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Oderlin |
Déroute ? |
9 |
Ce jour à 21:39 |
J'ai écrit ça pour mon blog anti-sarko^^ Enfin, c'est plus un blog philosophique
Voyons voir ce monde... Ces idéaux, ces rêves, ces réalités qui se contruisent mais qui n'en sont pas... L'illusoire ? Non. L'illusion. Ne dites pas qu'on ne sait rien. Dire à quelqu'un qu'il ne sait rien c'est se baisser soi-même au niveau de l'ignorance, et de la stupidité : nul ne sait tout, mais personne ne sait rien. N'oublie pas.
Un monde, vers le ciel, un pas, vers la Terre. Vous vous plantez tous sur l'écologie (quel jeu de mots magnifique !). Nous ne détruisons pas la Terre, la nature survivra à la stupidité des Hommes. Sincéremment... Pourquoi s'embêter ? Qui mieux que nous-mêmes pour nous détruire ?
Les gens se lassent, les gens se laissent. Ils marchent sur des chemins, en passant déposent quelques bulletins dans l'urne, avec désinvolture, une quasi indifférence.
Les gens se tassent, les gens trépassent. Ils évoluent sur des routes de béton, et ayant déposé leurs bulletins dans l'urne, le nom inscrit qui les a trahis n'avait aucune peur du futur, il était déjà dans un état de quasi dégénérescence.
Oui. Vous avez élu un fou.
Oh que oui. Nous vivons dans un monde de fous.
C'est ce qu'ils nous montrent. C'est beau un monde de fous.
Ca permet aux gens un peu intelligents de se sentir supérieurs, et de pouvoir ronchonner dans leurs coins parce que, malgré tout, ce qu'ils voient les désespére.
Ca permet aux gros bras de ce monde de fous de se sentir puissants, car ils contrôlent, ils contrôlent... J'aimerais qu'on me dise où se trouve la fierté que l'on éprouve à être dans la plaque tournante d'un monde taré et paumé.
Ca permet aux gens qui n'ont rien de pleurer plus sincéremment. Un président qui n'a pas peur de demain ? Ca donne des miséreux qui ont peur d'aujourd'hui.
Je hais. Je déteste. Lui, eux.
Comment ? Je sais pas. J'arrive pas à comprendre la façon dont on peut y arriver.
Etre en haut de l'échelle, c'est concilier chacun de ces 60 millions d'habitants, comme on concilie les parties de nous-mêmes pour faire des choix, pour faire tout ce que l'on fait. C'est ça diriger.
"L'individu au service de la communauté"
Il ne sait pas diriger. En France, il y a deux communautés.
Nous. Et celle qui se tournera vers nous, en nous disant :
"Arbeit macht frei ? Désolé, nous n'aurions pas dû l'oublier..."
Je disais bien que la fin a toujours un commencement, et que le commencement débute par sa propre fin.
Dans cinq ans, nous reviendrons à ce jour, ce 6 mai, où le commencement connut sa fin...
Déroute ? |
1/9 |
27/07/2007 à 21:53 |
hum j'ai peur d'avoir mal compris ton histoire sur l'écologie ... enfin allé t'aimes pas Sarkozy cool, moi non plus, t'aimes Royal ? Bayrouth? Moi pas plus que Sarkozy ^.^ allé hop, on critique mais mmmmh si t'écrivais du constructif? =D
Anti-Sarko c'est cool..... Constructif ça serait mieux
Niels
Déroute ? |
2/9 |
27/07/2007 à 22:23 |
Et il est ou l'intéret de ton texte si ce n'est pour pousser une gueulante débile ??
parce qu'on dit beaucoup de mal de Sarko, mais pour l'instant je vois pas l'ère de dictature annoncé par une propagande gauchiste (tiens donc c'est pas un peu paradoxal ça ? c'estce qu'on appelle la manipulation des djeunz en disant lui l'est méchant mais elle est sublime ^^)... Et perso, je vois pas vraiment la différence avec Sarko au pouvoir
Y a pas plus de fric, y a pas des morts qui jonchent les trottoirs, y a pas de rafles dans les cités, par contre y a eu un 14 Juillet assez sublime...
Déroute ? |
3/9 |
27/07/2007 à 22:26 |
pour l'instant c'est un excellent président vu qu'il a encore rien fait!
Bref. Je vais te dire sincèrement ton texte m'emmerde un peu. Sarko est moche et con mais on y peut rien c'est le président. Va falloir le supporter 5 ans !
Déroute ? |
4/9 |
28/07/2007 à 22:41 |
Après un premier paragraphe hallucinant, tant par l'erreur (grotesque à mon goût) qui l'anime que par l'immensité des lieux communs qu'il dévoile hélas, on entre enfin dans le vif du sujet.
Avant de revenir sur ce premier paragraphe, je dois concéder certains points positifs à tirer de ce texte. Premièrement, c'est un texte qui a le mérite d'éveiller un débat. D'ouvrir la porte à un dialogue cohérent et consciencieux, ou presque en tout cas. Presque, car le texte est malheureusement fondé sur une prise de position et un jugement de valeur à valeur négative, à son fondement. En effet, il est clairement dit, dès le début, que c'est un texte "anti-sarko". Même sur une pointe d'humour apparente, il s'agit déjà d'un thème et d'une pensée construite par la négative (mais pas de manière nihiliste), d'un choix par défaut, et donc d'un faux choix. Un faux choix car il ne propose absolument pas l'adhésion à quelque proposition ni à quelque avancée que ce soit. En effet, il vient s'inscrire dans l'opposition, sans grande argumentation, et semble tirer des conclusions peu fondées, à la hâte, sans offrir le goût de l'affirmative vers, par exemple, d'autres opportunités.
Personnellement, je me contrefous de Sarko, ou encore de l'autre cruche de Ségolène. Mais bon, si c'est sensé convaincre ou persuader le lecteur au sujet de l'incompétence de Nicolas Sarkozy, alors c'est vraiment un échec complet, dans la mesure où il n'y a pas de logique, pas de "démonstration", pas d'argumentation. Peu de réflexion en somme, on voudrait dire...
Et c'est justement ce que le premier paragraphe semble confirmer, notamment en raison des énormités qu'il présente. Déjà, ceci, qui est vraiment incohérent: "L'illusoire ? Non. L'illusion." Alors, il faudra expliquer comment une chose peut être une illusion sans appartenir pour autant au registre de ce que tu nommes "l'illusoire"... La seule différence que j'y trouve, c'est que, à la rigueur, l'illusoire demeure un peu plus neutre que l'illusion, et son caractère davantage péjoratif. Mais sur le plan de la définition, aucune différence, car l'illusoire englobe toutes les illusions possibles et inimaginables.
Ensuite, "Ne dites pas qu'on ne sait rien." => Double lieu commun assez troublant: d'une part la lutte contre un lieu commun d'aspect "nihiliste", ce fameux "on ne sait rien". Il semble en effet que nous sachions des choses: par exemple, je sais comment je m'appelle, je connais mon nom, ma date de naissance. Donc oui, nous possédons un savoir. Mais... "Dire à quelqu'un qu'il ne sait rien c'est se baisser soi-même au niveau de l'ignorance, et de la stupidité : nul ne sait tout, mais personne ne sait rien." Alors là, j'avoue, ça me sidère... Il semble qu'un concept capital, un horizon lointain et un puissant absolu de la pensée humaine et de la philosophie ait littéralement été oublié en cours de route, jeté par dessus bord, sans ménagement... Le concept de vérité. Concept qui permet d'ailleurs de basculer vers un autre débat: celui du croire et du savoir... Donc là, je ne dirais qu'une seule chose: il faut lire, ou réfléchir de temps en temps, en osant dépasser les propres lieux communs auxquels on voudrait souvent restreindre sa petite personnalité
Enfin, dernière intervention sur une citation du texte: "Qui mieux que nous-mêmes pour nous détruire ?" => Je réponds à la question, en renvoyant calmement à Baudelaire, par exemple, et en citant une entité telle que le Temps qui, je trouve, fait cela avec davantage de coeur et d'imagination que l'être humain ^^
Ma conclusion sera finalement que, heureusement, le texte est écrit en bon français et se lit facilement. Ensuite, il faut clairement qu'un texte comme celui-là prenne davantage de valeur argumentative et d'intention démonstrative, ne serait-ce que pour se rendre efficace et intéressant. Cela pourrait même, grâce à l'ajout d'un effort de réflexion et de conceptualisation perceptible, en faire un texte presque philosophique. Parce que c'est là ce qui me surprend le plus, qu'on puisse vouloir donner à ce texte une vocation assez philosophique^^
Déroute ? |
5/9 |
30/07/2007 à 14:48 |
Ce texte n'a aucune vocation argumentative, en fait, il complète d'autres choses. Je prends des positions anti-sarko, mais j'aurais fait la même chose avec n'importe qui, je crois. Il n'est qu'un exemple.
J'ai mis ce texte ici juste pour le style de l'écriture, qui suit à maintes reprises un parallélisme, parce que sur ce plan je le trouve agréable à lire.
L'illusoire n'a aucun sens, alors que l'illusion en a un, même s'il s'agit d'un mensonge.
Ca m'est égal les concepts humains (je ne dis pas que je me fiche de ce que les humains pensent), mais les absolus, les lieux communs... Je m'en contrefiche. J'écris ce que je crois être vrai, ici, j'écris influencée par moi-même, par le moi qui n'est pas l'écrivain. C'est là où on peut observer des prises de position.
J'aurais préféré avoir des commentaires sur le style, et non le contenu, parce que ce dernier n'a pas grand intéret.
Déroute ? |
6/9 |
30/07/2007 à 14:59 |
Il cartonne Sarko
Déroute ? |
7/9 |
30/07/2007 à 15:04 |
Bah, j'aurais préféré un style plus argumentatif, mais c'était mon attente personnelle. Pour le reste, comme je l'ai dit, j'ai trouvé que c'était plutôt bien écrit, et que c'était plaisant à lire. Cela se lit facilement, c'est fluide comme écriture.
Sinon l'illusoire n'a aucun sens, contrairement à l'illusion?
C'est davantage un problème de direction que de sens, je pense. Mais, le caractère "isotrope" de l'illusoire lui confère justement davantage de sens qu'à la simplette illusion. (Soit...débat assez...inutile en soi ^^)
Enfin, c'est justement parce que le style m'a semblé bon qu'il ne m'a pas paru utile de m'attarder à le commenter vainement. ^^
Déroute ? |
8/9 |
30/07/2007 à 16:45 |
Pour parler de style d'écriture faudrait déjà qu'il y en ait un... ton texte est tellement commun que rien ne s'en dégage alors comment tu veux qu'on commente un style absent ???
Déroute ? |
9/9 |
30/07/2007 à 18:29 |
John_John...
Cherche quel est le style avant de dire qu'il n'y en a aucun^^
De toute façon, c'est stupide de dire qu'il n'y a aucun style, agencer des mots pour écire une phrase, aussi débile soit-elle, est déjà un style d'écriture ^^