L'autre départ.

Socrado

L'autre départ.

11

21/02/12 à 22:03

L'androgyne se réveilla. Les soleil se levait, la lune se couchait. Il alla sur le balcon pour Profiter de cet instant magique.
Le vent et les rayons de lumière fouettaient son corps presque nu : il n'avait pour tout vêtements qu'un pagne camouflant son pubis et une bande qui cachait sa poitrine. Tous les deux blancs, comme sa peau et ses cheveux. Ses yeux gris scrutaient l'horizon.
Il inspira profondément. Le parfum des fleurs monta à ses narines. Il était là pensif, appuyé sur la balustrade. Il se remémorait d-cet instant où il avait renoncé à son âge pour vivre, à sa voix pour parler et à son sexe pour aimer... Il se souvenait de ces statues millénaires... C'était il y a bien longtemps.
Il retourna dans la chambre, le sourire aux lèvres, et, sans prendre le temps de se déshabiller, prit sa douche. Ses cheveux se plaquaient sur son visage sous le poids de l'eau chaude. Il sortit de la douche puis ouvrit les fenêtres et la baie vitrée pour que la chaleur et le vent le sèchent sans qu'il ait à se frictionner. Seulement il s'habilla de son sarouel blanc, de sa veste de cuir noir et de ses bottes assorties. Son allure était bien étrange ainsi. Il récupéra son vieux grimoire sur la commode, ce vieux bibelot qui ne portait aucune inscription extérieure et son léger sac de toile avant de descendre déjeuner.
L'auberge était déserte. Il n'y avait à part lui que la matrone et son fils qui dirigeaient ce havre de paix.
A cette heure matinale seule la mère était levée. Après un chaleureux bonjour, celle-ci lui servit son petit déjeuner habituel : un verre de lait et une gousse de vanille. Au début cette exigence excentrique l'avait surprise, mais vu qu'il payait...
Chaque matin il effectuait le même rituel : il entaillait la gousse, la trempait dans le lait quelques instants puis en avalait l'intérieur. Ce n'est qu'après qu'il buvait son lait en un seul trait.
dit-il subitement.
, reprit-il.
Il prit ses affaires et se dirigea vers la porte. Durant une seconde on pu lire l'hésitation sur mon visage. Il ouvrit son sac et en retira une petite statuette de cuivre. Il dit à la tenancière de la remettre à son fils. Enfin il quitta l'auberge.
La campagne s'étendait à perte de vue tout autour de lui. Il prit la route vers la ville. La ville où, il le savait, ils devraient se retrouver.

Frosties  

Socrado  

H0PES AND FEARS  

L'autre départ.

3/11

21/02/2012 à 23:02

Frosties a écrit :

Y manque pas une partie du texte là ?



J'ai le meme sentiment, un 'dit-il/ reprit-il" au milieu d'une phrase c'est étrange ahah

Sinon je trouve que c'est globalement bien écrit, tu es fluide, & on (je?) imagine bien la scène, il faudrait une suite .

Free your soul  

L'autre départ.

4/11

21/02/2012 à 23:08

H0PES AND FEARS a écrit :

Sinon je trouve que c'est globalement bien écrit, tu es fluide, & on (je?) imagine bien la scène, il faudrait une suite .


Tout à fait d'accord, à part beaucoup de répétition de "il", la scène est remarquablement bien écrite

Frosties  

Socrado  

L'autre départ.

7/11

22/02/2012 à 00:53

Elle est où la suite ?? Je la veux, j'ai véritablement bien accroché ^^

Edit -> par contre c'est vrai que je ne comprend pas le "il" si la personne est androgyne x3 j'lui aurais donné un prénom pour éviter ça ^^ (j'sais que je veux dire qqe chose d'autre mais j'ai oublié, je repasserai si je m'en rappel ou je t'enverrai un MP ) Great story en tout cas =)

Socrado  

Socrado