Vous avez déjà pensé au suicide?

Merci pour ton humour.

Killer-Queen a écrit :
Le moyen le moins douloureux ?! Quelques cachets, un peu d'alcool, et au lit (: Là, tu te réveilles jamais !

Mouais. M'enfin, ca marche pas avec du doliprane ca.

Tout ce que tu gagnes, c'est un lavement d'estomac aux urgences. Pis vu que les hospitaliers adorent les suicidaires, ils y vont pas en douceur. Histoire de passer l'envie de recommencer.

en ce moment j'y pense tout le temps malheureusement.. (la preuve je recherche là,connement, un moyen pour en finir.. )

Peace soldier a écrit :

J'ai jamais pensé au suicide, malgré les multi mauvais passages de ma vie, je m'accroche à une citation de Napoléon à chaque fois: "le suicide est un acte de lâcheté". Et puis, je suis trop curieux de la vie pour vouloir l'arrêter!^^


Moi c'est l'inverse je voudrais bien savoir ce qui se passe APRES.
j'y ai pensé pleins de fois. J'ai voulu. maintenant je souffre en continu.

Moi j'y ai souvent penser et y pense toujours.
J'envisage de le faire, avant mes quarante ans. Ça peut paraitre bête, nan, c'est bête, mais vivre vieille, nan merci. Ce n'est pas le fait d'être moche, juste l'impression d'être rejeté une fois 'dépassé', et je détesterais par dessus tout être dépassé. C'est ma hantise. Je le sais, ça peut paraitre immature, déplacé et tout, mais c'est ma façon de penser, et j'estime avoir mes raisons.

Après, je vais le répéter encore une fois, pense à toi, les autres, tu t'en fous. Ça sert à quoi de vivre si c'est pour les autres et que toi en vérité tu souffre ? Intéresse toi à toi, règle tes problème, demande de l'aide, mais si ta raison c'est 'je me sens mal', ce serait une mort baq'lé, une insulte pour la mort elle même. Enfin je dis ça pour toi, hein, tu fais ta vie après. Et j'ai vue que tu n'avais pas l'intention de le faire, donc bon, tant mieux. Ça arrive à tout le monde de penser au suicide, la vie est faite de haut, comme de bas. Et parfois surtout de bas, alors faut faire avec.

Y songer, tout le monde le fait. Avoir la possibilité de me tuer quand je veux, je raffole de cette pensée, me dire que c'est moi qui commande, tout le monde pense ça, c'est pour ça qu'on a tous déjà pensée au suicide. C'est être humain, tout simplement.

Les gens parviennent au suicide parce qu'ils ne voient pas d'autres solutions, parce qu'ils n'ont plus goût à rien. Parce qu'il n'y a plus d'espoir selon eux et parce qu'ils se sentent oppressés, dans une impasse, seuls et complètement perdus. Ce doit être une sensation qui prend vraiment au cœur et qui empêche la personne de s'épanouir. Et quand on ne voit pas d'échappatoire, qu'on se sent coincé(e), lésé(e), que l'impression de solitude arrive à nous faire croire qu'on existe pas, qu'on est rien et que tout ce qui nous entoure n'est qu'une infâme mascarade à laquelle il vaut mieux mettre fin au lieu de continuer à souffrir en silence, à attendre qu'un mieux auquel on ne croit plus vienne, je crois qu'on ne peut pas du tout parler de lâcheté ou de courage.
Je n'ai pas vécu cette "expérience" donc ce que je dis est approximatif car c'est ce que j'ai pu percevoir (une part donc infime de ce qui doit être en vérité pour la personne qui désire se suicider) mais c'est vraiment minimiser l'ampleur de la souffrance psychique que de parler de lâcheté ou de courage.

Wren a écrit :

Oui mais il y a toujours une autre solution. La première c'est d'en parler, au pire aller voir un psychologue. Je persiste à dire qu'il y a de la lâcheté dans le passage à l'acte ainsi que beaucoup d'égoïsme.


L'égoïsme vient aussi des proches hein. C'est des deux côtés. Et la solution quand t'es dans cet état-là tu la vois pas forcément (sinon tu choisirais pas la solution qui aura le plus de conséquences néfastes). Et aller voir un psy ne résout pas toujours le problème, surtout quand la personne a l'impression que c'est vain et donc qu'elle ne cherchera pas à s'ouvrir (ce qui peut entre autre être la conséquence de l'incompétence du psy ou des réticences du patient). Idem, si elle pense qu'elle n'a pas l'écoute nécessaire de la part de ses proches, ça ne l'aidera pas à relever la tête.

Je n'y ai jamais pensé sérieusement...

Je dis pas qu'on à plus de vie à quarante ans, je dit que c'est mon point d'vue, et c'est comme ça pour moi, j'pense pas avoir la chance d'aller plus loin, d'toute façon. Et d'après moi (encore) se suicider n'est pas être égoïste, c'est, ok, se sentir oppressé et tout ça, mais surtout, une façon de se prouver à soit même qu'on a le contrôle, ça à peut être un côté maso, d'une façon, mais se suicider, c'est plutôt une sorte de délivrence...et tant qu'on est pas dans la peau de la personne, on ne peut pas comprendre. Le problème qui poussera un ado à se suicider est obligatoirement plus grave que celui d'un adulte, parc'qu'ado', tout ce qu'on fait ou ce qu'on nous fait compte double (à 40, mon copain me plaque, ok, à 18 ans, c'est la fin du monde, à 40 ans t'es juste blasé, c'est nul de vivre de cette façon-là), et on ne voit pas les choses de la même façon. Surtout, ce qui compte, c'est ce qu'il y a à l'intérieur, et si on se sent mal et qu'on veut se suicider, c'est comme ça, on a ses raisons. De toutes façons, on ne peut parler de chose si nous mêmes nous n'avons pas été dans le même cas, parc'qu'on a aucune idée de ce que ça fait. D'après moi, c'est tout sauf lache, c'est une preuve de force, plutôt, la plupart de vous aurait trop peur de se suicider, et prétendrons que y'a les amies, la famille, et autre... Sans vouloir être méchant, c'est ceux qui pense ça les laches.
Jene dis pas que c'est bien de se suicider, j'expose mon point de vue, étrange soit, et surtout complex.

Si sa se trouve, ceux qui se suicident ont des raisons de la faire qui ne vous viendrairent même pas à l'esprit tellement elles sont bonnes. Cela reste mon point de vue, je doit certainement être la seule à penser comme ça, mais j'assume, au moins.

mamzellebulle38 a dit:

Déjà fait une tentative, et je me demande aujourd'hui comment j'ai eu le courage de le faire.



Courage, voilà, pas lâcheté. Se suicider, ou du moins tenter, demande beaucoup plus de courage que de ne pas le faire.