Ceci n'est pas un poème, ni un roman, ni un conte... ce n'est rien de tout cela. C'est ce que je ressens en ce moment précis, après quelques bières de trop. (Ce que je déconseille aux plus jeunes, l'abus d'alcool est mauvais pour la santé)
Bonsoir à tous, je vous présente ici ce que ma fierté m'empêche d'exprimer librement (raison de l'anonymat)
J'ai toujours été triste. Depuis tout petit. Je me souviens quand j'avais environ sept ans, mon frère m'avait empêché de faire une connerie, puisqu'il m'a vu avec une corde au cou.
Ce qui ne m'a pas empêché de réessayer plus tard. Là, c'est un ami qui connaît bien la dépression qui m'a soutenu. Mais les tentatives n'ont pas cessées.
J'en ai toujours envie aujourd'hui et je n'ai rien, à ma connaissance, qui me retienne ici bas.
Seulement voilà, je suis vivant. Hourra, fête, joie,... Mouais. c'est surtout par espoir qu'un jour les choses vont tourner en ma faveur.
J'en ai marre. Je suis seul et malheureux depuis presque vingt ans. J'exagère, sur vingt ans j'ai été heureux et en couple... pendant six mois. Je sais, je devrais positiver. Peut-être même aller voir un psy. Mais j'ai pas envie de payer quelqu'un qui ne me connait pas pour lui raconter mes problèmes. Je parle seulement à des personnes de confiance ou gratuitement et anonymement. Et oui, encore cette fierté.
Bref, j'ai connu le bonheur malgré tout ce que je dis. Même si il a été éphémère, je ne le regrette pas. Mais j'ai , au fond de moi, le sentiment que ça n'était qu'une exception... des vacances au milieu de cette dépression qui me semble sans issue.
Cette année, après deux ans sans rien faire, je reprend les études. Chouette, de nouvelles têtes, de nouvelles rencontres, et peut-être la chance unique et inespérée de sortir du gouffre.
Ca ne fait qu'une semaine et j'ai déjà envie d'arrêter. Je sais maintenant que je suis seul parce-que je ne dis rien et je ne dis rien parce-que je suis seul. je ne dis rien pour cacher au monde que je suis profondément triste. C'est d'ailleurs pourquoi je ne peux m'empêcher de faire de l'humour dès que j'en ai l'occasion. Si je deviens sérieux, je suis malheureux.
Je pensais que cette année de changement aurait , justement, changé quelque chose, même un tant soit peu. Mais ça n'a aucune influence sur ma tristesse, malgré les rencontres sympathiques que j'ai faites.
Aujourd'hui plus que jamais, je ressens le besoin d'appeler à l'aide. Indirectement, puisque je suis anonyme. Je me suis toujours débrouillé seul mais je commence à me demander si je ne deviens pas fou. Une voix me dis que je suis une merde et l'autre me garanti que je suis un type génial. Je sais pas si je les entend ou si je les imagine, mais ces voix ne sont pas réelles. Il me faut de vraies paroles pour que j'accepte d'écouter.
J'ai une passion qui me fait oublier tout le monde extérieur, mais je ne suis déconnecté du monde que pendant une courte période. J'ai pas envie qu'on me reconnaisse, mais admettons que ça soit le dessin, je ne serai libre que le temps du dessin. Après, retour à la réalité et à la dépression.
Habituellement, j'écris dans un journal que personne ne lit. J'espère qu'ici, quelqu'un aura le courage et la bonté de m'aider.
Je pense avoir décrit mon problème dans les grandes lignes, si ce n'est pas clair, je peux détailler.
Et histoire de faire ça proprement, je rajoute "s'il vous plait" et "merci d'avoir lu".
Je sais que ce n'est pas le meilleur endroit, mais je suppose que des membres qui ont à peu près mon âge seront plus à même de me répondre. Je ne suis surement pas le seul à être passé par là.
Je ne sais pas être heureux. |
1/5 |
23/09/2015 à 19:23 |
hm... ton histoire me dit vaguement quelque chose, je me demande si on a déjà discuté ensemble?
Anyway, ce que je pense, c'est que tu devrais voir un psy. Rien de méchant ou de rabaissant, c'est juste qu'un bon psy t'aidera à mettre des mots sur tes maux, et que ça t'aidera à avancer.
Tu as le droit d'être triste, rien de ce que je te dirais ne pourra changer ça, mais c'est pas une bonne solution de te dire que tu ne vaux rien parce que tu n'as pas de copine, ce sont deux choses différentes.
Je ne sais pas c'est quoi ta passion, mais vis la à fond tant que tu peux. Je ne sais pas si tu es toujours scolarisé, mais si ce n'est pas le cas, trouve toi un job alimentaire le temps que ça aille mieux, l'argent, ça réconforte en quelque sorte quand on va mal.
Et je sais que ça fait moralisateur au possible, mais touche pas à l'alcool, ça aggrave les problèmes.
j'espère que j'aurais pu t'aider, bon courage!
Je ne sais pas être heureux. |
2/5 |
23/09/2015 à 19:31 |
C'est déjà un grand pas positif de faire la démarche de poster ici, meme en anonyme
Ce n'est pas une honte d'avoir du mal dans sa vie. On est tous différents, et on réagit tous différemment à ce que la vie nous impose. Ce n'est pas pour cela que certains sont faibles et d'autres forts... On a "le droit" d'être triste !
Alors je ne voudrais pas dire de bêtise mais il me semble bien que le psychiatre est remboursé car c'est un médecin.
Personne n'est la pour te juger, il n'y a pas de fierté à avoir ou non dans ce genre de situation. Tu as besoin d'aide et certains personnes sont plus indiqué là dedans car elles ont une formation là dessus.
En tout cas bravo pour ce premier pas.
Courage !
Je ne sais pas être heureux. |
3/5 |
23/09/2015 à 19:48 |
Je ne saurai te conseiller sans connaître un peu ta situation, et je ne pense pas que te dire te tenir bon et pleins d autres trucs positifs t'aiderait beaucoup... Tout ce que je te dirais serait certe pleins de bon sens et d optimisme, mais ça resterait très général, tu vois ?
Mais viens me voir en MP's pour en discuter !
Je ne sais pas être heureux. |
4/5 |
24/09/2015 à 20:20 |
Essaye d'être le plus joliment malheureux, on l'est tous un peu, il suffit de l'accepter et de garder en tête que la vie c'est des possibilités infinies et inconnues. Tu n'es pas obligé de penser à cette mélancolie, t'es jeune, concentre toi sur ce qui te diverti et laisse le temps faire son travail.
Ça m'aide, pourquoi pas toi ?
Anonyme
Je ne sais pas être heureux. |
5/5 |
27/09/2015 à 22:30 |
yop, ça fait un moment que j'ai écris ça, du coup je viens donner des nouvelles... mais je suis au regret de vous dire que rien n'a changé.
Avant j'étais enthousiaste à l'idée de faire des études, mais maintenant que j'y suis, je me rend compte que ça me plaît pas autant que je l'imaginais. Ce que je veux faire, c'est suivre ma passion. Seulement, si j'arrête mes études je vais encore noyer mes parents sous la paperasse. Et je suis même pas sûr de trouver ce que je cherche.
Pour ce qui est du psy, vraiment, je sais que ça serait la meilleure solution, puisque tout le monde me le dis depuis des années... mais j'accroche pas à l'idée. Il mettrait des mots sur mes maux, comme oh dear l'a si bien dit, mais je sais pas... y a un truc qui me bloque.
D'autre part, ce n'est pas parce-que je n'ai pas de copine que je me sens nul, c'est plutôt l'inverse. Si il m'arrive d'en pincer pour une fille (ça se dit encore d'ailleurs? x) ) alors je renoncerai parce-que je me sentirai pas à la hauteur. Ce qui m'est encore arrivé récemment.
Et puis, c'est à peu près tout ce qui me passe par la tête pour l'instant. Merci pour vos réponses. Pour répondre à oh dear, non on ne s'est jamais parlé, tu me confond ^^ Et petit rat, je vais pas dire non quand on me propose de l'aide, je t'enverrai peut-être un mp, je verrai bien ^^