Quand il arrive dans sa chambre, il jette son manteau de cuir sur son lit machinalement. Sortant ses écouteurs de ses oreilles, l'air du Lamento d'Arianna fait vibrer l'air quelques secondes encore, avant qu'il n'éteigne son lecteur CD. En lançant ses clés sur le meuble télé à sa droite, son regard tombe sur une faible lumière verte. 00:24. C'est ce qu'elle indique. Il s'ébouriffe les cheveux sur sa nuque à la manière de Brad Pitt dans Se7en sur certaines scènes avant de retirer sa chemise.
Dehors la pluie se met à tomber et frappe ses vitres. Le ciel s'éclaire de façon éphémère. Le ciel qui se déchaine lui rappelle le conflit qu'il ressent parfois en lui même. Ce conflit qui lui dit qu'il n'est pas de ce monde. Oh oui bien sûr, il a des amis, bien sûr... Mais voilà, tout ce qui se développe autour de lui, ça le dépasse et quand il se dit que Matrix, ça aura dix ans l'année prochaine, ça lui balance un coup de vieux monumental. Il va sur ses 20 ans et il se sent déjà vieux et périmé. Quand il voit les jeunes de son âge... Et ça picole, et ça fume et ça baise... Comment ne pas se dire qu'on va vite devenir dingue à raison d'au moins un mitage par semaine, dans les périodes creuses. Bien sûr, il fait de même, suit le mouvement, mais pourquoi ? Il sait qu'il ne se respecte pas, mais c'est dans sa nature. la Nature humaine.
C'est dans ces moment là qu'il fait le point sur ses morts passées et ses morts à venir. Il est déjà mort 2 fois, et si tout se passe bien et selon sa vision, il lui reste 2 morts à subir. En quelques sorte il est au début du milieu de sa vie, à 20 ans, il se dit qu'il amorce déjà le début de la fin de sa vie sans l'avoir vraiment sentie commencer. Les études qui lui courent sur le systèmes, les filles qui malgré leur charmes n'égalent pas celle qui l'a quitté, la famille qui l'aime mais qu'il ne fait que voir tous les jours.
Il est étendu dans son lit, à poil, il aime pas dormir avec un truc sur le dos. C'est le seul moment où il se sent libre, les rêves, le seul moment où il veut être pur.
Et là voilà que la banalité gagne, et comme tout texte écrit par un ado, voilà le moment rêvé où le personnage principal, généralement ado lui aussi ou jeune adulte, chope une pilule ou un couteau et se suicide tragiquement dans un enchainement lyrique de mots que l'auteur ne comprend que peu.
Mais non pas ici. Ici, ce blaireau que je n'aime pas, il est normal, tout ce qu'il y a de plus normal. A ce croire seul et différent, il se normalise et se noie dans la masse d'une sorte d'artiste incompris qui ne se reconnaitra jamais. Et comme tout mec normal, non, il ne se fout pas en l'air. En ce moment il attend la fin de la semaine avec impatience, pour qu'une nouvelle démarre. Nouvelle semaine où il sait qu'il pourra voir celle qui ne l'obsède que trop. Même si ce sera surement durant ces soirées où ils pitent jusqu'à 5 heure du mat en comblant les heures de vides par quelques joints. Au moins il sera avec elle et au moins, il se dit qu'il ne vit pas une nouvelle d'ado pré-pubère attardé.
Encore une autre histoire... |
1/3 |
19/03/2008 à 02:54 |
Je n'aime pas.
Je trouve que y'a un peu trop de répétions. Elles sont peut-être voulues, mais ça rend le texte lourd, je trouve.
Puis, trop de références à mon goût.
En fait, c'est simplement le style qui me plaît pas.
Sinon, je changerais "
l'air du Lamento d'Arianna fait vibrer l'air quelques secondes" par "la
mélodie du Lamento d'Arianna fait vibrer l'air quelques secondes.
Je trouve que ça sonne mieux. M'enfin bon ^^.
Tu peux te procurer un dictionnaire des synonymes, aussi, c'est pas super cher
Mais bon, à part ça, t'écris quand même assez bien.
Encore une autre histoire... |
2/3 |
19/03/2008 à 03:13 |
effectivement, ça sonne mieux ^^
Et tout ce qui est dans ce texte est voulu, alors oui après on aime ou pas c'est clair
Encore une autre histoire... |
3/3 |
25/03/2008 à 22:14 |
je trouve ca pas trop mal