Moins de 18 ans
18 ans ou plus
CaRaMbAr | Le rendez-vous sur Facebook était un piège | 42 | 15/05/11 à 00:12 |
Appâté par une jeune fille rencontrée sur Facebook, un Parisien de 17 ans a été torturé toute une nuit durant par trois adolescents apparemment dénués de tout mobile.
Pensant avoir rendez-vous avec une jeune fille rencontrée sur Facebook, un adolescent parisien de dix-sept ans a subi début mai une nuit de violences et d'humiliations infligées par celle qui l'avait attiré dans ce guet-apens et deux de ses camarades. Manifestement, le trio avait prémédité l'agression, mais il ne semblait pas vraiment avoir de mobile sinon de "faire mal".
Une nuit de coups et de sévices sexuels
Les faits remontent à la nuit du 3 au 4 mai dernier dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Libéré au petit matin par ses tortionnaires, la victime qui n'était plus vêtue que d'un jean errait hagarde dans les rues quand un boulanger l'a secouru.
En état de choc, le jeune homme a tout de même pu raconter son calvaire aux policiers qui l'ont pris en charge et transporté à l'hôpital. Sur le trajet, il leur a expliqué avoir "subi des violences" et "des actes d'humiliation de la part de connaissances faites sur Facebook" précise la préfecture de police de Paris (PP).
En fait de rendez-vous galant avec une adolescente de seize ans rencontrée plusieurs mois plus tôt sur le réseau social Facebook, le jeune homme a passé une nuit "en enfer" selon le mot d'un enquêteur. La demoiselle était venue accompagnée de garçons de 16 et 18 ans. Toute la nuit durant, le trio s'est acharné sur sa proie, lui infligeant des "brimades, des coups", le contraignant "à mimer des actes sexuels" et procédant à un simulacre de viol.
Dix jours après les faits, non sans un accompagnement psychologique, la victime semble avoir "réussi à encaisser" le traumatisme a estimé une source policière, quant à ses agresseurs, ils ont été interpellés mardi à leurs domiciles situés à Paris et en Seine-Saint-Denis, et déférés depuis "pour violences volontaires en réunion avec préméditation".
La jeune fille cerveau du crime
Durant son audition, "l'appât" a reconnu avoir "prémédité" les violences, d'où la présence de ses deux acolytes a souligné la PP. Non seulement "elle a tout manigancé" a déclaré un enquêteur, mais c'est elle qui aurait porté les premiers coups.
Vu le mode opératoire, l'affaire évoque fortement celle du gang des barbares qui avait utilisé une jeune femme pour attirer Ilan Halimi dans un piège mortel. Le jeune homme avait été enlevé et torturé à mort sur fond d'antisémitisme.
En l'occurrence, s'ils ont aussi utilisé une jeune femme comme appât, c'est le seul point commun entre les deux faits divers. "Les motivations de ces jeunes n'ont rien à voir avec ce qui avait poussé les membres du gang des Barbares à agir", a-t-on souligné de source proche de l'enquête, sans être en mesure de préciser leur mobile.
Pas d'explication rationnelle
"Il y a tout un scénario échafaudé, avec un semblant de but crapuleux. Mais il y avait surtout une volonté d'humilier et de faire mal à ce jeune homme" a estimé la même source.
"Il y a bien eu le téléphone portable volé, et un peu d'argent, mais ce n'est pas ça qui a poussé ce trio à agir". Durant son audition, "la jeune fille a clairement expliqué avoir voulu humilier, faire mal", mais n'a pas fourni d'explication. Si tant est que cela soit possible, à ce stade de l'enquête seule l'expertise psychologique des trois bourreaux aidera peut-être à "comprendre" leur geste.
Source: Métro.
Voilà pourquoi sur SE on vous dit très souvent de ne jamais faire confiance et de toujours faire attention en donnant vos informations..
A savoir qu'il avait rencontré la jeune fille en juillet 2010 soit presque 1 an.
Le rendez-vous sur Facebook était un piège | 41/42 | 20/05/2011 à 03:44 |
Le rendez-vous sur Facebook était un piège | 42/42 | 20/05/2011 à 04:40 |