Salut,
Grosse question existentielle.
Si votre copain/copine, vous annonce qu'il/elle est séropositive, vous feriez quoi?
Et toi, tu ferais quoi? |
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11/04/2013 à 13:16 |
Je lui demanderai d'utiliser des préservatifs par la suite, j'irais moi même faire des test, et bien sûr je le soutiendrai !
Et toi, tu ferais quoi? |
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11/04/2013 à 15:09 |
Je l'a laisse, à mon age, je l'a laisse. Après si c'est ma femme depuis des années je pense que je l'a soutiendrais.
Et toi, tu ferais quoi? |
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11/04/2013 à 15:21 |
Bah, on portera des capotes, c'est tout =o
Puis dans le fond, on a pas spécialement besoin de se faire tambouriner le vagin pour prendre du plaisir quand on est en couple. Et si jamais on veut avoir des enfants, on fera ça par in vitro.
Certes, c'est un peu plus chiant que si il était parfaitement sain, mais dans le fond, je vais pas le quitter parce qu'il n'est pas parfaitement sain, c'est comme si je le quittait sous prétexte que son zizi ne mesure pas 21 centimètres; certes, ce serait amplement mieux si il les avait mais je vois pas en quoi ça constituerait une raison de le larguer.
Et toi, tu ferais quoi? |
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11/04/2013 à 15:28 |
Actuellement je pense que ça serait assez tendu. De part le fait que nous n'utilisons plus que la pilule après avoir fait des tests l'an dernier, ça signifierait qu'il aurait couché avec quelqu'un d'autre sans protection et avec moi même par la suite... Donc irresponsabilité totale. Et me retrouver séropositive par la faute d'un abruti ça ne me plairait pas du tout.
Dans l'hypothèse où nous utilisons encore des préservatifs/n'avions jamais eu de rapport sexuel... Difficile à dire. Ça reste quelque chose de dur, pour la personne comme pour le partenaire. N'ayant jamais vécu cette situation je ne pourrais prédire mon comportement. Je pense que j'aurai peur d'une certaine façon parce qu'il y a tout l'aspect maladie qu'on ne peut soigner. Peur de pouvoir être séropositive à mon tour. Ça nécessiterait de grandes discussions. Après mettre fin à une relation "juste" pour ça ce ne serait pas terrible.
La personne infectée peut avoir un certain malaise aussi, plus que son partenaire. Peur de transmettre la maladie à son/sa conjointe et se prive donc de rapports sexuels. (Bon bien sur il y a aussi des bâtard(e)s qui s'en fichent complètement et couchent n'importe où sans se protéger en étant séropositifs).
Et toi, tu ferais quoi? |
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11/04/2013 à 15:42 |
Dans ce cas, je le serai aussi et supporter la maladie a deux c'est mieux.
Et toi, tu ferais quoi? |
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11/04/2013 à 15:52 |
Ce dont je suis certain, c'est que quelque soit mes sentiments pour cette personne, je l'a lâcherais pas, parce que je pense qu'il y a rien de pire pour quelqu'un que d’être abandonner dans ces circonstances.
Après, en toute honnêteté, je sais pas si j'aurais forcément envie d'avoir à nouveau des rapports sexuels avec elle, du moins pas dans un premier temps, je penserais trop à la maladie.
Et toi, tu ferais quoi? |
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11/04/2013 à 15:55 |
Dans un premier temps y'a de forte chance que je pleure, mais je le quitterais pas pour ça. Je vois pas trop ce que ça pourrait changer à l'amour que j'ai pour lui. Puis à notre âge il est pas question d'enfant alors bon quand la question arrive il y'a toujours d'autres solutions.
Bref je serais là pour lui.
Et toi, tu ferais quoi? |
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11/04/2013 à 16:11 |
Je sais pas ce que je ferais, mais clairement je saurais pertinemment que je ne ferais pas ma vie avec lui.
Déjà parce que je saurais très bien que je finirais par le perdre (et je vis très mal la perte) prématurément et pas de la plus jolie des façons. Je sais pas vous mais j'ai vu quelqu'un mourir du SIDA (et surtout de tout ce qui va avec), et je serais absolument pas capable de supporter ça chez la personne que j'aime.
C'est affreux, c'est hyper égoïste, mais c'est de l'auto-préservation.
Et toi, tu ferais quoi? |
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11/04/2013 à 18:34 |
Au niveau médical, les avancées ne sont pas les mêmes qu'il y a dix ans. Certaines expériences ont permis d'avancer. Une assez récente, où un médecin a administré plusieurs produits servant à affaiblir le virus à un nouveau né bien plus tôt que ce que recommandent ordinairement les docteurs. Et au vu des résultats, il semblerait que le nouveau-né a réussi à avoir une quantité tellement faible du virus que sa propagation est ralentie, et qu'au final, il n'est plus séropositif, alors qu'un de ses deux parents l'est (j'sais plus lequel).
Il y a dix ans, j'aurais répondu que c'est dur à vivre. Parce que malgré tout le bien qu'on peut penser, malgré toute la bonne volonté du monde, c'est une responsabilité qui malheureusement ne se porte pas tout seul, mais à deux (si ce n'est plus, mais restons-en à deux). Que cela offre très peu de perspective d'avenir, également, et que faire un enfant serait compliqué. Ca impliquerait aussi de faire attention à chaque rapport, être un peu tendu, avoir du stress... Et si on ramène ça à moi, ne plus être aussi heureux. C'est assez triste à dire d'ailleurs.
Et comme Dazzlious, à partir d'un certain stade, c'est l'auto-préservation qui prend le dessus. Même si je ferai tout pour la soutenir, mais bon... Sujet délicat. Comment soutenir la personne qu'on a rejeté et lui dire qu'elle trouvera quelqu'un pour accepter ça? Pas évident du tout...
Actuellement, il y a plus de possibilités. Bon, les médocs sont les médocs (une grosse connerie après être quelque chose pouvant guérir), mais ça avance, au niveau de la recherche. Du coup, la question d'un avenir commun serait quasiment réglée. Quasiment parce que y'a quand même une partie de moi qui aurait peur de tout perdre du jour au lendemain.
Le seul truc qui m'emmerderait plus, et ça, tant que personne n'aura trouvé le moyen de virer le Sida du corps humain, j'y penserai toujours autant, c'est à chaque rapport être précautionneux et rester dans la crainte.
Au final, ce que je ferais? Aucune idée.. J'imagine que ça vient sur le moment, un peu...
Et toi, tu ferais quoi? |
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11/04/2013 à 18:39 |
Une chose est sure je ne le quitterai pas.
J'irais faire les tests au cas ou & je serai là pour lui & pour le soutenir.
Et toi, tu ferais quoi? |
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11/04/2013 à 18:46 |
Je resterais avec. Je n'aurais d'ailleurs aucun (enfin, pas beaucoup du moins) mal à faire ma vie avec. Je me sentirais prête à être là avec lui, et sachant que de toute manière je ne veux pas d'enfant 'biologiquement', ça ne bouleverserait pas trop mes projets.
Et toi, tu ferais quoi? |
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12/04/2013 à 00:05 |
Je reste avec. Pour les enfants il y a toujours la PMA exogène, mais les enfants de filiation biologique c'est pas mon truc donc le problème est réglé.
Ps : Saviez vous qu'il existe une personne, qui grâce a une greffe de moelosseuse a réussi a se débarrasser du sida. Eh oui, mais ça sa relève certainement du miracle.
Et toi, tu ferais quoi? |
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12/04/2013 à 00:20 |
Je sais que je ne saurais plus faire l'amour avec. Le plaisir serait sûrement remplacé par le stress, l'angoisse, la méfiance et compagnie. Et sauf exception, c'est un peu la pire chose qui peut arriver à la sexualité d'un couple.
Ensuite, je trouve ça beau de dire quand on est ado qu'on restera avec, qu'on terminera ensemble et qu'on fera des bébés en pot, mais c'est un peu trop facile à dire. Déjà j'ai toujours trouvé que faire un enfant quand on sait que l'un des parents va mourir dans pas longtemps, c'était pas génial, mais alors une maladie incurable qui ok, reste silencieuse un certain temps, mais qui devient très moche dès qu'elle apparait, je ne peux pas faire la promesse d'y assister.
En fait j'imagine le scénario suivant. Au début, on soutient la personne, on est triste, complice, on pense à tout prix rester avec. Petit à petit ça devient de plus en plus compliqué et psychologiquement, on sait qu'on va la perdre et que ça va chier, alors les choses vont de plus en plus mal dans le couple. Et au final, on soutiendra la personne jusqu'au bout, mais en tant que bonne amie qui fait sa vie à côté plutôt que partenaire amoureux et sexuel. Enfin, je me vois bien prendre ce sens-là, même si c'est absolument pas prévisible comme ça sans aucun vécu (et je ne me le souhaite pas).
Et toi, tu ferais quoi? |
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12/04/2013 à 00:26 |
Ensuite, je trouve ça beau de dire quand on est ado qu'on restera avec, qu'on terminera ensemble et qu'on fera des bébés en pot, mais c'est un peu trop facile à dire
Et bien oui, c'est facile en un sens. M'enfin, en étant positif on devient un éternel cliché de la gamine naïve. Alors que certaines personnes pourraient tout aussi bien le penser sincèrement tout est étant conscientes des conséquences.
Et toi, tu ferais quoi? |
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12/04/2013 à 00:35 |
Je resterais avec. Ce serait difficile à accepter. Surtout s'il l'a attrapé lors de rapports non-protégés avec une autre. Mais je resterais avec.
Je le soutiendrais au maximum, en sachant pertinemment que ça me détruirait, moi. Mais je voudrais que lui, il le vive de la meilleure façon possible.
Et toi, tu ferais quoi? |
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12/04/2013 à 01:08 |
Vous avez confiance à ce point? O_o
La capote, ça craque.
Et toi, tu ferais quoi? |
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12/04/2013 à 10:10 |
J'aurais peut-être du mal à coucher avec lui dans un premier temps.
Et toi, tu ferais quoi? |
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12/04/2013 à 10:54 |
oh dear a écrit :
Bah, on portera des capotes, c'est tout =o
Puis dans le fond, on a pas spécialement besoin de se faire tambouriner le vagin pour prendre du plaisir quand on est en couple. Et si jamais on veut avoir des enfants, on fera ça par in vitro.
Certes, c'est un peu plus chiant que si il était parfaitement sain, mais dans le fond, je vais pas le quitter parce qu'il n'est pas parfaitement sain, c'est comme si je le quittait sous prétexte que son zizi ne mesure pas 21 centimètres; certes, ce serait amplement mieux si il les avait mais je vois pas en quoi ça constituerait une raison de le larguer.
Pas de in vitro possible, le sida se transmet de la mère à l'enfant durant l'accouchement.
Et toi, tu ferais quoi? |
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12/04/2013 à 11:25 |
Franklin. a écrit :
oh dear a écrit :
Bah, on portera des capotes, c'est tout =o
Puis dans le fond, on a pas spécialement besoin de se faire tambouriner le vagin pour prendre du plaisir quand on est en couple. Et si jamais on veut avoir des enfants, on fera ça par in vitro.
Certes, c'est un peu plus chiant que si il était parfaitement sain, mais dans le fond, je vais pas le quitter parce qu'il n'est pas parfaitement sain, c'est comme si je le quittait sous prétexte que son zizi ne mesure pas 21 centimètres; certes, ce serait amplement mieux si il les avait mais je vois pas en quoi ça constituerait une raison de le larguer.
Pas de in vitro possible, le sida se transmet de la mère à l'enfant durant l'accouchement.
Il existe la PMA exogène qui consiste a utiliser les gamettes d'une tiers personne. C'est ce que font les couples quand l'homme est incapable de produire. En gros c'est l'enfant biologique de la mère mais pas du père, mais si t'es marié y a la présomption de paternité donc aucun problème de reconnaissance normalement.
Et toi, tu ferais quoi? |
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12/04/2013 à 11:30 |
Non mais maintenant on fait tout hein. Les deux parents peuvent être atteints, ou alors que ce soit l'homme ou la femme, on peut se démerder pour que l'enfant ait les gènes des deux parents.
Y a toujours un petit risque, mais bon. Allez savoir pourquoi, les gens préfèrent faire des gosses et prendre le risque de leur refiler une saloperie du moment qu'il a bien les gènes des deux parents, plutôt que d'en adopter. C'est pas comme si y avait une tonne de mômes sans parents sur cette planète, heureusement.