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YannisAdkins |
Existence |
29 |
31/03/13 à 01:25 |
Il faut que je vous pose une question existentielle, à laquelle j'ai déjà ma propre réponse; mais je pense que ça pourrait être intéressé de connaître les votre.
Est-ce que vous croyez au Bonheur ? Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ? Si peut-être, pourquoi ?
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Existence |
21/29 |
31/03/2013 à 23:32 |
le bonheur n'existe que si les facteurs amour, découverte, plaisir et bonne humeur sont d'actualité.. sinon, cela n'est pas du bonheur pour moi..
Donc, pour répondre à ta question, je crois au bonheur.. mais pas comme on le prétend.. c'est à dire que si un seul de ces facteurs est présent, j'appelle pas sa être heureux.
Sinon, je ne crois pas réellement au bonheur.. car c'est juste quasiment impossible d'avoir ces 4 facteurs ensemble.. mais pour moi, le simple bonheur qui me fait animé, est celui d'aider et de donner.. car il me remplis de joie et me fait vivre jiours après jours.. que l'on profite de moi ou non, ce n'est pas ce qui m'importe, ce qui m'importe, c'est d'avoir agis et fait une bonne action dans ma vie pour changer ce monde que je déteste amèrement..
Existence |
22/29 |
31/03/2013 à 23:44 |
AmericanIdiote a écrit :
YannisAdkins a écrit :
AmericanIdiote a écrit :
Seuls les ignorants sont heureux. Oui, j'y crois.
J'suis plutôt d'accord avec toi. Contre-argument : vu qu'ils sont ignorants, ne crois-tu pas pas plutôt qu'ils PENSENT être heureux, sans l'être réellement ?
Inévitablement. Lorsque l'on ignore toutes les misères du monde, il y a peu de raison d'être malheureux.
Par conséquent, tout bonheur ne serait qu'apparence ? C'est discutable.
Bien-sûr, ce n'est qu'apparence ! Pour preuve : les ignorants sont heureux; les plus savants, suicidaires.
Existence |
23/29 |
31/03/2013 à 23:47 |
detect a écrit :
le bonheur n'existe que si les facteurs amour, découverte, plaisir et bonne humeur sont d'actualité.. sinon, cela n'est pas du bonheur pour moi..
Donc, pour répondre à ta question, je crois au bonheur.. mais pas comme on le prétend.. c'est à dire que si un seul de ces facteurs est présent, j'appelle pas sa être heureux.
Sinon, je ne crois pas réellement au bonheur.. car c'est juste quasiment impossible d'avoir ces 4 facteurs ensemble.. mais pour moi, le simple bonheur qui me fait animé, est celui d'aider et de donner.. car il me remplis de joie et me fait vivre jiours après jours.. que l'on profite de moi ou non, ce n'est pas ce qui m'importe, ce qui m'importe, c'est d'avoir agis et fait une bonne action dans ma vie pour changer ce monde que je déteste amèrement..
Changer le Monde au détriment de toi-même, où est l'intérêt ?
Existence |
24/29 |
01/04/2013 à 06:15 |
On peut être heureux de pas grand chose, même rien qu'un instant juste en mangeant quelque chose qu'on adore ou embrasser la personne qu'on aime.
Après le bonheur à long terme est sans doute plus difficile à atteindre mais je pense qu'en vivant au jour le jour, il est possible de le trouver, mais encore une fois avec des moments de redescente sur terre.
En fait je pense que pour être réellement heureux il faut être égoïste: Ne pas voir les problèmes des autres et ne penser qu'à son petit bonheur personnel.
Mais après je ne sais pas si j'aurais envie d'être toujours heureuse. Ça doit être ennuyant à la longue...
Existence |
25/29 |
01/04/2013 à 11:41 |
On ne peut pas être heureux dans un milieu où les valeurs ne sont pas, et où on ne se rend pas compte que l'argent se gagne et qu'il faut travailler.
Ah, les généralités très subjectives qui dépendent essentiellement de l'individu. Les valeurs sont quelques choses de propre à chacun, j'aimerais bien que tu me donne un milieu où aucune notion de valeur n'existe, je trouverais ça très intéréssant.
Donc avant que le travail tel qu'il est aujourd'hui et l'argent arrivent, le bonheur n'existait pas ? Donc le bonheur est une création humaine, chacun est donc libre d'admettre que son aboutissement ou sa recherche est une fantaisie, donc l'existence à un intérêt tout autre et à ceux qui ni l'existence du bonheur et l’intérêt dans celui ci se retrouve donc avec une valeur de l'existence complètement opposé à ceux qui cherche l'idylle via un accomplissement heureux de sa soit disant existence. Hmm, je crois que je commence à trouver des arguments à l'ultralibéralisme là !
Existence |
26/29 |
01/04/2013 à 12:33 |
Rei a écrit :
On ne peut pas être heureux dans un milieu où les valeurs ne sont pas, et où on ne se rend pas compte que l'argent se gagne et qu'il faut travailler.
Ah, les généralités très subjectives qui dépendent essentiellement de l'individu. Les valeurs sont quelques choses de propre à chacun, j'aimerais bien que tu me donne un milieu où aucune notion de valeur n'existe, je trouverais ça très intéréssant.
Donc avant que le travail tel qu'il est aujourd'hui et l'argent arrivent, le bonheur n'existait pas ? Donc le bonheur est une création humaine, chacun est donc libre d'admettre que son aboutissement ou sa recherche est une fantaisie, donc l'existence à un intérêt tout autre et à ceux qui ni l'existence du bonheur et l’intérêt dans celui ci se retrouve donc avec une valeur de l'existence complètement opposé à ceux qui cherche l'idylle via un accomplissement heureux de sa soit disant existence. Hmm, je crois que je commence à trouver des arguments à l'ultralibéralisme là !
Justement quand tu n'as pas la valeur du travail et de l'argent et que tu vis ta vie grâce à l'argent de tes parents, j'ai du mal a me dire comment on peut trouver son bonheur dans la dépendance financière qu'on a envers ses parents. Dans mon milieu scolaire, j'en croise des gens comme ça.
Non, j'ai donné la notion de bonheur à mes yeux dans notre société. D'où le " Dans une société de consommation, capitalisée ". Si on ne vivait dans un monde pareil, je pense que la pensée épicurienne sur les désirs se rapprochent plus de ma vision du bonheur. Sauf que maintenant on ne peut plus se contenter que des besoins primaires sans avoir le luxe de choisir.
C'était ma conception, le bonheur c'est une notion subjective. Tu n'es pas obligé d'y adhérer. J'ai employé la 3e personne, mais je le prenais plus pour moi.
Existence |
27/29 |
01/04/2013 à 15:35 |
La conception épicurienne, cette ascèse
Je sais pas si tu mesures vraiment la portée de "se limiter aux besoins primaires"
Plus de sexe, plus de bons repas, plus de tabac, plus de folies
Bon sinon ce topic me fait penser à une citation lue il y a peu, et je ne peux pas résister à l'envie de vous la mettre :
« Le bonheur est un mot qui n’existe pas dans la langue des Alakalufs, ni aucun vocable similaire. On a faim ou on est rassasié, on est malade ou bien portant, on a chaud ou on a froid, on se serre les uns contre les autres sous la peau de phoque, dans la hutte, et de cette chaleur animale de la chair naît une sorte d’apaisement de l’âme qu’on partage sans l’exprimer. Mais le bonheur ? On rit quelquefois, on chante, mais comme cela ne dure jamais et se paye ensuite chèrement, les Alakalufs ne l’ont pas défini par un mot. En revanche ils en ont cent pour exprimer l’angoisse. »
Jean Raspail,
Qui se souvient des Hommes
Existence |
28/29 |
01/04/2013 à 16:16 |
Si on avait pas connu tous ces "vices", on pourrait vivre sans. (Oui c'est logique mais bon, le tabac on peut s'en passer quand même ... ) Ayant voyagé dans des pays non occidentalisé et cotoyé des familles très modestes, j'ai pu constater qu'avec peu de moyens, ils arrivaient a vivre heureux. La société dans laquelle nous vivons nous créer un manque de choses qui nous entourent.
Quant au sexe, je le considère comme un désir naturel car selon moi il est encré dans l'amour. Oui je ne suis pas dans l'optique de l'amour platonique. Ou alors cet amour platonique je le considère plus comme une relation amicale.
En tout cas, la façon dont je vis me rend heureuse.
Existence |
29/29 |
02/04/2013 à 22:14 |
Pour moi le bonheur complet est impossible. On peux avoir une sensation de bonheur entier, mais c'est dans la nature humaine de vouloir toujours plus, que ça soit matérielle ou émotionnelle.
Mais cela n'empêche pas d’être heureux, on peux être heureux, en ayant toujours un manque en soie mais vivre parfaitement avec, et accepté la ville telle qu'elle est.