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Paul_ |
France. |
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31/03/08 à 02:09 |
J'avais croisé son regard tellement de fois. Le matin, en venant l'embrasser, et le soir, juste avant de la laisser s'endormir. Elle me regardait partir au travail, elle me regarder rentrer, m'affairer à la cuisine, m'affaler devant la télé. C'était monnaie courante d'apercevoir ce regard. Je savais ce qu'il me faisait. Ce qui m'arrivait alors m'était déjà arrivé tant de fois. Et pourtant, ca marchait encore. Elle me regardait toujours de la même façon. Comment ? Je ne sais pas trop. Je crois que je ne pourrais jamais vraiment dire comment elle faisait. Un petit sourire au coin de ses lèvres accompagnait toujours ses coups d'œil vers moi, si discret. Une mine interrogative, ou légèrement moqueuse. Mais gentillement moqueuse. J'avais alors l'impression d'être un enfant en face d'elle, un peu comme un enfant en face de sa mère, ou juste un petit garçon en face d'une femme, d'une vraie femme, mystérieuse, et inaccessible. Elle s'appelait France.
Elle s'appelait France, et elle avait le droit à tout mon amour. Je la chérissais plus que tout ce que j'avais au monde. Je sais, c'est un cliché. Mais c'est tellement vrai. C'est comme ca, pour elle, j'aurais fait n'importe quoi. Car oui, elle était ma raison de vivre, de sourire en me levant le matin, de partir travailler et de rentrer en courant presque pour la retrouver. Il est des personnes qui ne trouvent pas ce bonheur. C'est dommage pour elles. C'est dommage, parce que je pense à présent qu'il faut l'avoir vécu, pour pouvoir se dire que l'on n'a pas tout perdu en venant sur cette Terre. Et que l'on a réussi à donner un peu.
Je l'avais rencontrée quelques années auparavant. Cinq ans, six ans. Qui sont passés si vite. Et oui, je vous l'ai dit, je suis le stéréotype même de l'amoureux transi, qui ne vit que pour sa dulcinée. Elle qui s'appelait France, et moi qui l'avait appelée Juliette, la première fois que je l'avais vu. Quelle coincidence.
Je l'avais appelée Juliette, et elle m'avait offert son rire. Je l'avais appelée Juliette, elle sur un balcon, en train de lire, et moi passant en dessous. Nous n'étions pas à Vérone, et nos deux familles n'étaient pas ennemies, mais j'avais voulu l'appeler Juliette, après lui avoir demandé l'heure. On n'a pas tous des sujets de conversation qui nous viennent en tête. Mais je l'avais vue, et j'avais voulu lui parler. Avez-vous l'heure, s'il vous plait, belle Juliette à votre balcon affairée ?
Cette question, je pense que je ne l'oublierai jamais. Surtout parce que c'est elle qui m'a permis de recevoir le premier regard de France. Celui qui m'a le plus surpris, m'enveloppant, m'enserrant, sans prévenir, et s'évanouissant dans le vent. Celui qui m'a poussé à lui demander si je pouvais monter.
C'est ainsi que nous nous sommes rencontrés, oui. Car elle a accepté, elle a ouvert sa porte à l'étranger. Pourquoi ? Je ne sais pas, et je ne le saurais sans doute jamais. La seule réponse que j'ai, c'est : Parce que c'est elle. Parce qu'elle décide ce qu'elle fait, et parce qu'on ne peut pas prévoir ce qu'elle va décider. Et ce jour là, je suis monté, et elle m'attendait derrière sa porte. Je n'ai même pas eu à frapper, elle l'a ouverte dès que je suis arrivé. Elle m'a offert à boire, un siège, et nous avons commencé à parler. A parler de ma vie, de la sienne. De nos malheurs et nos bonheurs. Et nous avons parlé de la vie. De ce qu'elle était, et de ce qu'il fallait en faire.
Je n'ai jamais oublié cette discution, non plus. Car, au-delà d'une simple première rencontre, je crois que quantité de choses tellement vraies ont été dites ce jour-là. Des choses que j'ai placées dans mon cœur, et que je garde bien précieusement. Que je révèle à ceux qui doivent le savoir, à ceux qui ont besoin d'aide, à ceux qui n'en peuvent plus. Car je sais ce que c'est, avoir besoin d'aide. Ne plus vouloir continuer, et vouloir tout laisser tomber. Cela m'est arrivé. Cela m'est arrivé, le jour où je suis rentré, et où j'ai vu France assise sur le canapé, le regard dans le vide. Ce jour là, je me suis précipité vers elle, pour lui demander ce qui n'allait pas. Et j'ai appris qu'elle était malade. Je voyais le cerisier, par la fenêtre, commencer à se couvrir des fleurs du printemps, et je l'entendais me dire que selon certains médecins, elle ne passerait pas le Nouvel An. C'était la première fois où j'ai été découragé.
Cette fois-là, c'est elle qui m'a aidée. Car elle était forte, France. Elle a dit qu'elle allait se battre. Que d'autres médecins disaient qu'elle avait une chance de survivre, que rien n'était perdu. Qu'il fallait garder la tête haute. Et en la voyant si forte, je lui ai promis de l'accompagner, et d'être êtfort avec elle. Et qu'à nous deux, nous allions vaincre sa maladie.
Nous allions la vaincre, et nous l'avons combattue. Nous sommes allés voir les experts, nous avons pris leurs traitements. Je ne vivais plus que pour elle, dans une angoisse perpétuelle. Mais pour elle, et pour sa force, j'étais fort. Car je crois que si elle était forte, c'est aussi parce que j'étais là, pour elle, fort comme elle. Et que je me devais d'être fort. Et nous avons passés le Nouvel An ensemble. Ce jour, était jour de fête. C'était le symbole de notre victoire, notre victoire sur ce qui la rendait faible, ce qui tentait de la tuer de l'intérieur. C'était une preuve.
Nous avons continué, à nous battre, nous battre contre sa maladie. Sa maladie qui régressait, qui avait compris qu'elle ne pouvait rien contre nous, car nous étions deux, deux alors qu'elle était toute seule. Nous avons revu le cerisier en fleur, et mangé les fraises de l'été. Nous avions été forts, et nous étions heureux.
Les feuilles ont fini par tomber du cerisier. L'automne arrivait. Triste sire, emmitouflé dans son manteau de pluie et de tristesse, qui faisait mourir les feuilles et déshabillait les arbres. Qui brisait les refuges des oiseaux, qui amenait des rafales de vent glacé. L'été était terminé, le froid arrivait. Et c'est alors que France est morte.
[Hum, à continuer ou non ?]
France. |
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31/03/2008 à 02:33 |
Il était une foiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis toi et moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii. :smileymusic:
Oui, j'étais obligée pour l'allusion à Polnareff
.
J'aime beaucoup, mais la chute est trop brusque et au final l'ensemble parait court...
Am Stram Gram.
France. |
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31/03/2008 à 02:35 |
Am Stram Gram a écrit :
Il était une foiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis toi et moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii. :smileymusic:
Oui, j'étais obligée l'allusion à Polnareff .
J'aime beaucoup, mais la chute est trop brusque et au final l'ensemble parait court...
Am Stram Gram.
C'est normal, c'est pas fini
.
Y a encore pleeeeeeeein de mots après
.
Quand j'les aurais écrits x).
France. |
3/15 |
31/03/2008 à 11:00 |
Mais c'est pas possible !
On t'a greffé quoi dans le cerveau Paul ?
C'est (encore) un très beau texte. Très facile à lire et plaisant, malgré l'histoire...
J'attends la suite avec impatience.
France. |
4/15 |
31/03/2008 à 16:34 |
Ça fait sacrément bizarre de te lire et de voir que ce texte a été écrit avec...
Des mots d'adulte. De voir comme on a l'impression de comprendre le personnage, de voir que c'est une histoire qui t'est, je crois en tout cas, étrangère mais qui paraît très réelle. Et c'est beau.
Et c'est pas parce que c'est toi que j'le dis.
France. |
5/15 |
31/03/2008 à 17:55 |
C'est vraiment superbement bien écrit, il n'y a rien à redire. Je trouve les images parfaites, les idées parlantes, enfin je sais pas, ça m'a vraiment, vraiment plu.
Par contre, il faut absolument une suite, parce que sinon, c'est une mauvaise chute
France. |
6/15 |
31/03/2008 à 21:32 |
J'aime beaucoup, c'est très bien écrit
J'espère que tu feras une suite, parce que c'est vrai que la chute serait pas terrible sinon.
M'enfin bon. Ca reste très bien =).
France. |
7/15 |
01/04/2008 à 17:19 |
Bon, je poursuit avec les autres commentaires. C'est vrai que cet extrait et très convinquant, et qu'une suite ce fera rapidement attendre.
Il y a un brin de Moulin Rouge, mais cette histoire est tellement belle, qu'elle est inepuisable.
Je t'encourage grandement pour la suite, et te remercie de nous faire partager un peu de ton coeur avec nous.
France. |
8/15 |
01/04/2008 à 17:32 |
Elle est morte dans son lit, sans un bruit. C'est une des dernières images que j'ai gardées d'elle, que j'ai voulu graver dans ma mémoire, pour en garder le souvenir à jamais. C'était l'image de son sourire, l'image du sourire de France. Même dans son dernier sommeil, elle souriait. Comme si elle nous bénissait. C'était tout ce qu'il me restait d'elle, maintenant que son regard s'était éteint, et que ses paupières closes ne s'ouvriraient plus jamais, éternelles gardiennes du trésor que j'avais chéri. Au revoir France, au revoir mon amour. Nous nous reverrons, je te le promets. Tu es montée aux étoiles, mais un jour, je te rejoindrais. Et ce jour, nous irons décrocher les étoiles.
J'avais confié l'enterrement à une entreprise de pompes funèbres. Je ne pense pas que j'aurais pu m'en charger seul. Ils envoyèrent les faire-part de décès, virent le prêtre, organisèrent la cérémonie. C'était étrange. J'ai revu des gens que j'avais perdu de vue, la famille de France, toute sa famille, ses amis, venus lui dire un dernier "au revoir", pour la dernière fois. Et ma famille, et mes amis, qui aimaient France et qui m'aimaient, venus pour elle et pour moi. Pour moi, pour me soutenir. Pour elle, parce que c'était elle, et qu'ils ne pouvaient faire autrement que la saluer avant son voyage vers l'au-delà.
Tout s'est déroulé comme dans un rêve. Les larmes, les reniflements, les enfants qui ne voudraient pas être là et pleurent, l'air faussement affligé de certains. Les discours, les adieux. La messe du prêtre, la mise en bière. Elle avait été habillée de sa robe préférée. Une robe verte, pleine de lumière, pleine de bonheur. France avait l'habitude de dire qu'elle avait été cousue par les lutins, avec un rayon de lune et le sourire d'un enfant. Elle la mettait pour les grandes occasions, mais quand nous étions entre amis, également. On aurait juré qu'elle avait été faite pour elle. Elle la portait mieux qu'aucune autre, et donnait l'impression que le vêtement faisait parti d'elle. Il voletait à la mesure de son rire et semblait se renfermer quand son humeur devenait plus mélancolique. C'est la toute dernière fois que j'ai vu France, avant que le cercueil ne se referme sur elle. Et ma vie a du continuer, sans elle.
Comme vous devez vous en douter, ce n'a pas été facile au début. Car elle n'était plus là, et j'étais tout seul. Perdu, abandonné. Un enfant qui a perdu sa mère, je suppose. Et qui doit réapprendre la vie, qui doit apprendre comment c'était avant que tout ne change. Des souvenirs qui remontent, qui rappellent qu'il y a eu une vie avant France, que cela n'a pas toujours été ainsi. Et que rappellent aussi France, et son absence.
C'est la seconde fois de ma vie où il m'a fallu être fort. Et ma force, je l'ai à nouveau tirée de France. C'était toujours pour elle que je vivais. Comme elle me l'avait dit, quand nous nous sommes rencontrés, juste avant de me quitter : "Si nous sommes en vie, c'est pour apprendre à vivre." La vie, c'est apprendre à accepter le monde, et accepter que ce n'est pas au monde de s'adapter. Que le monde avance, et que nous devons le suivre. Non l'inverse. La vie est l'école de l'acceptation.
Et peu à peu, ma vie, qui était bien grise, a repris des couleurs. J'ai commencé à revoir des gens, j'ai commencé à sortir de chez moi. Mes sourires sont revenus, et mes tristes pensées s'en sont allées. Les soirs où me venaient ces idées noires se sont estompés, et un rayon de soleil est revenu me caresser.
Le jour où tout s'est fini, c'est le jour où je me suis dit en moi que mon deuil était fini. Que j'avais enfin accepté sa mort, qu'elle n'était plus là, que je l'avais perdu. Ce jour là, c'était comme si j'ouvrais les rideaux, et que je laissais la lumière rentrer à flots. Une sorte de grand ménage, et une sérénité en moi. Un grand calme, qui succédait à un autre calme. Mais il est des calmes plus dévastateurs que d'autres. Certains qui effraient, d'autres qui noient, d'autres encore qui reposent.
J'ai commencé à moins penser à elle, alors. Elle était toujours là pour moi, mais ce n'était plus une douleur lancinante qui me faisait souffrir à chaque instant. C'était plutôt … France, France qui était partie, France que je ne reverrais plus, mais France qui avait partagé ma vie. C'est assez dur à expliquer, c'est vrai. Mais elle était avec moi, et cela me suffisait.
Un jour, j'ai découvert son journal intime. Il était rédigé dans sa langue. Oui, elle avait inventé sa langue à elle, qu'elle seule parlait. Oh, je crois qu'on ne pouvait pas dire de choses bien avancées avec, mais suffisamment pour raconter une vie. C'était un langage très musical, et très agréable à entendre. C'était un peu comme une chanson, une chanson qui vous parle sans que vous ne la compreniez. Une chanson qui vous montre des images, une chanson qui vous fait imaginer de vertigineux paysages.
Je l'avais feuilleté. Il était rempli de ses mots. De ses pensées, peut-être, de ses idées, de ses joies et de ses tristesses, de ses amis, de son amour, de ses espoirs et de ses craintes, je ne sais pas. Mais à la dernière page, il y avait un arc-en-ciel dessiné. Un grand arc-en-ciel, qui occupait toute la page. C'était pour elle un passage, l'arc-en-ciel. Un passage vers un autre lieu. Je suppose qu'elle avait décidé de l'emprunter, pour savoir ce qu'il y avait derrière la porte, au bout du chemin.
Je me souviens encore de ce que j'ai fait alors. J'ai fermé le livre, et l'ai remis à sa place. J'ai rangé toute sa chambre, et je l'ai fermée. J'y passe encore quelques fois, quand je veux revenir dans le passé. Mais avec l'âge, j'y vais plus rarement, c'est vrai. Ce jour-là, j'avais vingt-neuf ans, et j'avais perdu France depuis plusieurs mois déjà. Aujourd'hui, j'ai soixante-treize ans. J'ai refait ma vie, j'ai une femme, des enfants. Et je serais bientôt grand-père. J'ai vieilli et vécu, j'ai appris et perdu, encore et encore. J'ai changé. Et pourtant, je me rappelle encore de ce qu'il s'est passé, une fois que j'ai refermé la porte de la chambre, après avoir tourné la clef.
J'avais pris quelques affaires et je les avais mises dans un sac. Et j'étais parti. Parti sur les routes et les chemins, parti voyager sans ne plus penser à rien. Je travaillais comme je le pouvais, et je n'ai jamais eu à faire la manche. J'aidais les gens, je les rencontrais. Ce fut une des plus belles périodes de ma vie, une que j'aimerai vivre et revivre, encore et encore. Je marchais sur les chemins, et mes semelles étaient usées par leur poussière. J'avais trouvé un bâton solide sur lequel je m'appuyais. J'avais fabriqué un chapeau de feuilles, que je mettais pour me protéger du soleil, et je me lavais quand j'en avais l'occasion. Je n'étais pas très beau à voir, mais j'étais moi, et je me sentais heureux, infiniment heureux, loin de tout et proche de tout. Et à ceux que je croisais, et qui me demandait ce que je faisais sur les routes, à avancer seul, je leur donnais toujours la même réponse.
"Je chasse l'arc-en-ciel. Je chasse l'arc-en-ciel pour passer la porte et rejoindre France, je cherche à la revoir et lui dire que je l'aime. Je cherche à lui dire que je suis heureux, je cherche à la remercier pour tout ce qu'elle a pu me donner. Je cherche à la voir, à recevoir son regard, à pouvoir l'embrasser. Je suis peut être idéaliste, trop romantique, mais il en est qui sont comme ca, vous savez. Et grâce à elle, j'ai grandi. J'ai vécu pendant longtemps dans le bonheur complet, j'ai aimé, et elle m'a aimé. C'était France, France que j'aime plus que tout, plus que tout au monde, plus que personne. Je vais refaire ma vie, je vais recommencer, je lui dois bien ca. Mais elle était forte, bien plus forte que vous ne pouvez l'imaginer, bien plus forte que de nombreuses personnes, et tellement extraordinaire. Pour elle, je crois en la vie, et pour elle je suis fort. Pour elle j'aime, pour elle. Suivez-moi si vous voulez, poursuivons l'arc-en-ciel ensemble et allons jusqu'aux étoiles. Apprenons la vie ensemble, découvrons la et aimons la. Je l'ai peut-être perdue, mais pas tant que ca en fait. On ne perd jamais les gens, quelque soit la façon dont on a l'impression de les perdre. Non, on ne les perd pas, il suffit de croire en eux. Il suffit de croire en eux. Alors venez avec moi, venez, essayons de trouver l'arc-en-ciel. Il y a une marmite pleine d'or à son pied, vous savez. Ensuite, nous l'emprunterons, nous le gravirons, et nous arriverons de l'autre côté. Et nous y parviendrons, car vous aimez. Vous aimez, et j'aime France. J'aime France, et aujourd'hui, pour elle, je suis chasseur d'arc-en-ciel."
France. |
9/15 |
01/04/2008 à 19:03 |
J'aime toujours autant, c'est magnifique. C'est sûr, l'histoire n'est pas extraordinaire, mais c'est tellement bien écrit, tellement touchant que ça en devient négligeable.
T'as un talent fou.
France. |
10/15 |
01/04/2008 à 19:15 |
Oh merde, c'est trop magnifique.
Que des frissons.
France. |
11/15 |
01/04/2008 à 22:37 |
Up
.
France. |
12/15 |
02/04/2008 à 17:13 |
M'ouais, la suite ne m'a pas convaincue. J'ai eu l'impression que ça avait été fait vite, et je trouve que ça n'a vraiment pas le génie du début.
Par contre, il y a des phrases vraiment belles, et parlantes.
Donc en gros, c'était toujours très bien écrit mais moins prenant que le début, pour moi.
France. |
13/15 |
15/05/2008 à 22:52 |
J'ai pas perdu ma soirée moi , tombé sur un premier de tes textes par hasard , j'ai été fouiller le fond du forum et hop j'ai retrouvé celui la , très beau texte , tu as du talent indéniablement .
France. |
14/15 |
14/12/2008 à 21:01 |
Voilà, un texte de plus que je lis comme je mange un chocolat...j'aime du début jusqu'à la fin... Tu vas penser que je te harcéle mais non...enfin c'est juste que je suis allée à la chasse aux textes de Hael
France. |
15/15 |
14/12/2008 à 21:03 |
waouw