Il était une fois une marionnette...

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*Gaby*   Il était une fois une marionnette... 7 05/11/09 à 22:56

Juste un petit texte écrit il y a quelques temps... des avis des remarques des critiques, dites moi ce que vous en pensez ! Smile


Il était une fois une marionnette... sur le théâtre de la vie


Je suis assise au bord de ce lac gelé, dans les bois le silence résonne, me raisonne… Elle ne viendra plus maintenant. Cela fait trois jours que je suis dans l’attente, latente…

Un si un « peut-être », un mot auquel je m’étais raccrochée, que j’avais transformé en certitude et qui désormais se transforme en maux. Un mot qui anéanti, un mot qui détruit, un mot qui tue le « tu m’avais promis ». Un mot rouge, un mot bleu un mot gris…
Un gris-bleu nuancé de rouge à la manière du poison qui se répand dans mes veines… Névrose de mon corps de mon cœur, il a pénétré mon intimité, il est entré à l’endroit secret, celui où je renfermais toutes ces vérités… A la façon d’un Harry Potter remixé, j’ai ouvert la Chambre des Secrets.

Une larme est tombée, je ne l’ai pas sentie couler. Puis une autre, une autre et encore une autre… Tel un torrent sous l’orage, le lit dévastateur de mes larmes enfle de plus en plus. C’est la période des crues, il fallait bien que ça déborde…
Besoin de me vider pour arriver à me relever… Je dois faire sortir tous ces mots, ces vilains maux. Et pour cela nul besoin de plume et de papier… Une lame suffit. Un sourire triste sur les lèvres, je commence à faire couler mon encre, je m’imprègne de son odeur, j’admire sa couleur. Le poison a déjà fait son chemin, mon sang rouge n’est plus, d’un violet bleuté il est devenu.

Vois ce que tu as fait… Tu as abusé de moi, de mon amour pour toi, sans le savoir, tu t’es jouée… La passion est destructrice, je te voue une admiration sans fin, quoi qu’avec faim… Faim de toi, de ton corps, de ton cœur, de tout ton être…
Je voulais te posséder, te voler à ta vie pour que tu m’appartiennes. Je ne te voulais que pour moi, pouvoir de garder jalousement, t’avoir à jamais à mes côtés.
Si seulement tu avais compris la force de mes sentiments, tel pégase j’aurais déployé mes ailes, sur mon dos je t’aurais portée, protégée, et vers d’autres cieux nous nous serions envolées…
Nous, toi et moi, ensemble…



Mais ces rêves ont prit fin bien trop tôt, car c’est toi, oui toi qui m’as volé ma vie… Tu as fait semblant de ne rien voir je le sais, tu savais tout mais tu ne voulais pas l’accepter, tu t’es dit que ça serait vite oublié…. Tu avais tort.
C’est moi qui t’appartient, je te suis attachée à jamais. Plus que de l’amour, plus qu’une passion, tu es mon obsession. Je ne passe pas une journée, une heure, une minute une seconde sans penser à toi. Tu m’as volé mon esprit, tu me contrôles, toujours sans le savoir… Je suis un pantin une marionnette, et chaque jour tu en agites les baguettes.
Mais les fils commencent à s’emmêler, mes bras et mes jambes ne répondent plus, tout se mélange… Et toi, tu ne vois toujours rien. C’est sûrement normal, puisque je fais tout le temps en sorte de te sourire, de t’aider et de t’obéir. Je te suis fidèle, tu sais…
Aujourd’hui est mon dernier jour sur scène à tes côtés, ce sera ma dernière pièce, mon unique chance de donner mon coup de théâtre. J’y suis déterminée. J’ai revêtu mon plus beau costume pour ce dernier jour, celui qui brille et qui te plaît tant… Le moment est arrivé, c’est à la prochaine réplique que tout va se jouer. Oui, je ne crois pas si bien dire…Je m’apprête à m’élancer, à parler à avouer, et c’est là que les fils cassent ! Je suis perdue, en boule sur ce sol si froid, bras et jambes enchevêtrés… Je ne crois plus en rien hormis à la fin, et c’est là que tu interviens. Tu me prends dans ta main, me remets à l’endroit. Quel espoir ! J’y crois, oh oui j’y crois que tu vas me réparer, me refaire toute belle et de nouveau prête à jouer !
Et c’est là que tu me donnes le coup fatal… au lieu de ton atelier, on se dirige vers le grenier. Je n’ai pas le temps de comprendre ce qui m’arrive que tu m’as déjà déposée dans un vieux carton poussiéreux.
C’est à peine si je t’ai entendue murmurer ce petit mot, « adieu »…
J’étais usée, je suis tombée, je me suis cassée et tu ne m’as pas aidée à me relever…Tu as choisi de me remplacer, de m’oublier… Tu es humaine, tu es grande et tu peux faire plus de choses que moi. Cela ne te posera pas problème de trouver mieux que moi dans ce joli magasin qui a ouvert au coin de la rue… Tu peux passer à autre chose, comme ça, sans montrer la moindre émotion, après tout ce qu’on a vécu ensemble… Tu es libre de faire ce que tu veux.
Moi, je suis en bois. Si je bougeais, c’était grâce à toi.
Si je jouais, c’était grâce à toi.
Si je parlais, c’était grâce à toi.
Si j‘étais applaudie par les enfants, c’était grâce à toi.
Si je changeais de costume, c’était grâce à toi.
Si je voyageais, c’était grâce à toi.
Si je me suis fait des amis, c’était grâce à toi.
Si j’ai eu de grands rôles, c’était grâce à toi.
Si j’étais heureuse, c’était grâce à toi.
Si je suis morte, c’est grâce à toi,
Mais si tu m’avais aimée, je ne le serais pas…
C’est donc bien toi qui m’as tuée, car je n’étais qu’un objet pour toi, alors que toi, tu représentais tout pour moi…


Dans l’ancien temps, j’étais un pantin. J’ai vécu, j’ai grandi et j’ai évolué à tes côtés.
Aujourd’hui, je suis humaine. Je t’ai retrouvée, et je t’aime toujours autant. Mais je ne peux toujours pas te le dire… Mes lèvres se ferment dès que je t’approche, les mots ne veulent pas sortir, franchir la barrière du temps. Mon corps se fige et je n‘arrive plus qu‘à te sourire et t‘écouter parler de toi, ta vie, tes années passées et ton présent, sans jamais évoquer ce petit pantin avec qui tu as partagé tant et tant pendant toutes ces années...

Et c’est ainsi que, grâce à toi, je suis devenue une grande comédienne et que j’ai appris à jouer un rôle à la fois merveilleux et triste à en mourir, celui d’une jeune fille amoureuse, moi, sur la Scène Nationale du Théâtre de la Vie…

03/07/09
Gaby

Il était une fois une marionnette... 1/7 05/11/2009 à 22:59
Dormir
Il était une fois une marionnette... 2/7 05/11/2009 à 23:05
Bonne nuit Mr. Green
Il était une fois une marionnette... 3/7 05/11/2009 à 23:07
Le début est plutôt bien, je trouve.
Puis ça devient trop long, trop lourd, on retombe dans des clichés. Et puis finalement c'est vraiment trop trop long, et j'ai l'impression que tu te répètes. En fait ça a commencé à m'enerver au moment où y a le stéréotype de la fille déprimée qui se taille les veines.
C'est dommage, je trouve que c'était plutôt bien parti.
Il était une fois une marionnette... 4/7 05/11/2009 à 23:11
D'accord je prends note pour la prochaine fois, merci ^^
Il était une fois une marionnette... 5/7 05/11/2009 à 23:25
Rien que la structure du texte me laisse perplexe.
Tu commences par quelques paragraphes correctement aérés, structurés, c'est plutôt joli et agréable à lire...
Et là on tombe sur un énorme paragraphe, confus, une sorte de fouillis d'émotions maladroitement transcrites.

Je prends un exemple :

Aujourd’hui est mon dernier jour sur scène à tes côtés, ce sera ma dernière pièce, mon unique chance de donner mon coup de théâtre. J’y suis déterminée. J’ai revêtu mon plus beau costume pour ce dernier jour, celui qui brille et qui te plaît tant… Le moment est arrivé, c’est à la prochaine réplique que tout va se jouer. Oui, je ne crois pas si bien dire…Je m’apprête à m’élancer, à parler à avouer, et c’est là que les fils cassent ! Je suis perdue, en boule sur ce sol si froid, bras et jambes enchevêtrés…

Tu as mis tout ça dans un seul et même bloc alors que ça aurait mérité de la clarté, pour laisser au lecteur le temps de respirer. Tu vois, si on reformule le paragraphe ainsi :

Aujourd’hui est mon dernier jour sur scène à tes côtés, ce sera ma dernière pièce, mon unique chance de donner mon coup de théâtre. J’y suis déterminée.

J’ai revêtu mon plus beau costume pour ce dernier jour, celui qui brille et qui te plaît tant…
Le moment est arrivé. C’est à la prochaine réplique que tout va se jouer. Oui, je ne crois pas si bien dire… Je m’apprête à m’élancer, à parler, à avouer...
Et c’est là que les fils cassent ! (le temps de lecture s'arrête un instant, la scène reste en suspens)

Je suis perdue, en boule sur ce sol si froid, bras et jambes enchevêtrés…


Ça donne, à mon sens, beaucoup plus de sens, d'émotion, de cohésion à la situation décrite et vécue, non ?

Le second paragraphe du texte, tel que tu l'as écrit, ne réussit pas à me tenir éveillé. La suite reste dans ce plan. C'est dommage.
En résumé, retravaille tout ça, c'est loin d'être immonde. Smile
Il était une fois une marionnette... 6/7 05/11/2009 à 23:40
Je crois que j'ai compris ce que tu m'expliques, c'est ce qui ressort des commentaires que j'ai eu ici et ailleurs.

une sorte de fouillis d'émotions maladroitement transcrites.

En relisant oui je suis d'accord, mais en général quand j'écris c'est sous le coup d'une forte émotion justement, une espèce d'empreinte, de trace d'un instant vécu, et je ne tiens pas à le modifier. C'est un morceau de temps emprisonné que je veux conserver.

J'ai longtemps hésité avant de poster sur SE, car j'écris avant tout pour moi et non pour les autres. Plutôt pour me vider la tête que pour faire joli.

Mais merci Mello d'avoir pris le temps de me lire et me faire part de tes impressions et suggestions Smile
Il était une fois une marionnette... 7/7 07/11/2009 à 20:48
Je rejoins Guethenoc, j'ai vraiment failli m'endormir en plein milieu de ton 'texte'. En fait, pour tout t'avouer j'ai décroché à partir de la quatrième ligne. C'est le même problème que dans ton autre topic, on s'ennuie tout au long de la lecture, t'apportes rien de nouveau, tu le traites même pas d'une manière originale, toujours les mêmes lieux communs, les expressions qui reviennent tout le temps, etc.
Ah aussi ce que j'ai ressenti c'est que le style que tu employais dans le texte ne te convient pas du tout (à mon sens en tout cas), que tu ne le maîtrises absolument pas et qu'au lieu de l'alléger et de le rendre agréable avec ses rimes notamment ne fait que l'alourdir encore plus.
Bref, je n'aime pas.
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