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WriterDreams

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23

18/01/09 à 21:11

Un texte sans grande prétention que j'ai fait en écoutant Bashung en cours de Philo ^^

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"Dieu créa le monde en six jours et se reposa le septième."

Diverses questions me traversent souvent l'esprit. Il m'arrive d'en avoir mal à la tête, de me sentir comme oppressé par ces effusions de suppositions et d'extrapolations. Je n'ai alors d'autre solution que d'écrire, d'écrire pour extérioriser ce surplus d'émotions. C'est dans ces moments là que je réussis mes plus belles créations. Je me sers de cette effervescence de sensations comme énergie pure, ainsi je me retrouve à écrire ce que je n'aurais pu si je ne disposais pas de cette énergie.

Cependant, je n'arrive pas à garder le contrôle. Je le perds inexorablement comme attiré par un centre de gravité. Je détruis tout, je ne peux m'arrêter. Je suis emporté par les bas fonds de mes pensées, de mes envies. C'est un mélange de tout ce qui me constitue qui se crée alors; une mixture alliant ce que je suis, ce que j'étais et ce que je serais. Je ne peux m'enfuir de cette sphère.

Puis vient le moment où inexplicablement, l'énergie s'épuise. Je sens que le temps est venu alors de partir, de laisser ce que j'ai fait derrière moi. Une sorte de mécontentement reste pourtant présent à l'intérieur même de mon âme, n'attendant qu'une seule et unique faiblesse pour resurgir et reprendre le contrôle. C'est une bête en cage qui me ronge de l'intérieur, dévorant chaque parcelle de mon existence.

La page blanche prend finalement le dessus et de ses doigts encore vierges, elle se contente d'émettre un soupir qui me brise le cœur.

Frosties  

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3/23

18/01/2009 à 22:55

Pas mal du tout.

WriterDreams  

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4/23

19/01/2009 à 10:30

Sympa je pensais pas que ce texte plairait autant.

J'attends d'autres commentaires et critiques

Belle du Singe  

_Zeste-  

WriterDreams  

_Zeste-  

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9/23

19/01/2009 à 20:44

Le troisième paragraphe s'alourdit un peu et perd légèrement en intensité. En particulier ce passage "Une sorte de mécontentement reste pourtant présent à l'intérieur même de mon âme", qui m'agace, ces termes à la suite sonnent mal à mon oreille, pas assez léger ou fluide - à mes yeux -. Mais c'est comme Mars (cf: pub débile) ça repart (c'est nul, je sais), dès la métaphore de la "bête en cage". En bref, que du détail.

WriterDreams  

_Zeste-  

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11/23

19/01/2009 à 21:17

^^ la comparaison à la célèbre marque de biscuits chocolatés n'inclue aucune connotation négative ne t'en fait pas

WriterDreams  

_Zeste-  

WriterDreams  

_Zeste-  

WriterDreams  

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18/23

06/02/2009 à 09:03

@ WriterDreams

Je ne trouve pas que la souffrance soit l'émotion la plus expressive... (La joie, l'extase, le bonheur, provoquent des sensations extraordinaires, et enivrantes...), mais elle reste l'émotion la plus nécessaire à exprimer, à sortir hors de soi, tandis que le bonheur par exemple, on peut le savourer tranquillement, si fragile qu'il est, par peur de le briser.
J'avais un peu réfléchi au sujet parce que je me demandais si l'écrivain devait sacrifier sa vie pour son art, à la recherche de la souffrance... de l'inspiration. Voici un 'extrait :
" [...] L’écrivain puise au contraire son inspiration dans la souffrance, parce que celle-ci offre mille possibilités, mille facettes odieuses dont la torture paraît interminable. Il faut extraire ce fiel, distiller la douleur jusqu’à accéder à l’essence : le lyrisme. Un être gorgé de souffrance tendra à chercher un échappatoire, croyant illusoirement se dérober, en délester quelques parcelles, mais elle se régénère constamment, donnant une matière inépuisable de richesses si l’on parvient à la dompter, à céder suffisamment pour qu’elle envahisse et crée cet état propice à l’élévation, à l’espoir sombre qui recherche une lumière, se précipite sur les pages pour déverser ses maux. Elle paralyse lorsque l’on cherche à l’affronter, à l’éradiquer violemment sans profiter de ses possibilités. La souffrance appelle toute une palette d’émotions liées tantôt au passé, et ainsi aux souvenirs exaltés à leur tour par l’imagination, tantôt au présent et aux fantasmagories pures qui s’exhalent du cœur blessé. [...] "

Inutile de citer un long message posté juste avant . Mello

morphy1702