"Hendy, joue un peu piano pou moin si te plait", lui demande sa petite cousine.
lui, jouait du piano, mais il entendait un violon...
ses doigts touchaient à peine le piano, mes ses mains caressaient le violon.
Il revoyait le visage de celle que le ciel lui a interdit.
Son coeur battait, mais pas de passion, il battait de souffrance, que cela fusse spirituellement ou physiquement.
Il ne pensait rien mais ressentait tout.
Sous cette mélodie certes mélancolique et triste mais tout de même douce, sa petite cousine s'était endormie, insouciante de la souffrance de son cousin.
Hendy arrêta de jouer et se sentit coupable d'égoïsme, il avait l'impression qu'il avait abandonné sa cousine, or celle-ci voulait justement rester avec lui, même en sommeil, du moment que son grand cousin n'était pas seul. Il la couvrit et se remit à jouer.
Il voyait tout, ce regard subtil, cette chevelure vertueuse, ce doux sourire, ce visage divin et il sentait même ce parfum envoûtant.
Son coeur le martyrisait tant mais pourtant, ses larmes resteront sûrement prisonnières de son coeur pour toujours.
Il se demandait pourquoi le ciel l'avait mis sur son chemin si ce n'était que pour lui faire vivre une totale désillusion ayant pour conséquence une blessure encore plus profonde que les autres blessures. Cette blessure qui, malgré elle, est subtile, avait réveillé, voire les aggraver, les autres blessures presque cicatrisées...
Pourquoi devait-il n'être qu'un martyr de la vie ?
Condamné à souffir pour toujours, mais ayant la folie de croire encore en un espoir de trouver un saint graal dont il ne connaît ni le contenu ni la nature.
Mère thérésa avait écrit un beau poème sur la vie, l'auteur l'admire mais ne peut s'empêcher de trouver ce poème vain.
piano et violon expriment la même chose |
1/3 |
09/06/2007 à 08:27 |
... ?
piano et violon expriment la même chose |
2/3 |
09/06/2007 à 10:22 |
J'adore ton écriture. C'est un peu surréaliste et mystérieux.
piano et violon expriment la même chose |
3/3 |
09/06/2007 à 18:07 |
merci