sous le fauteuil du boss.
BOBBY
- Connerie, il l’aurait remarqué !
MILLER
- Tu veux rappeler pour vérifier ? (il regarde de nouveau dehors) ça me rappelle le 11 septembre…Merci mon petit Bobby, ça me touche que tu m’aies aidé. Tu veux que je te dise comment j’ai remarqué que ce connard m’avait doublé ?
BOBBY
- …
MILLER
- Quand j’ai découvert que mon ex était morte elle aussi… Il était le seul à connaître ma relation avec elle, et le seul à savoir que je la baisais toujours et il savait également qu'elle était au courant de ce que je comptais faire… Tu t’es déjà demandé pourquoi j’ai été mis sur contrat ?
BOBBY
- Règle n°5, ne jamais se poser de question…
MILLER
- Bien, un bon point… Je vais te le dire… J’étais devenu assez important et puissant pour renverser le Bastaldi comme on shoote dans le roi aux échecs ! Je m’étais arrangé avec le garde du corps posté devant la porte du boss pour planifier mon exécution du vieux. Mais cette enflure m’a vendu pour quelques millions… Le problème, c’est que je découvre tout, tôt ou tard… tu es bien placé pour savoir, hein Bobby ?… (Bobby hoche de la tête)… Eh ben voilà, maintenant mon cher petit garde si fidèle brûle là haut, aux cotés de celui qu’il a choisi… Je plains les cons, tu peux pas savoir…


Bobby se met à rire doucement, Miller se rapproche de lui se met à rire lentement lui aussi. Ils rient tous les deux de plus en plus fort, à gorge pleine. Soudain, Miller fout une grande droite à Bobby.


MILLER
- (criant) Abruti ! Tu crois que ton petit geste envers moi effacera le mal que tu m’as fait ? (il dégaine violemment son flingue et lui donne un coup de crosse, Bobby se crache du sang dessus) J’ai la tronche de Mère Térésa peut-être, tu crois que je vais te pardonner d’avoir détruit ma vie ? T’as cru que je m’appelais Jean-Paul, ou quoi ?
BOBBY
- Pitié, Miller, pitié… Je m’en veux… vraiment ! Laisse moi vivre, je t’en prie ! On pourrait même devenir potes si ça se trouve…
MILLER
- Moi, je trouve pas, connard !


Miller attrape son couteau et coupe la deuxième burne de Bobby qui se met à hurler.


MILLER
- Mais tu vas fermer ta putain de gueule ! (il lui enfourne la couille dans la bouche et le force à avaler en lui braquant l’arme sur le front, en criant) Avale ! Allez mâche et avale si tu tiens à ta tête !
BOBBY
- (prêt à vomir, la bouche dégoulinante de sang) Arrête ça, je t’en supplie, je ferais tout ce que tu veux !
MILLER
- Je veux que tu fermes ta gueule ! tu comprends ! Ta gueule !! Tu veux toujours être mon pote ?? Hein ?! (Bobby s’apprête à répondre) Non tais-toi ! Je veux plus t’entendre, d’ailleurs…


Il se barre, balance son couteau et revient avec le gros scotch et en fout sur la bouche de Bobby.


MILLER
- Si tu veux être mon pote, alors tu veux qu’il arrive le meilleur pour moi ! Que je sois heureux ! Et là, la meilleure chose qui puisse m’arriver c’est de crever, et comme tu es mon meilleur ami, tu ne veux pas me laisser seul dans une telle épreuve, donc tu vas m’accompagner !


Bobby hurle sous son scotch, Miller se place à coté de lui, colle sa tempe contre la sienne, pose son arme sur son autre tempe de façon à ce que la balle traverse les deux têtes. Miller ferme les yeux le plus fort possible, se met à hurler et appuie sur la détente.

BLACKOUT
ECRAN NOIR ; DEGRADE
On entend les sirènes des voitures de polices, puis la voix de Miller se met à raisonner dans le vide, les dégradés de noirs prennent différentes couleurs et des étoiles commencent à se dessiner dans ce vide coloré, la caméra zoomant très légèrement vers elles.


VOIX OFF MILLER
- (résonance) L’enfer, c’est les autres…


GENERIQUE DE FIN : Contrairement à la musique du début, il faudra une musique assez douce, même triste, mais on ne doit pas sentir de violence ni de tension dans la mélodie.






Voilà ^^ Smile Jap

Scénario de court métrage à venir ! 1/20 26/05/2006 à 20:59
J'ai tout lu et frenchement j'trouve sa génial !

juste une chose a redire quand miller dit "Et en plus de ça, il m’a rendu triste…"
c'est un peu léger "triste" quand même ^^

Sinon sincerement bravo ! Rire
Scénario de court métrage à venir ! 2/20 26/05/2006 à 22:09
excellent t'as vraiment du talent !
j'ai adoré Mr. Green
Scénario de court métrage à venir ! 3/20 26/05/2006 à 22:11
c'est long a lire , mais sa vaut frenchement le coup :O
bravo petit ;)
Scénario de court métrage à venir ! 4/20 26/05/2006 à 22:23
Tout simplement genial
Vraiment c'est très bien Bravo Bravo
Scénario de court métrage à venir ! 5/20 26/05/2006 à 22:36
Excelent ^^
Excelentissimeeemeeentt parfait =) -_^"!
J'ai adoré
Même le coté ... comment dire ... j'ai trouvé quand même que yavait trop de vocabulaire ... grossier Very Happy Sifflote Mauvais ange >__<
Mais j'adore Smile
Scénario de court métrage à venir ! 6/20 26/05/2006 à 22:45
et si tu le mettais en images??moi je veux bien faire un perso vu ke j'suis un sois-disant garcon manké Mr. Green
Scénario de court métrage à venir ! 7/20 26/05/2006 à 23:21
Ca ma fait un peu penser a Sin City cette histoire enfin dans l'ambiance quoi.Son ex qui se fait tuer/Goldie dans SC qui se fait tuer.
Le mec qui se venge en torturant l'assacin en lui coupant les testicules/dans SC le mec donne l'assassin en pature aux chiens de ce dernier.
Scénario de court métrage à venir ! 8/20 26/05/2006 à 23:29
Je reste sur mes positions...

Et, si ma critique ne te convient pas, considére la comme un " avis "

Je n'aime pas, digne d'un très très mauvais films de vacance et... américain en plus..

Yann.
Scénario de court métrage à venir ! 9/20 26/05/2006 à 23:58
Ouuuh que de réponses ^^

allez je répond à tout le monde un par un parce que j'aime répondre Razz lol

punkyrock > ouais c'est vrai que ça fait léger lol, mais en même temps, le Miller est pas très net dans sa tête ^^ alors c'est vrai que ça me chiffone de l'avoir laissé comme ça, mais bon, j'ai pas trouvé d'autre formulations qui irait avec Sad merci d'avoir lu Smile

maxouel & Vapi & _D@vid_> C'est pas l'avis de tout le monde MDR (voir les précédents topics "The Psycho Thing lol) merci d'avoir été jusqu'au bout vous aussi Wink Si vous repassez par ici, une petite argumentation serait la bienvenue de votre part ! Very Happy


Shino_ADC> Alala, t'es pas le premier à me faire ce reproche niveau vocabulaire, surtout que toi tu n'as pas lu mes premiers textes où je me perdais dans des proses au vocabulaire ultra léché, ultra lourd, et que je n'aime pas vraiment en fait lol. Mais c'est vrai que c'est très vulgaire par moment, mais si j'ai accentuer ce coté, c'est justement pour encore plus faire ressortir la violence de l'histoire et faire apparaitre plus rapidement les psychologies des personnages Wink
Après ça plait ou ça plait pas forcément, mais bon ^^ c'est mon style lol

'fin, je reconnais quand même que parfois, j'ai tendence à en avoir un peu trop mis je pense MDR Embarassed ^^


idaechan> T'inquiete, c'est prévu, j'ai écrit ce scénar pour un ami qui réalise de très très bons films, et le tournage se fera, si on a de la chance, pendant les grandes vacances Smile Il m'a confié quelques unes de ses premières idées de mise en scène, et je peux assurer que ça va vraiment vraiment donner (surtout le flashback symbolique qu'il prévoit pour Matsuko Rire)


freddie mercury> BRAVO !!! Tu as trouvé la principale référence que j'ai dissimulé dedans ! Very Happy il y en a encore pas mal, pour les cinéphiles à retrouver Smile notemment Hostel, Wanted, un ancien réalisateur Allemand, l'histoire même fait référence à un cinéma étranger très particulier (implicitement seulement ^^).



Yannick_568 > Si tu as lu en entier, en oubliant tes apprioris et en y apportant un regard nouveau, alors j'accepte ta pseudo critique, ou ton avis ^^, par contre, si tu continue à raisonné comme précédemment, ben je reste également sur mes positions et continue de penser la même chose à ton sujet Razz

Dans le cas contraire, si tu as agis en toute honnêteté envers toi et envers moi-même et que tu es sincère, alors je te respecterai comme tu le mérites Smile Y a que les cons pour être rancuniers ^^ et de toute façon, je n'ai pas de raison d'être rancunier envers toi petit Wink

Par contre une chose qui ne me plait pas vraiment c'est le "et américain en plus" comme si tu cataloguait le cinéma américain directement comme une bouse, réaction très naze... Vois tu, aux Etats Unis, il y a deux cinémas, le cinéma américain, et le cinéma hollywoodien bouseux ! Ce court métrage pourrait d'ailleurs s'apparenter à bon nombre de film américain de grande qualité Wink
Faut pas avoir de préjugés aussi facilement dude Wink
Scénario de court métrage à venir ! 10/20 27/05/2006 à 00:01
oui t'as du tallent c'est sûr mais là dsl t'as bcp trop écris pr mwa Shocked
Scénario de court métrage à venir ! 11/20 27/05/2006 à 00:07
Je fesait plutôt allusion aux série de la 6 vers 13 h 30...

Sache, que je laisse tout apriorie à la porte lorsque je lis un texte... Je les reprend après, certe, mais j'éssaye d'être le plus franc possible...

Amicalement,

Yann.
Scénario de court métrage à venir ! 12/20 27/05/2006 à 00:16
Yannick_568> LoL oulà c'est méchant ^^ Je fais des trucs du niveau du Clown ??? MDR J'ai peur tout d'un coup lol

Heureux d'apprendre ça de toi Smile
Je t'envoie un MP, j'aimerai ton avis sur un autre texte Wink

Sans rancune,
BlooDy_DudE
Scénario de court métrage à venir ! 13/20 27/05/2006 à 00:29
en tant que connaisseure, je dis chapeau !
Scénario de court métrage à venir ! 14/20 27/05/2006 à 00:30
tilotiti> Connaisseur ? connaisseurs ? Very Happy Qu'entends tu par là ? Very Happy
Scénario de court métrage à venir ! 15/20 27/05/2006 à 12:19
Allez ! up !
Scénario de court métrage à venir ! 16/20 27/05/2006 à 15:20
franchemt top !! à qd les images????
très bon!! tu iras loin!! en ts cas, jspr pr toi!!!
Scénario de court métrage à venir ! 17/20 27/05/2006 à 15:44
Je l'ai pas lu mais je dis que c'est dangerux de le poster.Pck après les critiques négatives peuvent entraîner la non confiance en soi donc voial... Etait tu vraiment satisfait de ton travail avent de le poster ??
Scénario de court métrage à venir ! 18/20 27/05/2006 à 16:45
Personnellement je trouve que c'est bien Rire
Ca me fait penser un peu à ...KILL BILL?
lol j'adore seulement, suivant la manière dont c'est tourné,
les acteurs etc ça peut devenir...très séries télévisées
qu'on passe le vendredi soir...Donc je comprend l'avis de Yannick...
Scénario de court métrage à venir ! 19/20 28/05/2006 à 12:50
oli59> T'inquiete, je suis pas assez con pour me laisser abattre par des critiques négatives, au contraire, si elles sont argumentée et constructive, j'en suis même plutôt content Razz
Et puis, ici, je ne poste que ce que j'aime de ce que je fais, donc, têtu comme je suis, pour me descendre le moral, faudrait en mettre un pauqet Langue qui pend


lip_tik> OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!! Deuxième référence trouvée !!! Very Happy
Et c'est vrai qu'avec un scénar de ce genre, ça peut devenir soit culte soit nul très facilement lol
Mais t'inquiete pas, on le travaille beaucoup avec le réalisateur, et il a un style qui colle parfaitement, il joue super bien, et le rythme de ses films est franchement toujours maitrisé, donc je m'inquiete pas Smile
Scénario de court métrage à venir ! 20/20 29/05/2006 à 20:17
UP ! Razz
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