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Titi Twister | Récit auto-fictif, un rien fantaisiste. | 22 | 26/05/08 à 15:57 |
Rochy et la cannabisserie de Bibi Banga. ---auto-fiction---
(titre non-original mais qui fait classouille: Rochy and the Bibi Banga's weed factory)
Chapitre 1: le Cycle de l'un.
"Boum Boum fuck!!!" Répondit Rochy in medias res à sa mère-grand cocaïnomane qui ne voulait toujours pas lui faire tirer une ligne. Désespéré, sa force vitale mutilée, brisée, sobre, il partit au loin, vers une contrée verdoyante, où il pourrai enfin étancher sa soif de recherches transcendantales. Pour lui, l'école ne servait à rien, ne menait à rien, sauf les cours de Littérature Libertine où les cours pratiques lui plaisait assez. Et même s'il avait réussi de justesse son concours d'entrée à l'université d'herbologie congolaise "Funky Duck-Fuckin' Flag", son avenir lui paraissait sans intérêt, sinon absent. Il voulait vivre dans une grande yourte, comme celle de Gengis Khan mais avec des ouvertures qui se referment hermétiquement, car il haïssait plus que tout les courants d'air.
Il partit donc, sans but, naturellement, ne rencontrant personne car étant perdu dans une forêt au feuillage aérien, tel les anges du Jugement Dernier, faisant sonner les cieux comme si Dieu lui-même invitait l'Homme à méditer sur ces jardins suspendus, sur la plus parfaite des créations de la nature, juste pour un moment de solitude herbologique. Mais Rochy en eu marre. Il se leva, dispersa les odeurs métaphysiques qui l'embaumaient encore, dans une sorte de sagesse substantielle, léthargique, presque mortifère, dans un cocon de béatitude charnelle et immorale. Il erra donc sur les routes infernales dont la répétition les rendait invisibles à l'oeil désabusé de cet invertébré kafkaien. Longs, les jours passent, la verdure sacrée défile dans une platitude ironique. Le leitmotiv de l'université d'herbologie congolaise "Funky Duck-Fuckin' Flag" était: "Il y en a", ces quatre syllabes sonnaient creux, ça ne voulait strictement rien dire, de même que cela voulait tout dire.
Aveuglé par son inconscience, Rochy se retrouva dans une rue, cette rue lui semblait familière, un échos oublié faisait s'entrechoquer toutes les particules de son corps. Cette rue, c'était parfaitement lui: crépusculaire, indéterminée, martelée... vide de sens, vide de vie, vide de vide. Et cette rue transfigurée menait au panthéon du bonheur: la "Bibi Banga's weed factory", Brijilande. Le mollusque s'empressa alors de fantasmer sur les trésors que pouvait cacher Bibi Banga dans ses laboratoires.
Le soleil se leva, et, avec lui, l'éther des pensées de Rochy, qui se fondait dans les hautes sphères théomatiques, se dispersa, tel un volute toxique et sensuel. Une solitude immuable, existentiel, s'emparait ainsi de Rochy, au point critique où son arbre symbolique, ce filin noétique, devait se détacher des doigts d'un dieu, d'un marionnettiste ivrogne d'humanisme. Bien convaincu que la vie n'avait de sens que si on lui en donnait, Rochy se décida à mettre un terme à ce vagabondage malade et utopique, et parti au portail clos de la manufacture, dans l'espoir tout à fait vain de trouver une place dans ce paradis terrestre; dit-il.
Récit auto-fictif, un rien fantaisiste. | 21/22 | 22/03/2009 à 22:09 |
Récit auto-fictif, un rien fantaisiste. | 22/22 | 22/03/2009 à 22:11 |