Voila, il n'y a pas très longtemps j'ai eu subitement l'inspiration, et j'ai commencé un chapitre, que je n'arrive pas a finir. Réservé aux courageux, il y a un pâté !
Nous sommes au XVème siècle après J.C, dans une grande plaine en Irlande du Nord. Les Anglais ont décider de déclarer la guerre à l'Irlande pour leur territoire.
Alors qu'il galopait follement vers la ligne ennemi, il la revit. Elle était si belle avec ses longs cheveux bruns et ondulés. Si enivrante avec son regard doré, et si sensuelle avec ses courbes si parfaites. Elle montait a cru sa jument de sang espagnol, à la robe dorée. La monture avait un regard doux, et marchait d'un pas calme et aisé dans l'herbe haute et verte. La jeune femme, Eleonor, portait une robe ample, qui claquait au vent violent de la région. Il la voyait presque devant lui. Pour caresser son visage d'ange, il tendit la main, mais ne sentit que la brume glacée qui lui engoudit l'extrémité de ses doigts. Puis, dans le nuage qu'expira la monture de l'homme, elle disparut. Il se mit a pleurer. Il craignait de ne plus la revoir, lui qui combattait pour une cause à laquelle il ne croyait plus. D'un revers de main, il essuya ses yeux qui continuaient a déverser des larmes. Avec un cri qui déchira l'air, il dégaina son épée et éperonna son étalon. L'animal, pris d'une fureur invincible, accéléra l'allure et s'élanca vers l'ennemi qui hurlait et troublait le silence de cette morne plaine d'Irlande. Il hennit, tel un démon enchaîné, et entrainai son cavalier, Dalian, et toute l'armée irlandaise vers la ligne d'infanterie anglaise. Un cri bref en gaëlique retentit. C'était le signal. Des centaines de flèches enflammées illuminèrent le ciel rougeoyant d'un coucher de soleil. Quand elles atterirent sur l'ennemi, des anglais tombèrent au sol, d'autres couraient tels des torches vivantes. La cavalerie irlandaise continuait de charger l'ennemi. Elle se déversait sur la plaine comme une vague un jour de tempête. L'écume blanchissait la bouche et le poitrail des puissants destriers, les yeux blanchis de terreur. Les cris retentissaient toujours, et les flèches fusaient sur l'ennemi qui tombait peu à peu.
La cavalerie irlandaise se rapprochait dangereusement de l'ennemi, qui sortit les lances. Puis, le choc. Des hurlements retentirent dans la brume, plusieurs chevaux tombèrent, d'autres s'étaient embrochés sur les lances, oubliant de sauter. Mais l'impact avait fait plus de dégâts du côté anglais, qui avait perdu de nombreux soldats. Les flèches sifflaient dans l'air glacé, arrêtant leur trajectoire en se plantant brusquement dans la chair anglaise. Les coups de boucliers et d'épées effrayaient les chevaux, qui chargaient sans cesse, dans un galop effrené. Les cavaliers en profitaient pour trancher l'ennemi, ou pour reprendre leur souffle. Beaucoup d'hommes mouraient, d'autres se tordaient à terre en hurlant, mutilés. La bataille atteignait son paroxysme. Le sang giclait, les morts tombaient, les épées tranchaient. Puis, le silence. Dalian était tombé a terre. Les irlandais avait remporté une dure victoire. Les survivants hurlèrent de joie. Dalian se releva avec difficulté, la jambe ouverte, et chercha son étalon noir des yeux. Il ne le trouva pas, et le siffla. Un hennissement bref se fit entendre, suivit d'une galopade sacadée qui venait de la forêt avoisinante. Puis il apparut aux yeux de Dalian. Il était blessé au poitrail mais ne souffrait pas trop. Dalian s'approcha doucement de son cheval, et saisit furtivement sa bride. Il lui parla dans une langue inconnu, et l'animal se calma. Les rênes avaient été arrachées, mais la selle était toujours fièrement perchée sur le dos de l'étalon, nommé Dannigan. Dalian caressa son cheval, et tira sur sa bride pour le faire avancer. Les deux blessés avançaient doucement dans l'air glacé, expirant des petits nuages de vapeur a un rythme encore rapide. Dannigan renâcla. Dalian se retourna, regardant son cheval, celui-ci refusait d'avancer. L'homme suivit alors le regard de son cheval. Un anglais mort était au sol, et avait les yeux grands ouverts. Dalian les lui ferma tout en murmurant une prière, et invita l'étalon noir à le suivre.
L'herbe était tâchée de sang, et le ciel restait gris, comme pour exprimer le ton de la situation. Quelques chevaux blessés à mort tentaient de se relever, en vain. Leurs cavaliers respectifs les achevaient, puis murmuraient une prière pour tous leurs services rendus et leur courage. Dalian regarda tristement cette scène, promenant son regard sur le champ de bataille noircit de cadavres. Il caressa son étalon, et les larmes jaillirent de ses yeux. Il aurait bien voulu mourir, là, maintenant. Depuis qu'il faisait la guerre contre les anglais, il avait perdu la joie de vivre. Sa femme lui manquait atrocement, et son cheval faiblissait, il le sentait. Dalian se tourna vers son étalon, qui le regardait avec calme et confiance. Dalian sanglota en s'appuyant sur le coup de son cheval. Sa chair était chaude, sa crinière fournie. Cette présence le rassurait. Il ferma les yeux en caressant le chanfrein de son cheval. Dannigan souffla doucement sur le visage de son maître et lui ébouriffa les cheveux avec ses lèvres. Dalian sourit, content que son plus fidèle compagnon ait survécu.
| début de chapitre |
1/5 |
03/02/2006 à 22:26 |
personne
| début de chapitre |
2/5 |
06/02/2006 à 20:33 |
vraiment personne
| début de chapitre |
3/5 |
06/02/2006 à 21:05 |
j'ai tout lu... tu devrais continuer t'es bien parti
| début de chapitre |
4/5 |
06/02/2006 à 21:07 |
Bon bah je donne mon avis alors... pas mal, mais j'aurai etoffé un peu plus le passage de la bataille... J'ai beaucoup aimé le début, quoi qu'un peu éloigné de la suite.. bref, j'aime bien!
| début de chapitre |
5/5 |
11/02/2006 à 23:02 |
t'as une grande finnes d'écriture !!! c'est fort bien !!! mais tes textes, coupe des passage, ou signe les ... biz à toi !!! si t'as envie de parler de littérature et si tu veux des conseils, envoies moi un message je te répondrai sur !
