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Confetti |
Esquisse. |
5 |
13/10/09 à 23:27 |
Ceci n'est pas pour une quelconque Amelie Juliette B., non. Et j'ajoute une référence à ChloeLa même.
C'est écrit sur le coin d'une feuille lors d'un cours de bio sur le phénotype drépanocytaire et tout.
Alors d'abord, je voudrais des avis, et des conseils pour faire de ce truc un texte. J'ai eu des problème de vocabulaire sur les mots que j'ai soulignés, j'veux savoir si ça choque, et si oui, par quoi seraient-ils remplaçables.
Ensuite je cherche à savoir si, vous aussi vous avez des passes où tout est flou, où tout va très vite, où on ne sait pas si on est heureux ou malheureux, énervé ou non, fou ou non. Et ça m'interresserait de savoir donc ce qu'il se passe aux niveau des sens, des sensations, des sentiments.
C'est ce matin, comme tous les matins que je me levai. Et comme chaque matin il était 5h45. Il faisait moins jour que d'habitude, il y avait plus de nuages, et mes yeux étaient exceptionnellement cernés. Le café était trop sucré, il avait perdu de son amertume. Les biscottes de leur craquant. Et je mis mes chaussures. Je passai devant le grand miroir de l'entrée. Ces chaussures, là, qui avaient toujours été mes préférées, elles ne m'allaient pas, ou plus. Pas ce jour là. Je tournai les talons et passai l'entrée. Le trajet dura des heures, les rues me paraissaient totalement désertes, et les trois-quatre kilomètres s'étaient transformés en une traversée complète de la ville.
Puis arrivée au campus, traversant le grand hall, je ne regardais rien, ni personne, je voyais. Je me sentais comme imperceptible. C'était un jour complètement dénué de tout espace-temps. Où personne ne devait rien savoir, sauf moi. Tout allait à cent à l'heure. Je ne captais rien et je n'avais envie de rien.
Tu m'avais dit la veille, que tu partirais.
Ah aussi, dans le passage " je me sentais comme imperceptible ", j'aurais pas voulu dire ça. D'abord je voulais dire " invisible ", et je voulais dire que je n'avais plus le sentiment de masse, de poids. Comme s'il y avait mon corps ici et mon esprit loin ailleurs. Je sais pas si je me fais comprendre.
Oui c'est ça que je veux savoir. Vous arrive-t il d'avoir perdu votre esprit ?
Esquisse. |
1/5 |
13/10/2009 à 23:30 |
Ou alors je suis schizo.
Esquisse. |
2/5 |
13/10/2009 à 23:32 |
Y'a plusieurs choses qui me chiffonnent dedans, mais comme j'ai pas le temps de répondre plus en détails là je m'étalerai plus demain.
Esquisse. |
3/5 |
14/10/2009 à 10:07 |
s'il m'arrive de perdre l'esprit mais tout le temps tout les jours et j'adore ça !
nan je ne souffre d'aucune pathologie mental !
Je crois savoir ce qui qui chiffonne Frosties c'est que tu es sensé exprimer ce que tu ressens mais ! tu ne fais qu'une description des choses et c'est un peu ... vide généralement dans ce genre d'état on compare on fait des métaphore on utilise un vocabulaire spécifique ( bon aprés c'est mon avis ) cependant la description montre que ce que tu ressens a un impacte sur ta façon de percevoir les choses mais sa rend les choses un peu morte en quelque sorte certe sa instaure une sorte de distance mais si j'avais un conseil à te donner essaie de transposer ce que tu ressens aux choses, ne cherches pas à rester formel laisse toi aller en gros !
^^
Esquisse. |
4/5 |
14/10/2009 à 13:35 |
MarynLa a écrit :
Ou alors je suis schizo.
Non non non.
J'te cause par Mp.
Esquisse. |
5/5 |
15/10/2009 à 21:18 |
Pour le mot imperceptible, tu peux le dire comme tu voudrais en plusieurs mots.
Je me sentais rêveuse // je me sentais hors de moi, mon esprit (rêvassait / s'en allait).
Sinon tu as quelques problèmes de conjugaison ;)
Pour le mot craquant, craquant c'est niveau physique, je trouve quelqun craquant
au niveau des aliments, ce serrait plutôt : croquant.
( je suis pas sur! )
Et pour ta question oui souvent, je suis du genre à penser à tout et à rien dan ma tête, je suis en classe et hop je pense à quelque chose qu la prof à dit, et je pars sur une autre. Et c'est justement énorme de voir qu'on peut partir d'un sujet complètement opposé à ce qu'on pense au final.
Un jour avec notre prof de géo on parlait de tout et de rien, on est parti des champs pour aller vers les cochons, pour parler de l'Amérique et ensuite de la Belgique.
Là mon exemple est pas flagrant, mais des fois c'est énorme...