Ô truie. Autrui. Cela s'imisce dans les tissus nerveux, fait vibrer les flux sanguins, puis, s'arrache violemment à cet absolu bonheur...
Le problème d'aimer, c'est qu'il faut trouver le juste milieu entre niaiserie et confiance. Ma tête tourne, lentement, je tombe, ne peux me relever. C'était elle, pas moi. Je revois toutes ces images qui chérissaient ma vie, qui lui donnait un sens. Et mes joues ne sont plus sèches, embrumées d'une nouvelle jeunesse. Mon corps aussi, il ne se reconnait plus, la privation l'anéanti. C'était elle, pas moi. L'esthète foetal cherche à s'enfuir, arrêter cette force féline, qui me domine. Dépossédée, je ne suis plus. Sans les autres, je n'ai pas d'existence, sans les autres, on ne vit pas, on ne vit plus. Et le soir, la rancoeur s'échappe, s'enlise dans ma tête, glisse dans ma bouche. Nourriture des autres. Broie mes phalanges, je t'attend. C'était elle, pas moi. Ce soir, tu ne survivras pas.
A quoi bon, c'était elle pas moi...
Esthète |
1/4 |
28/11/2009 à 20:10 |
Pouah, c'est plutôt superficiel, lourd (au niveau stylistique), inintéressant.
Je n'aime pas.
Esthète |
2/4 |
28/11/2009 à 20:12 |
Tralalala moi j'aime pas.
Ton texte a quelque chose d'abstrait certes, mais le fil en lui même ne mène à rien. C'est une structure qui n'est pas si simple à mettre en place car le sujet n'est pas solide donc à part parler vainement ou presque tu ne touche pas le lecteur.
Esthète |
3/4 |
28/11/2009 à 20:14 |
C'est le but en fait, de montrer comment on peut être perdu et ne plus détenir aucune logique dans les moments de désespoir...
Esthète |
4/4 |
28/11/2009 à 20:17 |
Bien justement. C'est pas quelque chose de perdu que tu montres, mais totalement vide de ce qui pourrait laisser croire et même sous-entendre qu'il y aurait quelque émotion logique dans ce qu'on pourrait vivre dans des moments de désespoir.