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Humain |
Endless |
4 |
04/04/09 à 21:44 |
Texte écrit à la va vite et sensé représenter un état d'esprit précis. Merci de me dire ce que vous en pensez.
Ça commence je ne sais d'où. Ça part dans tout les sens. Ça me trouble. Tant de plis, de rides et d'ondulations sur la surface de la marre. A présent l'eau n'a plus la force de refléter aucune image. Aucune. Et pourtant...
Les pires cauchemars sont les plus obscurs, les moins lisibles, les moins compréhensibles. Là où l'horreur n'a pas de visage. Là où rien n'a plus de visage. Là où on ne se voit plus. Mais où on ne devine que soi avec l'immonde impression que le monde nous regarde. L'état d'âme est une marre qui s'exprime à la surface. Mais c'est là aussi qu'on comprend qu'on perd pied. Et c'est ce genre de prise de conscience qui font que j'ai soudain envie de tout envoyer valser. Parce que perdre la conscience de soi-même est la pire des choses qui puisse m'arriver.
Trop petit pour tenir debout. Trop faible pour comprendre. Trop déboussolé pour se sentir impuissant.
C'est là que le pire arrive : la vague d'eau douce et tiède nous lave le cœur et le cerveau, partent avec elle tout les résidus de sens qui nous restent. L'impuissance atteint des sommets ( de même que le désarroi, l'incompréhension, l'affolement, la surprise, le mépris et la pitié de l'entourage physique deviennent insignifiants et fades, décoratifs, accessoires, comme un effet accompagnant un phénomène, mais une espèce de théâtralisation absurde et éphémère qui ne vous fait ni chaud ni froid...)
Inutile de s'agiter, il vous suffit de rester là à me regarder : rien n'interrompt ma scène. D'ailleurs, je me regarde aussi. Un peu comme à la première personne, un peu à la troisième...
Je ne sais pas si j'ai le courage d'ironiser... Je ne l'ai pas. Finalement, pas. Trop peur des Dieux qui me reluquent. Je suis désolé de ne pas pouvoir (et pour la énième fois, c'est profondément vrai).
Ça finit je ne sais comment. Ça me laisse en naufragé un peu plus loin. Souvent, je me relève. Je marche un peu. Et je souris car j'ai survécu, ou cru survivre ou peut-être que c'est dans l'attente du prochain orage incertain mais inéluctable que je place un sourire... comme un héros ou un imbécile.
Endless |
1/4 |
04/04/2009 à 21:56 |
j'aime bien
Endless |
2/4 |
04/04/2009 à 21:57 |
J'accroche pas.
Endless |
3/4 |
04/04/2009 à 22:02 |
Dommage. Pourquoi?
Endless |
4/4 |
04/04/2009 à 22:35 |
Joli.