[Éducation] Sexualité et sécurité.

Crouton

[Éducation] Sexualité et sécurité.

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09/04/08 à 00:19

Bonjour à tous.

Suite à de nombreux topics du genre « je suis enceinte ? » ou « j'ai le sida ? », et parce que répéter 150 fois la même chose, c'est soulant, j'ai décidé de tout condenser un en topic, qui, je l'espère, permettra d'éduquer un peu mieux en matière de contraception.
Ce topic est là uniquement à titre informatif, si vous ne voulez pas en tenir compte, c'est pas grave, mais j'espère qu'il pourra aider au moins quelques personnes.
(info : topic absolument sans aucune prétention, si vous notez quelque chose qui est faux, n'hésitez pas à me le faire remarquer, je ne prétends pas tout savoir ; je vous invite d'ailleurs à compléter mes informations, ce domaine n'était pas ma spécialité ; lorsqu'assez d'infos fiables auront été réunies, je demanderais à ce qu'on édite mon post)


1°) Moyens de contraception


Ici je regroupe les moyens pendant un rapport.


- Préservatifs :

Masculin, c'est un petit sachet à poser sur le pénis. Techniquement, vous savez tous ce que c'est. J'espère. Il est important de bien le dérouler, de s'assurer qu'il n'est pas trop grand (on sait jamais), qu'il n'y a pas trop d'air dedans... Enfin bref, mettez-le bien. Rappelez-vous aussi que c'est à usage unique, et que c'est un par partenaire.
Féminin, idem, sauf que c'est plus chiant à mettre. Mais paraît que c'est une bonne alternative. Notons qu'il n'est pas en latex, donc bien utile en cas d'allergies au latex.
Notons qu'il est le seul à protéger du VIH, et des MST/IST en général (merci Guardian_Angel pour la précision).


- Spermicides :

Trouvables sous différentes formes. "Comprimé" qui se dissout dans le vagin, crème, tampon... Son temps d'action varie selon sa forme. Le principe est simple : le produit tue les spermatozoïdes. Le vagin se transforme en véritable Guerre du Golfe, et les pauvres spermatozoïdes sont décimés. Ça tue aussi quelques bactéries. Problèmes : c'est cher, peu efficace (de 30% à aucune victime), et d'usage ennuyeux.


- Diaphragmes :

On le couple souvent avec les spermicides. En gros, c'est une sorte de capuchon en latex qui empêche les spermatozoïdes d'atteindre l'utérus. Peu de risques d'échec (faut vraiment pas avoir de bol), il est assez simple d'usage (un peu dur à utiliser au début, mais le coup de main fini par venir). Le seul problème serait que ça provoque des infections urinaires, mais ça reste assez rare. A ne pas utiliser avec un préservatif féminin.


- Méthodes "naturelles" (ou "trucs peu fiables, mais c'est mieux que rien") :

Il y en a plusieurs. Avant tout, sachez que c'est très peu efficace. C'est en quelque sorte le remède de grand-mère de la contraception.
Nous avons déjà le coitus interruptus, ie coït interrompu. En somme, l'homme se retire avant d'éjaculer (et donc, éjacule autre part), ce qui limite le nombre de spermatozoïdes dans le vagin. Mais il y en a quand même, donc pas très sûr.
Un des autres moyens consiste à surveiller le cycle de la femme. En effet, la femme n'est pas fécondable de bout en bout de son cycle. Après il y a différentes méthodes (comme surveiller la température...), mais bon. Plus artisanale, tu meurs.
L'abstinence. Ça par contre c'est sûr à 100% (sauf pour Marie !). Mais bon.


- Ce qu'on peut choper (survolement rapide) :

Je vais pas vous faire une liste complète, on en aurait pour des pages, et c'est pas le but.
On a le Sida, bien sûr, le plus connu. Viennent ensuite les autres MST (maladies sexuellement transmissibles) et plus globalement les IST (infection sexuellement transmissible). Si la syphilis n'est plus tellement commune, on en a d'autres. L'herpès, la gale, les hépatites...
Les morpions, même ! Enfin, eux, vous les arrêterez pas avec un préservatif.


- Traitement d'urgence :

En cas de rapport sexuel à risque (oubli de capote, rupture, etc), vous avez la possibilité de vous rendre à l'hôpital sous 48 heures maxi pour suivre un traitement d'urgence, censé réduire les risques d'infections au VIH.
Ce remède présente néanmoins une efficacité faible, n'est pas toujours donné, et présente de lourds effets secondaires -vomissements, fatigue, etc-.
(merci Paul_ pour ce complément)


2°) Recours pour éviter la grossesse (hors-rapport)


Ici les recours en dehors du rapport, et ne protégeant pas des maladies.


- Pilule contraceptive :

Là encore, j'espère que tout le monde connaît... Basiquement, ça régule les hormones de la femme, ce qui empêche l'œuf de se fixer dans l'utérus. Le risque d'échec est faible (bien que présent), surtout si la pilule n'est pas adaptée à la fille. Voir un médecin/gynécologue pour une efficacité maximum. Notons que certains types de pilule (celles apportant de l'œstrogène) favoriseraient l'apparition du cancer du sein.


- Pilule du lendemain [PdL] :

Contraception d'urgence uniquement. Elle a pour but d'empêcher la fécondation de l'ovule. Pour une efficacité optimale, elle doit être prise moins de 12 heures après la prise de risques. Son efficacité reste forte jusqu'à 72 heures. Et elle peut encore être prise avec une chance de succès jusqu'à 5 jours après la prise de risque. Au-delà, ne rêvez pas.
Notons qu'elle perd en efficacité à force d'être utilisée : qu'elle reste donc exceptionnelle !


- Patch contraceptif :

Vous connaissez les patchs pour arrêter de fumer ? Bah là c'est la même chose, mais pour arrêter les enfants [Note : pour arrêter la conception d'enfant, non la consommation ]. Un patch, qui joue sur les hormones. Chaque patch dure une semaine. Et c'est pas remboursé par la Sécu, désolée. Sinon, ça marche comme la pilule.


- Implant hormonal :

Ceci est un implant dans le bras.C'est un acte chirurgical, à la suite duquel vous vous voyez avec un ravissant... truc sous la peau, diffusant des hormones, pendant maximum trois ans (deux si vous êtes en surpoids). Sinon, ça marche en gros comme la pilule, l'oubli en moins.


- Anneau vaginal :

Non remboursé par la Sécu en France (mais remboursé au Québec), et efficace 3 semaines (à changer après les règles), ce petit anneau diffuse des hormones, et a donc le même rôle que la pilule.


- Stérilets :

Alors, là ça devient du lourd. Posé obligatoirement par un médecin ou du personnel médical qualifié, il s'agit d'un dispositif efficace de 2 à 10 ans (selon le modèle).
Il en existe deux types : ceux au cuivre, diffusant des spermicides (efficace à plus de 95%), et les hormonaux (efficace comme la pilule).
Il ne protège pas des IST, et risque même de les propager à l'utérus si l'une d'elle survient. De plus, il a tendance à rendre les règles plus abondantes ou douloureuses chez certaines femmes.
À noter que vous ne pouvez pas vous en faire poser un avant d'avoir eu votre premier enfant car il y a un risque de fertilité définitive.
Néanmoins, il s'agit d'un système efficace, qui présente l'avantage de ne pas pouvoir être oublié !


- Ligature des trompes (ou "mais j'vous dis que j'en veux pas !") :

Là, plus extrême, on fait pas mieux. En gros, on empêche définitivement la femme d'avoir un enfant (ou pas, puisque c'est pas fiable à 100%, mais c'est anecdotique vu le nombre d'échecs -à noter que c'est le second moyen de contraception le plus fiable), en obstruant ou fermant les trompes (le chemin par lequel doivent passer les ovules pour atteindre l'utérus). A noter que cela ne peut être pratiqué que par un chirurgien (dans le cas contraire ou si c'est pratiqué sans l'accord de la femme, il s'agit de mutilation et revient à du pénale), et surtout que c'est définitif et irréversible.
Ce n'est donc pas un acte à faire à la légère.


- Vasectomie (ou "mais moi non plus !") :

Là, messieurs, ça VOUS regarde ! Car oui, ceci est un acte chirurgical pratiqué chez les hommes. L'équivalant de la ligature des trompes, mais au masculin, si vous préférez (et plus efficace, encore -moyen de contraception le plus efficace-). Là, on ligature le canal reliant les testicules au pénis. De fait, vous pouvez toujours avoir une érection, éjaculer, mais sans aucun spermatozoïde !
A l'inverse de la ligature des trompes, cela peut parfois être réversible, mais avec un grand risque d'échec.


3°) Enceinte, que faire à terme


Au cas où malgré tout, vous tomberiez enceinte...


- Interruption volontaire de grossesse [IVG] :

A la date d'aujourd'hui ( 8 Avril 2008 ) -et sauf erreur de ma part-, l'IVG est légal en France jusqu'à la 12ème semaines de grossesse [désolée pour les visiteurs venant d'autres pays, je n'ai pas réussi à trouver ce que dit votre législation sur le sujet].
Cela consiste tout simplement à provoquer un avortement. Ça n'est pas agréable, n'est pas bon pour l'organisme et les appareils reproducteurs, et a des effets secondaires. De fait, ce n'est pas à faire à la légère : mieux vaut vous protéger avant d'en arriver à cette extrémité.
Mineure, je vous conseille d'aller directement dans un planning familial -ou l'hôpital- en cas de grossesse nécessitant un IVG.


- Naissance sous X :

Parfois, on s'aperçoit trop tard qu'on est enceinte. Ou alors c'est contre nos principes d'avorter. Soit. Mais vous vous pensez encore trop jeune pour avoir un enfant, ou ne pouvez lui assurer un avenir. Il existe alors une alternative : la naissance sous X. Je ne connais pas tous les détails sur le sujet, je ne peux donc pas aider sur la marche à suivre (cependant, n'importe quel médecin pourra le faire). Je me contenterais donc d'en parler de façon succincte.
Il s'agit en gros d'abandonner votre enfant. Il vous sera retiré dès sa naissance, confié aux services sociaux, pour ensuite être placé en famille d'accueil ou à la DASS pour les moins chanceux. Les plus chanceux finiront par se faire adopter.
C'est une vie difficile qui attend l'enfant : sans parents (sauf en cas d'adoption), sans racines, son enfance ne sera pas sans lui laisser de séquelles (bien que pouvant le rendre fort).
N'oublions pas cependant qu'il vaut mieux lui donner une chance, chance qu'il n'aurait peut être pas entre les mains d'une mère de 14 ans.


- Le garder (conséquences et risques) :

Encore une enfant vous-même, vous décidez cependant de le garder. Soit, c'est votre droit.
Pensez cependant aux conséquences : il vous faudra l'élever, subvenir à ses besoins. C'est une expérience difficile, épuisante, provoquant souvent des dépressions. Les enfants risquent fort d'en souffrir.
De plus, si vous n'avez pas terminé votre croissance, une grossesse vous provoquera définitivement certaines carences.
Néanmoins, si vous avez du soutien derrière, il y a une chance pour que tout se passe bien, malgré tout .


4°) Quelques conseils pour les déviances


- A plusieurs :

On sait jamais, ça peut arriver. Par pitié, les enfants, changez de préservatif par partenaire. Sinon vous transporterez les fluides de fille en fille (façon abeille), donc les saloperies qui vont avec. A part ça, pas d'autres indications... Enfin, si, prévoyez quand même un truc pour contrôler les naissances. Ça vous fera faire l'économie d'un test de paternité.


- Rapports avec autre chose qu'un être humain vivant :

Bon, là ça devient gore, mais on sait jamais... Messieurs, préservatif, par pitié. Vous n'avez pas idée du nombre de saloperies qui traîne dans... peu importe ce que vous avez choisis. Y aura plus que probablement des parasites et... d'autres bactéries. Accessoirement, les filles, c'est pas tellement mieux. Quel que soit le... partenaire, un peu d'hygiène, avant et après. Parce que c'est un vrai nid parasitaire. Enfin, la plupart du temps. Ça dépend après de ce que c'est.


- Sado-masochisme, un peu de sécurité :

Oui, parce que c'est bien de s'amuser, mais faudrait voir à le faire bien. Là je vais pas parler de contraception ou de contrôle des naissances, juste de sécurité. Bah ouais, quand s'arrêter ? Pas quand l'autre crie, c'est le but de l'opération.
C'est là que l'on voit arriver "le mot magique". Non, pas "s'il-te-plaît".
Un mot choisis précédemment, qui n'a aucune chance de tomber au hasard, mais assez simple pour que les deux s'en rappellent. Au hasard "canard en plastique", "radis", ou encore "Dina". Ça évite de s'interrompre toutes les deux minutes pour demander "ça va, je continue ?".



Bien sûr, loin d'être complet (cf mon introduction).
Si vous avez des remarques, n'hésitez pas.
Et SURTOUT, n'oubliez pas que rien ne vaut un médecin et/ou un gynécologue. N'oubliez pas non plus que les planning familiaux sont là pour ça, et pour vous.

BleedingVampire  

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09/04/2008 à 19:26

Bravo!!
Super idée

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09/04/2008 à 19:30

Tu pourrais être prof tu le sais ?








Ok je

[Éducation] Sexualité et sécurité.

44/87

09/04/2008 à 19:31

Bonne initiative, je savais déjà tout mais bon si toutes celles (et ceux) qui ne sont pas informés pouvaient lire ça et en tenir compte, ce serait bien.

Juste une chose, maintenant on peut poser un stérilet même avant d'avoir un enfant, il a été démontré qu'il n'y avait pas de risque de stérilité. Et il peut aussi stopper les règles.

Voilà il me semble que c'est tout

LILICHOUCHOU  

Lune_Noire35  

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09/04/2008 à 19:54

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47/87

09/04/2008 à 20:01

Ouais ! J'aurais plus besoin de répéter les même chose à chaque topics !
maintenant on pourra tout simplment leur dire de voir ton topic !
Vive Crouton lol !

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48/87

09/04/2008 à 20:54

Ha oui il me semble que tu as confondu "fertilité" et "stérilité" aussi dans la partie sur le stérilet

Crouton  

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09/04/2008 à 22:47

Il manque juste les effets secondaires des moyens de contraception ^^

Personnellement, j'avais tenté l'implant hormonal et j'ai pris 8 kilos Donc on me l'a enlevé ^^
J'avais essayé la pilule aussi, mais c'est contre-indiqué avec mes médicaments.

Bref, l'implant, c'est très pratique pour les personnes pour qui ça fonctionne ^^

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10/04/2008 à 22:56

Que dire d'autre a part que ça aidera sûrement pas mal de gens

Croutons  

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12/04/2008 à 11:42

Bonne initiative.J'espère que sa aidera un maximum de personnes

Crouton  

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12/04/2008 à 12:47

AndromaquE : Je pense qu'elle faisait référence au traitement d'urgence pour tenter de prévenir le VIH ( 1°) ; Traitement d'urgence).
Pour répondre à sa question, à ma connaissance (je précise), le traitement est gratuit, sans nécessité qu'il y ait un majeur. Néanmoins il ne le donne pas toujours, donc protège-toi à la place .

Mme Green  

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22/04/2008 à 20:30

Parfait, je t'admire

[Éducation] Sexualité et sécurité.

60/87

23/04/2008 à 06:02

Exelent! Bravo Crouton!

Peut-etre Ajouter Depo provera njection (Depo-Provera®)

Depo-ProveraDepo-Provera® est une méthode contraceptive hormonale qui contient un progestatif. Il ne contient pas d'ostrogènes. Il est administré par injection dans le muscle du bras ou de la fesse toutes les 12 à 13 semaines. Il est efficace à 99,7 % pour prévenir une grossesse, mais il peut causer une perte de densité osseuse. Pour cette raison, le contraceptif injectable n'est indiqué qu'aux femmes qui ne peuvent avoir recours à aucun autre moyen contraceptif. L'injection doit être jumelée aux condoms pour prévenir les infections transmissibles sexuellement (ITS).
njection (Depo-Provera®)

Mode d'action

Il empêche la libération mensuelle d'un ovule par les ovaires (l'ovulation). Il amincit également la paroi de l'utérus.
Avantages

* L'observance de cette méthode de contraception n'est que de quatre fois par année! Vous n'avez pas à vous rappeler de le prendre chaque jour.
* La méthode est réversible.

Cinquante pour cent des femmes cesseront d'avoir leurs menstruations (aménorrhée) au cours de la première année d'utilisation de Depo-Provera®. L'aménorrhée n'est pas nuisible à la santé. En fait, pour les femmes qui ont des règles abondantes ou douloureuses, il peut s'agir d'un effet secondaire positif.

Les femmes qui allaitent peuvent utiliser Depo-Provera®. Il n'a aucune conséquence sur la production de lait maternel. Depo-Provera® réduit le risque de cancer de l'endomètre.
Inconvénients

Depo-Provera® est associé à une diminution de la densité minérale osseuse. Pour cette raison, il est recommandé lorsque les autres moyens de contraception ne sont pas indiqués pour une femme.

Il n'offre aucune protection contre les infections transmissibles sexuellement (ITS) ou le VIH. Pour se protéger contre les ITS ou le VIH, les condoms sont idéals. La femme doit consulter son fournisseur de soins de santé toutes les 12 à 13 semaines pour l'administration de sa prochaine injection.
Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquents sont les saignements irréguliers et le gain de poids, quoiqu'ils ne se manifestent pas chez toutes les utilisatrices. Certains effets indésirables hormonaux ont été observés mais ils ne se produisent que chez un petit nombre d'utilisatrices.
Saignements irréguliers

Les saignements irréguliers sont fréquents au cours des premiers mois d'utilisation. Certaines femmes n'ont pas de saignements, certaines ont des saignotements, et d'autres constatent des règles plus abondantes. Les saignements diminuent généralement au fil du temps. Au bout d'un an, 50 % des femmes n'auront plus de règles.
Gain de poids

Le gain de poids moyen au cours de la première année d'utilisation est d'environ 2,3 kg (5 lbs). Ce gain peut être attribuable à l'augmentation de l'appétit et de la quantité de nourriture ingérée.
Réduction de la densité osseuse

Il semblerait y avoir une réduction de la densité osseuse chez les femmes qui reçoivent l'injection, diminution semblable à celle observée chez les femmes qui allaitent depuis une période de six mois. La densité osseuse semble revenir à la normale lorsque les injections sont interrompues. Cette perte de densité minérale osseuse est particulièrement préoccupante chez les adolescentes en pleine croissance. L'effet de cette perte de la densité osseuse est inconnu chez les femmes en périménopause ou en post-ménopause. Les utilisatrices de Depo-Provera® doivent s'assurer d'obtenir un apport suffisant en calcium et en vitamine D, soit dans leur régime alimentaire ou sous forme de suppléments vitaminiques, afin de contribuer à la protection des os.
Retour à la fécondité

Le retour à la fécondité est plus tardif avec cette méthode qu'avec la pilule contraceptive. En moyenne, il faut neuf mois à la suite de la dernière injection avant le rétablissement du cycle menstruel régulier.
Son administration

La première injection doit être administrée au cours des cinq premiers jours du cycle menstruel. Elle atteint sa pleine efficacité 24 heures après l'administration. L'injection suivante sera administrée de 12 à 13 semaines plus tard.

Une ordonnance est nécessaire pour recevoir l'injection, laquelle sera administrée par un fournisseur de soins ou une infirmière. Le coût est d'environ 40,00 $ par injection et son efficacité dure pendant environ trois mois.

Voila !

Xy.