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LuthAuxPies |
écrit |
15 |
11/12/05 à 18:31 |
Ce matin je me suis mise à écrire, et je pense que je continuerai ce que j'ai écrit. C'est long. Mais ça me permettra déjà de savoir si les gens accrochent. Dites-le moi si vous n'avez pas accroché et que vous n'avez pas fini, merci
Ce matin, la lumière du jour passant au travers de mes volets bancals me réveille. Clignant des yeux, je me redresse, m’étire, sors de mon lit. J’ouvre les volets et reste ainsi à regarder les arbres démunis de leurs feuilles, la piscine verdâtre et la colline en face de ma maison. Il fait frais et pourtant si beau !
Je pense que cette année encore, j’attendrai la neige en vain. Il me manque les quelques années où j’ai pu faire de grandes batailles de boules de neige, en riant, en tombant, avec mes moufles rouges et mon gros anorak à fleur. Il me semble qu’il ne neigera plus en mon pays.
J’ai chaud. J’écris, et pourtant du travail m’attend sur mon bureau. C’est décourageant, il y en a trop… C’est pourtant simple ce qui m’est demandé, mais je veux écrire. L’on pourrait croire, lorsque je dis que j’ai envie d’écrire, que je suis encore un de ces adolescents qui croient que le malheur s’abat sur eux, qui disent vouloir se suicider, qui écrivent des poèmes en série, tous basés sur les mêmes thèmes : le suicide, la tristesse, … On se croirait à l’époque romantique…
Non, pourtant j’écris et je ne compte pas écrire ce genre de choses. Je suis heureuse, je profite de la vie, je l’aime. J’attends impatiemment celui qui embellit mon cœur, que je ne vois que le dimanche. Je ne m’en plains pas. J’essaye de profiter au maximum pour tenir à nouveau une semaine. C’est difficile, mais ça ne m’empêche pas d’être la disjonctée de la seconde 13, option chinois. Ah ! le chinois…
Peut-être aurez-vous l’impression que je change de sujet trop facilement. J’ai commencé en pensant au temps qu’il fait, ici à Marseille, en ce dimanche 11 décembre 2005, et je finis en évoquant le Chinois que j’apprends. Mon texte n’est pourtant pas dénudé de sens. J’écris mes pensées qui s’enchaînent. Je ne veux pas, pour écrire un véritable roman, troubler le cours de ces pensées qui font qu’un homme vit. Car si l’on ne pense pas, on ne vit pas. On ne ressent pas, on ne se souvient pas, on ne prévoit pas, on ne projette rien.
Si je n’écris jamais le « commun adolescent », c’est parce que j’ai des passions qui font que je m’évade, dans els moments où j’en ai besoin. Cela arrive à tous les adolescents, ces moments de désespoir et de tristesse. Moi, je les fais passer à travers la musique. Je joue du violoncelle depuis suffisamment longtemps pour me faire plaisir. Je vais vous raconter une anecdote à ce sujet.
Il y a deux ans, je suis tombée amoureuse d’un garçon qui se trouva être à la fois dans mon cours de théâtre et dans ma classe. Il suffit de peu de temps, au début de l’année pour que je tombe sous son charme. Il était parfait… Je ne veux pas dire par là qu’il était magnifiquement beau, au contraire, il était physiquement très banal, certains diront même « moche ». Mais je l’aimais pour ce qu’il était, vraiment. Aujourd’hui encore, j’ai grandi, je suis plus mature, et pourtant je suis toujours autant certaine que si une relation avait commencé, on serait encore ensemble…
Pendant 6 mois, je n’ai rien dit. Chaque jour j’étais davantage amoureuse. Contrairement à ce que l’on peut penser, ce n’était pas agréable du tout. C’était de pire en pire. Pendant les vacances de la Toussaint et celles de Noël, j’ai terriblement souffert de ne pas le voir. Au collège, il fallait absolument que je sois à un endroit d’où je puisse le voir. J’ai vécu dans une tristesse énorme, je ne parlais plus avec mes amis, je restais avec eux mais m’isolais complètement. Elles, parlaient de leurs amours, pleuraient, se plaignaient et pourtant je sais au fond de moi qu’aucune n’était autant amoureuse que moi… Je ne dis pas cela pour m’en vanter. Si j’avais eu le choix, de n’être pas amoureuse où de l’être, j’aurais ici choisi la première solution sans hésiter… D’ailleurs, mes amies ont fini par lâcher prise. Moi je ne pouvais pas. Je le voulais mais mon cœur ne m’en laissait pas le choix : j’étais amoureuse, point final.
Un jour pourtant, je me suis énervée contre deux amies qui se plaignaient de leurs histoires d’amour. Elles l’ont pris très mal, car rien ne justifiait que je m’énerve ainsi contre elles. En réalité, tout était justifié : je ressentais une douleur beaucoup plus grande qu’elles, seulement je ne disais rien…
Je vais vous dire pourquoi je ne disais rien. Quand je rentrais le soir chez moi, je prenais mon violoncelle, et je jouais… Je pleurais. Je jouais… Je pleurais. Je jouais… C’était mon réconfort. La musique me libérait énormément. C’était devenu comme un rituel, chaque jour je faisais cela.
Je vous ai raconté cela pour vous montrer pourquoi je suis toujours joyeuse et que je n’écris pas à la recette adolescente commune. En ce moment, tout va pour le mieux. Je ressens toujours beaucoup de tristesse en repensant à cette histoire, mais quand je n’y pense pas, je suis en permanence heureuse.
Si vous voulez savoir comment a fini cette histoire, eh bien c’est très simple et très compliqué. C’est compliqué si je m’étale comme il le faut sur les faits, cependant cela ne peut que me faire souffrir, donc je vais faire simple.
Je suis un jour allée voir celui que j’aimais. Je l’ai pris à part. J’ai eu beaucoup de mal à lui parler… mais il faisait des choses qui me laissaient sous-entendre que ce n’était pas entièrement perdu. Au fond de moi je savais que je reprenais de l’espoir en vain. Il m’a gentiment dit qu’il ne voulait pas… je suis retournée vers mes copines, et même si j’avais tout prévu dans ma tête de ce qui pourrait arriver, je n’avais pas pensé que je pleurerai. J’avais réussi de septembre à février à ne verser aucune larme en public. Et pourtant… je n’avais jamais autant pleuré… c’était horrible… Toutes les larmes retenues depuis la rentrée 2003 se sont enfin échappées…
J’avais choisi de lui dire juste avant les vacances de février, afin de passer des vacances avec moins de poids sur moi. Le lendemain, un samedi, je commençai un stage de violoncelle, et en jouant le générique de Forest Gump, je me suis mise à pleurer. Une copine m’a prise à part, et on a parlé pendant un bon moment.
J’ai passé encore une fois des vacances horribles, mais j’étais plus légère malgré tout.
Comment j’ai fini par l’oublier ? Je ne l’ai jamais oublié et je ne l’oublierai jamais. En troisième, il était toujours dans ma classe, mais plus au théâtre. Cela m’a aidé à m’en détacher, de ne le voir plus que confondu dans la masse collégienne. Une des raisons pour lesquelles je suis allée dans un autre lycée que celui où j’aurais dû aller, est que cela me permettait de ne plus le voir.
Je ne dirais pas que toute cette histoire n’a pas eu de conséquences énormes : désormais, je ne dis plus je t’aime à quelqu’un. J’attends, comme beaucoup.
Aujourd’hui j’ai tout ce qu’il me faut. Quand on me demande ce que je veux pour Noël, je voudrais répondre que je veux passer toutes les vacances avec mon copain, ou alors faire le CNED pour pouvoir le voir tout le temps, ou passer tous les week-ends avec lui… tout ce que je veux se rattache à lui. Je suis heureuse, ce n’est pas la peine de chercher un mot plus original, « heureuse » suffit pour qualifier mon état d’âme.
Le téléphone a sonné. Cela signifie qu’il est l’heure d’aller chez mes grands-parents pour manger. J’aurai pourtant tant de choses à raconter si je suivais toutes mes pensées…
Le résumé de ma vie jusqu’ici est complexe, comme pour n’importe quelle vie. Mais au final, je n’ai qu’une chose à dire : Merci.
J’ai passé grâce à mes parents une enfance géniale. Ils m’ont ouvert les yeux dès mon plus jeune âge à tout ce qu’il est possible de faire, de voir et d’écouter. Mes années au collège ont été affreuses, au niveau des amis surtout. Aujourd’hui je suis au lycée, et je suis enfin entièrement libérée. Je suis Moi. J’ai de vrais amis, une classe normale, ce n’est plus une classe d’élite comme celle que j’ai eue tout au long de mes années au collège. J’ai un petit copain parfait. Alors sur le plan de ma vie personnelle, je dis au monde un grand Merci qui vient du fond du cœur.
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11/12/2005 à 18:38 |
un gran bravo
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11/12/2005 à 18:40 |
J'ai lu que la première ligne mais c'est parce que je suis un peu feignant....
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11/12/2005 à 18:40 |
lol revolution.com
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11/12/2005 à 18:53 |
J'aime beaucoup, et je t'encourage vraiment de continuer à écrire !!
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11/12/2005 à 18:56 |
merci
je comprends que y ai pas grand monde qui lise, rien qu'en voyant la longueur
en me relisant, j'ai décelé 3 trucs pas bons, m'enfin jpeux plus changer maintenant
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11/12/2005 à 19:05 |
noone?
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11/12/2005 à 19:09 |
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11/12/2005 à 19:14 |
merci c'est gentil
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11/12/2005 à 19:19 |
J'ai lu une partie du début,et une partie de la fin...
C'est plutot mou.
OK,je reconnais qui tu manie bien l'écriture (meme si tu as utilisé dénudé au lieu de dénué),mais bon,le fond est pas terrible.Le bohneur,c'est pas interessant.En tout cas pas pour moi.
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11/12/2005 à 19:22 |
Lunatique --> merci pour ton avis!
disons que là dedans, c'est plutot comme une autobiographie que je commence. Mais je déteste le triste et le "commun adolescent", comme je l'appelle.
Mais ce n'est qu'une partie de ce que j'entreprends d'écrire. y aura du joyeux comme du trsite, du beau comme du moche, etc.
C'est court, donc j'ai aps pu tout y mettre.
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11/15 |
11/12/2005 à 19:25 |
J'ai tout lu cette fois.J'avais manqué le plus interessant ^^
Ca va,ça reste asser distrayant sans etre profond,et pas trop cliché.
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12/15 |
11/12/2005 à 19:28 |
c'est quoi qui t'as semblé le plus intéressant? si c'ets l'anecdote, faut savoir que la suite ne sera pratiquement que de ça. Je parle à aprtir du moment présent, mais je relate des souvenirs. Là c'était comme une intro si on veut. Après y aura plus tout le contour
c'était l'anecdote?
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13/15 |
11/12/2005 à 20:13 |
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14/15 |
11/12/2005 à 21:29 |
?
écrit |
15/15 |
11/12/2005 à 21:49 |
j avou belle histoire ...