Une histoire qui me touche personnellement, que je veux partager avec vous.
Ces temps-ci on me demande si je vais bien, je suis toujours étonnée de cette question, ne voit-on pas sur mon visage mes cernes, ne voit-on pas qu'il n'y a plus rien dans mon ventre ?
Je vais répondre ici, par ce que j'en ai besoin, par ce qu'il faut que je le dise, que cette vérité m'étouffe. Par ce que oui, je ne vais pas, j'essaye de me convaincre que tout va bien, de le montrer aux autres. Mais à quoi bon, je le sais d'avance, les gens ne comprendront pas, j'ai déjà tenté avec des proches d'en parler, mais ceux ne sont que des conseils, des conneries que je ne supporte pas entendre. Mes proches ont l'air si heureux que je me sois fais avorter, je ne comprends pas leur joie, j'allai mettre un enfant au monde. Oui, je souffre, j'ai perdu un bout de moi, j'ai perdu la chair de ma chair, j'ai tué mon enfant, l'ai laissé finir dans les égoûts. Mais si non, oui je vais plutôt bien.
Comment puis-je passer au dessus de cette souffrance quotidienne, si vous saviez comme elle me ronge le ventre ! J'aimerai tellement avoir mon petit ventre de femme enceinte de 4 mois que je devrais actuellement avoir. J'aurai du savoir le sexe de mon bébé ce mois-ci, je ne sais pourquoi, mais je suis persuadée que c'était une petite fille. Mon bébé aurait du naître mi avril, au commencement du printemps, je l'aurai emmené goûter cet air pur, lui aurait fait découvrir ces fleurs et ces odeurs ennivrantes, aurait laissé quelques rayons caresser son petit corps, lui aurait offert mes bras s'il aurait eu encore trop froid. Vous vous rendez compte, et encore aujourd'hui j'ai l'impression d'être enceinte, cela me fait moins mal de rester aveugle et de ne pas revenir dans cette réalité qui a brûlé mon coeur et mes rêves. Je ne trouve personne à qui parler de tout ça, ceux qui n'ont pas vécu cela ne peuvent comprendre, ne peuvent pas ressentir cette douleur, ce manque qui se creuse en moi, cette souffrance d'avoir perdu un enfant.
J'ai porté, senti et vécu avec mon bébé pendant deux mois, en deux moix, j'en ai eu le temps de m'en imaginer des choses. J'ai tout perdu, tout, tout, ma raison, ma famille, mon amour, mes amis, ma vie, mon coeur, mon âme. La mère qui était en moi est partis avec mon enfant. Je n'arrive plus à rire comme avant, l'impression d'être le spectatrice de ma propre vie, d'être extérieur à tout ça. Je ne sais plus vivre, plus apprécier les petites choses de la vie, j'ai perdu tout savoir, mon corps tombe en chute libre et je ne vois rien qui pourrait me retenir. Je suis si triste, si inconsolable, je hais tous ces gens autour de moi, qui continuent leur vie et qui ne me voient pas. Je n'en peux plus, je suis à bout, je ne vois aucune sorti, je suffoque dans mon renfermement, dans cette bulle que je me suis crée pour me protéger des claques de la vie. Je n'ai qu'une seule envie, ne plus voir toutes ces gueules chaque jour, ne plus entendre vos mots, ne plus voir vos sourrires si amer à mes yeux, partir loin d'ici, retrouver mon enfant.
Je ne peux plus rester calme, ne peux plus vivre ici, je veux reprendre la rive, mais je suis encore trop flaible, j'ai tellement besoin d'aide, mais je n'ai plus la force d'exprimer mes maux, ils sont si forts, qu'auncun mots ne peut vraiment l'expliquer. On me dit, ne t'en fais pas ça va s'arranger, mais rien ne s'est arrangé, la souffrance conssume mon bonheur tout doucement, elle s'empare de mon coeur, le sert si fort. J'ai besoin de respirer, j'ai la peau blafarde, l'âme étouffée.
Merci mais ne pleurez pas pour moi, vous savez je suis forte, ne vous inquiétez pas, je n'ai pas besoin d'aide, n'ayez pas pitié, ce n'est pas ça qui m'aidera, ne faites rien, faites juste attention, ne vous attachez pas trop ....
Merci pour ceux qui ont pris le temps de lire ce texte qui à été écrit l'année derniere apres quelques mois de solitude, de souffrance et d'incertitude.
Exprimer la douleur. |
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07/09/2010 à 22:16 |
Il y a des fautes d'ortho, des fautes de frappe et des oublis de mots. Ensuite, j'ai juste l'impression de lire un e réponse à la question posée "comment vas-tu ?" qu'à une création. Ça n'a rien de stylisé, ni de romancé, c'est juste ce que tu pensais quand tu l'as écrit et pour le lecteur c'pas très captivant.
Exprimer la douleur. |
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07/09/2010 à 22:18 |
Frosties a écrit :
Il y a des fautes d'ortho, des fautes de frappe et des oublis de mots. Ensuite, j'ai juste l'impression de lire un e réponse à la question posée "comment vas-tu ?" qu'à une création. Ça n'a rien de stylisé, ni de romancé, c'est juste ce que tu pensais quand tu l'as écrit et pour le lecteur c'pas très captivant.
Disons que ce n'est pas un poème, ça reste un texte que j'ai écris, ni pour etre juger ou ni pour qu'on le commente, tous simplement pour exprimer ce que je ressent.
Exprimer la douleur. |
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07/09/2010 à 22:19 |
Mon_amour a écrit :
Frosties a écrit :
Il y a des fautes d'ortho, des fautes de frappe et des oublis de mots. Ensuite, j'ai juste l'impression de lire un e réponse à la question posée "comment vas-tu ?" qu'à une création. Ça n'a rien de stylisé, ni de romancé, c'est juste ce que tu pensais quand tu l'as écrit et pour le lecteur c'pas très captivant.
Disons que ce n'est pas un poème, ça reste un texte que j'ai écris, ni pour etre juger ou ni pour qu'on le commente, tous simplement pour exprimer ce que je ressent.
J'ai bien compris, sauf que là tu le postes dans Création donc c'normal qu'on parle de ça.
Exprimer la douleur. |
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08/09/2010 à 10:57 |
Je suis profondément désolé de ce que tu as vécu. De ce que tu as vécu et que tu l'ai vu comme tel.
J'ai regardé ton profil... et je dois dire que 15 ans pour avoir un enfant c'est très jeune. Ta personnalité n'est pas totalement construite et ta vie n'en est qu'à ses prémisses.
Avoir un enfant à cette âge, même si c'est avant tout une question d'éthique sociétaire et de "comment les gens vont te voir", c'est dur à vivre.
Premier cas : ^pour tes études. Si tu t'arrêtes après le brevet des collèges tu n'apporteras rien du tout a ton enfant. De l'amour, tu nous répondrais. J'en conviens, mais on ne vit pas d'amour et d'eau fraiche, surtout à cet âge.
Deuxième cas : tu ne peux pas offrir à ton enfant un monde où ses parents ce ne serait pas toi, mais tes parents, ton enfant risque de se méprendre sur son origine. En effet, alors que tu es aussi jeune, se serait tes parents qui lui mettrait des couches, le nourrirait alors que tu vas au lycée ou que tu vas (enfin) avec des amies.
Troisième cas : Quid du père ? Où est-il ? Qu'en dit-il ?
Dans tout les cas cité au dessus, je me rend compte que celui qui aurait été le plus malheureux ce n'est pas toi, mais s'aurait été ton enfant.
Après, peut-être qu'on te l'a mainte fois répété, redit et ressassé. Et les paroles qui peuvent te rassurer n'enlèveront peut-être jamais la douleur que tu t'es auto-infligée. Mais pour penser comme tel à 15-16 ans, je suis certain que tu seras une très bonne mère... du moment que tu ronges ton frein et que tu attendes d'avoir une vie solide à lui offrir. Et dernière chose : Celui que tu voudrais appeler "mon enfant" n'en est pas encore un à deux mois. Il ne s'agit pas de fausse couche où tu as passé 8-9 mois à attendre enceinte. Il ne s'agit que de quelques mois... Dieu seul sait ce qu'il aurait pu se passer dans ton ventre. Mais a 2 mois, ce n'est encore qu'un embryon d'embryon qui n'est pas véritablement raccroché à la vie.
En as tu déjà parlé à quelqu'un, je veux dire ... sans en parler à des inconnus comme nous qui ne te connaissons que derrière un post. Des ami(e)s, tes parents ... ?
Exprimer la douleur. |
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08/09/2010 à 13:20 |
C'est sûr qu'il y a pas mal de fautes de frappe/d'orthographe et que la narration ressemble plus à celle d'un journal intime qu'à celle d'un roman. Mais en considérant que ce texte a été publié comme le témoignage d'une expérience personnelle et non comme une création littéraire, ça reste assez intéressant.
Exprimer la douleur. |
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08/09/2010 à 13:22 |
Walen a écrit :
C'est sûr qu'il y a pas mal de fautes de frappe/d'orthographe et que la narration ressemble plus à celle d'un journal intime qu'à celle d'un roman. Mais en considérant que ce texte a été publié comme le témoignage d'une expérience personnelle et non comme une création littéraire, ça reste assez intéressant.
J'veux pas dire mais là on est dans Création et non dans Témoignages (qui est sur le webzine), donc c'est normal qu'on juge la forme et le fond et qu'on s'appesantisse pas sur l'expérience de l'auteure. x_x
Exprimer la douleur. |
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08/09/2010 à 13:22 |
Elle a posté dans la partie créations, c'est normal qu'il y ait eu confusion.
Exprimer la douleur. |
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09/09/2010 à 21:37 |
Frosties a écrit :
Walen a écrit :
C'est sûr qu'il y a pas mal de fautes de frappe/d'orthographe et que la narration ressemble plus à celle d'un journal intime qu'à celle d'un roman. Mais en considérant que ce texte a été publié comme le témoignage d'une expérience personnelle et non comme une création littéraire, ça reste assez intéressant.
J'veux pas dire mais là on est dans Création et non dans Témoignages (qui est sur le webzine), donc c'est normal qu'on juge la forme et le fond et qu'on s'appesantisse pas sur l'expérience de l'auteure. x_x
J'essayais de lui trouver des circonstances atténuantes, j'ai du mal à dire d'un texte qu'il est fondamentalement mauvais. x) Mais vous avez raison, désolée. ^^'
Exprimer la douleur. |
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11/09/2010 à 14:39 |
Personnellement je trouve ça assez touchant.
Bon ce n'est pas du Shakespeare mais ça reste un texte qui m'a émue.
Exprimer la douleur. |
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11/09/2010 à 15:12 |
ohhhhhhhhhh
mais ce n'était qu'un tas de cellules
Exprimer la douleur. |
11/13 |
11/09/2010 à 15:16 |
Mademoiselle_ a écrit :
ohhhhhhhhhh
mais ce n'était qu'un tas de cellules
Nié?
Exprimer la douleur. |
12/13 |
11/09/2010 à 15:17 |
Ah c'est bon, j'ai compris... *sors*
Exprimer la douleur. |
13/13 |
11/09/2010 à 15:17 |
exactement