Le grand enfant que j'aime.

Alhambra

Le grand enfant que j'aime.

13

19/08/09 à 17:58

[ Un petit texte comme ça, qui me touche personnellement pour ce qu'il raconte, et qui j'espère pourra vous toucher pour la manière dont il est raconté. J'attends vos avis. ]

Ce que j’aime par-dessus tout chez lui, et qui décuple à chaque fois l’étonnement amoureux qu’il sait par tous les moyens me faire ressentir, ce sont ses bras, ses bras la nuit. C’est par ses bras qu’il se métamorphose toujours. Plongés dans la pénombre que l’heure tardive, à laquelle il les propose, offre.
Le jour durant, il est un enfant. Rieur, blagueur, farceur. Il ne s’arrête jamais, l’humour et la taquinerie, la malice, même, l’accompagnent partout où il va. Tout chez lui peut, sait, devenir, en une seconde et à chaque occasion, enfantin. C’est ce qui, en premier lieu, m’a fait tomber amoureuse. Amoureuse d’une blague d’enfant qui se décoche à l’imprévu et qui allonge mon sourire, mon sourire qui quand je lui demande d’arrêter, le convainc qu’il faut continuer.
Mais la nuit, quand nous nous couchons, quand dans l’obscurité, augmentée de l’obsession hermétique avec laquelle je ferme toujours mes yeux, augmentant alors perceptiblement chacun de mes autres sens, oui, quand il offre à mon corps dénudé la protection de ses deux bras, il devient alors un homme. Et cela me touche, à chaque fois. J’adore cette transformation insensée. C’est le même, mais quand nous nous confions nos corps, quand il prend soin de moi, par ses caresses, du bout des doigts, quand il me frôle du long de ses grands bras, forts, puissants, doux, il devient mille fois plus vieux, mille fois plus fort, infiniment plus beau. Et à chaque fois, je retombe amoureuse, à chaque fois c’est une nouvelle jeune fille, vierge de tout, qu’il effleure. D’une main solide sur ma petite épaule, d’une main qui sans que ce soit prévisible se mêle à mes cheveux, touche délicatement, doucement – ce mot a été créé pour nous, c’est sûr – ma joue alarmée, je frissonne, je tremble, mon cœur s’affole. Et chaque nuit, chaque nuit à ses côtés, je me sens femme, aimée, je me sens belle.
Le matin, je me réveille sous son regard amoureux, et tout de suite, il sait me faire rire ; et moi, dans les bras de l’homme, mais sous le regard de l’enfant, je ne sais plus où donner de la tête.

Alhambra  

Le grand enfant que j'aime.

1/13

19/08/2009 à 18:08

Oderlin  

maguii  

Le grand enfant que j'aime.

4/13

19/08/2009 à 18:37

chanceuse
c'est beau.

Devilish  

Frosties  

Alhambra  

La Justice  

Le grand enfant que j'aime.

11/13

21/08/2009 à 10:46

J'aime bien. L'histoire est banale mais la façon dont tu l'écris la rend magique.
C'est beau l'amour n'empêche xD. C'est ce que je me dis quand je lis ton texte

Lemon_Cake  

Le grand enfant que j'aime.

12/13

21/08/2009 à 17:22