Voici un texte, qui aura sûrement une suite s'il plaît
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Les aléas
Quand je veux faire le point dans mon esprit, j’ai souvent pour habitude de partir à Paris, juste pour réfléchir, tout en marchant simplement. Longeant ces voitures qui ne s’arrêtent jamais au feu rouge, ainsi que le bruit des roues du métro qui grince en permanence sur les rails, les personnes qui chante à l’intérieur pour se faire de l’argent rien que pour le dépenser dans de l’alcool ensuite, la mauvaise humeur permanente des parisiens, tout cela, ne me gêne pas du tout.
Au contraire, je crois que cela m’apaise. C’est vrai, franchement, Paris sans tout ses défauts, ce n’est plus Paris, n’est-ce pas ? Paris, ou la ville qui alterne la perfection à l’état primitif. Je voulais juste dire par là que les beaux monuments ne reflète en aucun cas la générosité des parisiens (la majorité pas tous !).
Après avoir marché un moment, je décide donc de m’asseoir, au bord de la Seine. Je ferme les yeux, en faisant le vide autour de moi. Peu à peu, je ne perçois plus aucuns bruits, sauf le mec qui s’est pris un poteau en voiture derrière moi. C’est bon, là je n’écoute plus que le son du silence, qui était auparavant caché par tout un tas de sons bizarres, que j’appellerais la vie (on y reviendra plus tard).
Il y a toujours une même pensée qui me revient dans ces moment-là. Elle peut paraître assez absurde, complètement sans intérêt, mais elle me fais du bien, car elle stimule mon imagination, une des choses les plus importantes dans la vie d’un homme.
Des mots sortent de mon corps :
-« Que se passe t-il en ce moment même, dans le quartier des affaires de Londres ? »
Bon, il faut choisir un endroit, et le premier qui m’est venu à l’esprit est celui-ci, ne m’en voulez pas. Mon imagination prend immédiatement le relais. Je commence à percevoir des hommes, dont un habillé d’un costard noir et d’une cravate rouge avec des carreaux en motif.
Je vois un peu mieux, dont la précipitation de tout ces gens, leur bouche s’ouvrire en très grand, ornée de quelques filets de baves, et des regards tellement désespérés, complètement appauvris, semblables à un chien qui a perdu son chemin.
J’en aperçois un qui fait son carton. Il est habillé d’une chemise blanche Lacoste, d’un pantalon banalement noir, avec à ses pieds de longues chaussures noirs pointues. Je remarque ses cheveux blonds courts, coiffés avec du gel et mis en l’air. Cet homme a sûrement été viré, vu la tronche qu’il fait. Tous ces collègues le regarde, avec des yeux de hiboux, observant le spectacle très intéressant d’un homme déprimé qui fait son carton, et qui quitte le hall d’entrée soutenant le nom d’une grande banque.
Mes yeux collés serrent de plus en plus fort. Il faut que je vois plus en détail le visage de cet inconnu. Mon cerveau tel un ordinateur surpuissant, ré-organise chaque détails en agrandissant l’image. Encore et encore. L’image grossis incroyablement, gardant une netteté parfaite. Là ! Je le tiens. Chaque traits de son visage sont repris, ses yeux bleu-gris, ses joues claires, son nez recroquevillé. Mince. La découverte que je craignais.
Cet homme c’est moi.
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19/11/2009 à 21:21 |
Bien ton texte, tout prend forme à la fin, c'est bien. C'est captivant.
C'est quoi un regard de hibou sinon ?
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2/11 |
19/11/2009 à 21:45 |
thiebaut92 a écrit :
Bien ton texte, tout prend forme à la fin, c'est bien. C'est captivant.
C'est quoi un regard de hibou sinon ?
Un grannnd regard. Les yeux des Hiboux sont très grands et très ronds.
Les Aléas[texte] |
3/11 |
19/11/2009 à 21:48 |
Merci ^^
Les Aléas[texte] |
4/11 |
20/11/2009 à 15:28 |
Up
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5/11 |
21/11/2009 à 13:27 |
Lisezzzzz-moi
Les Aléas[texte] |
6/11 |
21/11/2009 à 13:32 |
Pas mal.
Par contre, les commentaires entre parenthèse, c'est pas obligé
Les Aléas[texte] |
7/11 |
21/11/2009 à 15:57 |
frangy23 a écrit :
Pas mal.
Par contre, les commentaires entre parenthèse, c'est pas obligé
Je sais, mais c'est fait exprès
Les Aléas[texte] |
8/11 |
24/11/2009 à 18:55 |
Up.
Les Aléas[texte] |
9/11 |
24/11/2009 à 19:17 |
J’en aperçois un qui fait son carton.
[...] Tous ces collègues le regarde, avec des yeux de hiboux, observant le spectacle très intéressant d’un homme déprimé qui fait son carton,
Les répétitions, ça ne passe pas, parfois.
Pour le reste, je n'aime pas ton texte.
Les Aléas[texte] |
10/11 |
25/11/2009 à 14:52 |
L'idée était bonne, mais c'est trop mal formulé.
Je n'aime pas.
Les Aléas[texte] |
11/11 |
01/01/2010 à 16:50 |
Et bah moi, j'aime . En tant que fille banale qui est tout sauf une spécialiste de la litterature, et bah ça me plait bien