Parfois, il arrive qu’il vaille mieux ne pas chercher à comprendre.
Et quand bien même on essaierait, nous ne comprendrions pas.
Alors il vaut mieux lire sans chercher à comprendre et laisser libre cours à son imagination quand à l’interprétation des répliques de ce texte.
Sachez quand même que les deux personnages sont hermaphrodites.
Une réplique par personnage ! L’égalité domine !
Voilà qui explique l’utilisation du féminin et du masculin d’une façon qui peut paraître aléatoire. Compris ? Mauvaise réponse.
Arrête de jouer.
Je joue faux ?
Non, et c’est bien le problème.
Comment ça ?
Mon véhicule est gris. Ta musique est rouge. Tu vois bien qu’il y a un problème.
Je ne suis pas communiste.
Tu es quelque chose de beaucoup plus rare.
Je ne suis pas zazou.
Tu es Alfred Zapakovski.
Si je veux, d’abord.
Ensuite.
Non, pour commencer.
Et pour finir.
C’est fini ?
Certainement.
Arrête.
C’est de la viande.
Cesse.
De ?
Trois.
Mais enfin.
Tu recommences.
Scélérat.
Acc.
Hein ?
Acc.
Scélérat.
Tion.
J’ai compris.
J’espère bien.
Et le but ?
Avec son goal.
La boucle est bouclée.
J’espère bien.
Ca ne va pas ?
Jamais assez.
Tu as une bien grosse trompe aujourd’hui.
C’est parce-que j’ai invité une amie.
Puis-je connaître son nom ?
Oui.
Et bien ?
Et bien oui c’est bien.
Tu as l’heure s’il te plait.
Oui je l’ai, et toi tu l’as ?
J’ai du la laisser traîner quelque part.
Cela aurait-il encore un rapport avec le père noël ?
Il est encore à Rennes.
Quel blafard.
Une vraie blatte.
Plate. L’eau.
S’il vous plait.
Cela va de soi.
Mais enfin où est-ce que le bas blesse ?
Tout ceci est absurde.
Absolument.
Tu confirmes.
Affirmatif.
Tu es idiote.
Et toi idiot.
Tu me tueras.
En effet.
Je meurs.
Ah tu vois. J’ai toujours raison.
Même lorsque tu as torts.
C’est une de mes qualités en effet.
Je t’en fais ?
De quoi donc ?
De l’effet.
Pourquoi pas, c’est peut-être bon.
Ignorant.
Pourquoi tu m’insultes ?
Tout ceci n’a aucun rapport avec cela.
Négatif.
Multiplicatif.
Divisatif.
Négatif.
Faux.
Ah oui, dividende.
Mais ça ne fonctionne pas.
Encore raté.
Un peu comme toi.
Pardon ?
Ne t’excuses pas c’est pas ta faute.
Tu m’as fait peur.
Pas toi.
Tu me rassures.
Je m’assois.
Fais donc.
Don de quoi ?
De tes organes ?
Ils sont la propriété exclusive de la personne sans qui je ne pourrait les avoirs.
Ta mère ?
Non, je ne couche pas avec ma mère.
Nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde.
T’es sur quel canal ?
Le canal carpien.
Quel numéro ?
En effet ! C’est le plus beau !
T’es nul !
C’est clair ! Je ne saurai faire ça.
On s’en doutait.
Se doutait de quoi ?
Doutait de toi.
Qui est à côté de toi ?
C’est moi.
Je le savais. Pourquoi t’as fait ça ?
Je n’sais pas.
L’ennui sans doute.
Ou la passion.
Comme les fruits ?
Si l’on veut.
Bien sûr que je te veux.
Non merci le moule est cassé.
Et comme Moïse écarta la mer en deux, elle écarta ses cuisses.
C’est fin.
Ici, je dirai plutôt mouillé.
Pourtant le temps est sec.
Sec ne rime pas avec sexe.
Je sais.
Quel poète !
Pouêt !
Dis donc t’es vachement poilue !
T’es marrant, l’hiver est parfois rude.
Là, l’entrée va l’être aussi.
Utilise l’autre chemin.
J’ai pas fait poser les chaînes.
Pourtant t’as été explorateur dans le temps.
Sauf que là c’est sans issue.
Alors on fait quoi ?
Baisse le rideau.
C’est mouillé.
Cette fois ci c’est pas moi.
Non, c’est le chien.
Il fait chier.
Faudrait savoir.
Je suis confuse.
La composition du mot le confirme.
Confirme quoi ?
Là-encore.
Remballe la marchandise.
Je ne suis pas bonne ?
T’es du Made In China.
C’est dégueulasse.
Ca c’est vrai. Et en plus moi j’y étais.
Je n’ai qu’une vue de haut.
Penche toi.
Oh mon dieu.
Laisse le en dehors de tout ça.
Toute façon personne ne peut entrer.
Ca c’est bien vrai.
Regarde, y’a une toile d’araignée.
Les coins sombres les attirent.
C’est pas plutôt la touffe ?
Mange ta soupe.
Donne moi du pain.
La vache !
Elle s’est encore sauvée ?
C’est une expression !
C’est où ça ?
Hein ?
Stop.
Dis moi quand ça passe au vert.
Certainement quand ce sera mur.
Laisse ça.
Arrête de lécher.
Pourquoi ?
Parce-que ce n’est pas à toi.
Je pensais que ton corps m’appartenait.
Tu fais bien de parler au passé.
Tu divorces ?
Vorce.
Comment oses-tu ?
Je ne peux l’expliquer.
Explique quand même.
C’est impossible.
Rien n’est impossible.
Patiente.
Qu’est-ce qu’elle a ?
Un objet resté coincé.
Et ?
Elle ne le retrouve plus.
Ca c’est embêtant.
En effet.
Tout ceci est absurde.
Encore ?
Bien plus qu’avant.
T’as compris ?
Et toi ?
C’est personnel.
Moi aussi.
Ben alors.
Oui c’est vrai ça.
Oublie-moi.
C’est fait.
Je t’aime.
Moi non plus.
TSLV.
P.S : C'est un essai, je prévois d'y ajouter une introduction en plus de la didascalie initiale, certainement aussi de changer le titre, et de donner un nom aux deux personnages.
Effervescence (Théâtre absurde) |
1/19 |
08/11/2009 à 16:52 |
J'aime, mais honnêtement, je ne saurai en expliquer les raisons.
Ca me fait penser à Alice au Pays des Merveilles, allez savoir pourquoi..
Bravo mec
Effervescence (Théâtre absurde) |
2/19 |
08/11/2009 à 16:53 |
Effervescence (Théâtre absurde) |
3/19 |
08/11/2009 à 16:55 |
C'est spécial comme genre l'absurde, et c'est ce qui est bien =)
Effervescence (Théâtre absurde) |
4/19 |
08/11/2009 à 18:24 |
On se lasse très vite. Je n'aime pas.
Effervescence (Théâtre absurde) |
5/19 |
08/11/2009 à 19:23 |
Frosties a écrit :
On se lasse très vite. Je n'aime pas.
Idem. Je suis pas arrivé à la moitié.
Effervescence (Théâtre absurde) |
6/19 |
08/11/2009 à 19:28 |
Ouais c'est lourd. Y'a quelques trucs pas mal, mais c'est trop chiant.
Effervescence (Théâtre absurde) |
7/19 |
22/06/2010 à 22:12 |
oh ! j'aime! encore
encore!
Effervescence (Théâtre absurde) |
8/19 |
23/06/2010 à 15:23 |
J'aime beaucoup
Effervescence (Théâtre absurde) |
9/19 |
23/06/2010 à 15:31 |
Bizarrement je n'ai pas décollé une seule fois . J'aime .
Cependant des parties un peu lourdes à Editer .
Ca reste convenable
Effervescence (Théâtre absurde) |
10/19 |
23/06/2010 à 15:33 |
Pas mon truc, désolé.
Effervescence (Théâtre absurde) |
11/19 |
24/06/2010 à 18:53 |
J'aime assez aussi même si un livre entier comme ça serait vite lassant.
A petite dose c'est impeccable
!
Effervescence (Théâtre absurde) |
12/19 |
04/07/2010 à 17:25 |
Chapeau :O t'écris aussi bien que Beckett sue le coup :S
Effervescence (Théâtre absurde) |
13/19 |
04/07/2010 à 17:34 |
"Absurde" ne signifie pas "dénué de finalité". Vladimir et Estragon ont démontré quelque chose de concret même si la forme de leurs propos, raisonnements, gestes.. étaient absurdes.
C'est creux, inconsistant, ça tourne en rond et on n'en retient rien.
Bref, lassant.
Poubelle.
Effervescence (Théâtre absurde) |
14/19 |
04/07/2010 à 17:35 |
Aura xD a écrit :
Chapeau :O t'écris aussi bien que Beckett sue le coup :S
Et toi, (re)lis Beckett.
Effervescence (Théâtre absurde) |
15/19 |
06/07/2010 à 01:15 |
J'ai plutôt bien aimé, je rejoins Yuri sur le fait que ce n'est pas du Beckett, mais tu arrives à faire quelque chose de vraiment pas mal. D'ailleurs on attend pas un second Beckett donc fais ce qui te correspond toi, faire de l'absurde comme cela n'est pas obligatoirement matière à comparer avec B, tu fais un truc qui te ressemble et c'est plutôt cool. J'ai apprécié ce texte, et pour cette fois ci, être en contradiction avec mon prédécesseur, je ne trouve pas forcément cela lassant, malgré les petites longueurs. De plus, on ne lit pas forcément un texte ou un livre pour en retenir quelque chose mais parfois pour passer du bon temps, et c'est ce que tu m'as permis de faire.
Effervescence (Théâtre absurde) |
16/19 |
06/07/2010 à 16:23 |
Whatever Works a écrit :
J'ai plutôt bien aimé, je rejoins Yuri sur le fait que ce n'est pas du Beckett, mais tu arrives à faire quelque chose de vraiment pas mal. D'ailleurs on attend pas un second Beckett donc fais ce qui te correspond toi, faire de l'absurde comme cela n'est pas obligatoirement matière à comparer avec B, tu fais un truc qui te ressemble et c'est plutôt cool. J'ai apprécié ce texte, et pour cette fois ci, être en contradiction avec mon prédécesseur, je ne trouve pas forcément cela lassant, malgré les petites longueurs. De plus, on ne lit pas forcément un texte ou un livre pour en retenir quelque chose mais parfois pour passer du bon temps, et c'est ce que tu m'as permis de faire.
"Avec Beckett, au-delà de Beckett." et pas "Sans Beckett, en deça de Beckett."
Il faut assimiler pour ensuite dépasser.
S'il continue sur cette voie, Free Hugs ne deviendra jamais le second Beckett.
Effervescence (Théâtre absurde) |
17/19 |
06/07/2010 à 17:44 |
ton theâtre est exquis, lol c'est excellent !!!!
Effervescence (Théâtre absurde) |
18/19 |
06/07/2010 à 19:21 |
Yuri_ a écrit :
Whatever Works a écrit :
J'ai plutôt bien aimé, je rejoins Yuri sur le fait que ce n'est pas du Beckett, mais tu arrives à faire quelque chose de vraiment pas mal. D'ailleurs on attend pas un second Beckett donc fais ce qui te correspond toi, faire de l'absurde comme cela n'est pas obligatoirement matière à comparer avec B, tu fais un truc qui te ressemble et c'est plutôt cool. J'ai apprécié ce texte, et pour cette fois ci, être en contradiction avec mon prédécesseur, je ne trouve pas forcément cela lassant, malgré les petites longueurs. De plus, on ne lit pas forcément un texte ou un livre pour en retenir quelque chose mais parfois pour passer du bon temps, et c'est ce que tu m'as permis de faire.
"Avec Beckett, au-delà de Beckett." et pas "Sans Beckett, en deça de Beckett."
Il faut assimiler pour ensuite dépasser.
S'il continue sur cette voie, Free Hugs ne deviendra jamais le second Beckett.
Mais tu ne trouves vraiment rien d'encourageant dans ce qu'il a écrit? C'est peut-être la mise en forme que tu n'as pas aimé ou bien le fond lui-même?
Effervescence (Théâtre absurde) |
19/19 |
06/07/2010 à 20:31 |
Whatever Works a écrit :
Yuri_ a écrit :
Whatever Works a écrit :
J'ai plutôt bien aimé, je rejoins Yuri sur le fait que ce n'est pas du Beckett, mais tu arrives à faire quelque chose de vraiment pas mal. D'ailleurs on attend pas un second Beckett donc fais ce qui te correspond toi, faire de l'absurde comme cela n'est pas obligatoirement matière à comparer avec B, tu fais un truc qui te ressemble et c'est plutôt cool. J'ai apprécié ce texte, et pour cette fois ci, être en contradiction avec mon prédécesseur, je ne trouve pas forcément cela lassant, malgré les petites longueurs. De plus, on ne lit pas forcément un texte ou un livre pour en retenir quelque chose mais parfois pour passer du bon temps, et c'est ce que tu m'as permis de faire.
"Avec Beckett, au-delà de Beckett." et pas "Sans Beckett, en deça de Beckett."
Il faut assimiler pour ensuite dépasser.
S'il continue sur cette voie, Free Hugs ne deviendra jamais le second Beckett.
Mais tu ne trouves vraiment rien d'encourageant dans ce qu'il a écrit? C'est peut-être la mise en forme que tu n'as pas aimé ou bien le fond lui-même?
Non, je ne trouve rien d'encourageant dans ce qu'il a écrit, ni dans la forme ni dans le fond.
Ça m'évoque un enchainement de gags nuls entre un duo sans talent plutôt que du théâtre de l'absurde.
Avec beaucoup de lecture et beaucoup d'entrainement, peut-être, il y arrivera.