existantiallisme

je vais chercher une definition ... dans quelque minute je suis a toi =)

ok... je vois tres superficielement de quoi il sagit... tu peux approfondir et donner le lien que tu donne a cette philosophie avec les gouts musicaux ?

le lien avec la culture en général.
Si tu veux, comme souvent, l'existantiallisme est un courant politique qui va donenr naissance à un courrant culturel, que tu retrouves donc en peinture, en littérature (beaucoup chez Proust) et surrement dans la musique, mais je m'y connais aps assez ^^

la théorie inverse n'existe pas à ma connaissance ;-)
si tu veux en savoir plus: "l'existantialisme est un humanisme", Sartre

extrait of my blog (résume ma position)


L'existentialisme, principe de base et critique.
Avant de nous attaquer à l'épineux dossiers, tentons de mettre les choses au clair: je n'ai ni la prétention de critiquer L'existentialisme dans les moindres recoins ni celle de le faire avec justesse. C'est juste un avis express, à 0.35€, et son petit gobelet brûlant – le sucre en moins. Je me baserai ici uniquement sur L'existentialisme est un humanisme de Sartre.


L'existentialisme est, pour faire simple, une doctrine philosophique, basé sur le principe Sartrien: « L'existence précède l'essence », c'est à dire que l'on se défini après avoir vécut. On peut dès lors délimiter les axes principaux:

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la liberté de choix: chacun agit selon soi-même et engage la Terre entière dans ses décisions. Par exemple, si je choisis d'adhérer à tel ou tel parti politique, j'engage non seulement moi mais aussi vis à vie de tous les militants et ce dans un but précis. Bien sûr, je pourrais décider de n'adhérer à aucun parti, mais cette voie est aussi un choix propre à moi-même . Je suis donc entièrement responsable de cette décision, et à travers ma simple vie de celle de tous mes concitoyens.
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L'être se définit par ses actions: un homme est lâche parce qu'il commet des actes lâches. Il n'a par conséquent aucune excuse. Exit les « j'ai agit par passion » - cette excuse tend à renier la liberté de choix, et donc placerait l'individu sous les traits d'un sous-homme -, exit les « c'est à cause de la circonstance ».

J'avoue, cette définition de l'existentialisme est tellement extrapolée et simplifiée que l'on pourrait m'accuser d'en dénaturer le propos. J'ai simplement extrait l'essence de la réflexion, celle, primaire, d'où tout découle. Un lecteur attentif saura lui même trouver de plus amples renseignements.


Nous voilà donc arrivé au moment où, tel un dictateur régnant sur son univers, je vais vous imposer quelques réflections, et surtout contestations. Disons qu'au premier abord, d'existentialisme parait intéressant et même sympathique mais, qu'ensuite, il entraîne vers une vision du monde erronée. Après tout, la Philo n'est-elle pas la recherche du vrai?

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lorsque Sartre dit que l'humain se définit uniquement par ses actions, j'émets une réserve: il m'est arrivé de connaître quelqu'un commentant des actes racistes pour impressionner. Peut-on le taxer de raciste? L'est-il seulement? La pensée serait l'unique différence face aux animaux, or c'est elle que Sartre remet ici en cause.
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De même, je distingue le reflet de la personnalité et l'être lui même. Nous ne sommes pas perçu tels que nous sommes réellement. Ainsi beaucoup de gens pensent que je suis associable, chiant et suicidaire. Ce n'est pas le cas. Sartre oublie donc la subjectivité qui nous mène parfois à des qui-quiproquos gênants, cette différence entre le Moi intérieur et le Moi extérieur.
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Arrivons en maintenant à la liberté de choix. Elle est sensé selon cette doctrine être le propre de l'humain, donc un droit fondamental et inaliénable. Mais prenons une décision aussi banale que le style de musique écouté. Quelqu'un habitant en banlieue aura plus de chances de tourner vers le hip hop qu'un habitant du centre de Paris. Pourquoi? L'image médiatique et culturelle que renvoient certains milieux influe sur notre être. Certes, il y a choix, mais il n'est pas égalitaire.
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Sur le même principe, l'homme ne choisit pas de devenir riche ou pauvre. Ce ne sont pas ses actes qui permettront non plus de le définir comme tel, c'est seulement un constat. Appliquer ici cette doctrine reviendrait à dire « si il est un chômeur, c'est de sa faute ». Et cela, je ne peux l'accepter.
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L'Humain naît libre, c'est la société qui le corrompt. Même chose pour les choix: on ne peux par toujours décider, mode de pensée et way of life oblige.
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L'identité sexuelle: je ne pense pas que l'on choisisse de devenir hétéro, gay, bi, ou tout ce que vous voulez – pas plus que nous naissons avec ces tendances. Ce qui met en évidence le fait que nous sommes constamment influencés et non responsables de certains choix dans notre existence.


L'existentialisme est donc pour moi un beau discours, mais peu convaincant. Néanmoins, si quelqu'un peut répondre ici à mes interrogations, qu'il le fasse – par pitié. Ne me sentant finalement pas si bien dans mon costume de dictateur – l'étiquette me gratte un peu trop -, je publierai les réponses...


Antoine