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Le goût de l'absolu
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Lady Shinigami   |
Le goût de l'absolu | 15 | 24/10/09 à 18:39 |
Bonjour,
J'étais en train de répondre au topic "Epris d'absolu" et comme je ne suis pas sûr que ça ait vraiment un rapport avec mon problème, j'ai souhaité creer mon propre topic.
En classe d'hypokhâgne il y a 2 ans, notre professeur de littérature nous a fait lire un roman de l'écrivain surréaliste Louis Aragon: Aurélien. En plus de m'avoir fait prendre conscience un peu plus de la beauté de littérature, ce roman m'a aussi permis de mettre des mots sur mes maux (haha, désolée, j'ai pas pu m'en empêcher).
« Il y a une passion si dévorante qu’elle ne peut se décrire. Elle mange qui la contemple. Tous ceux qui s’en sont pris à elle s’y sont pris. On ne peut l’essayer, et se reprendre. On frémit de la nommer : c’est le goût de l’absolu. […] Elle est l’absence de résignation […] Qui a le goût de l’absolu renonce par là-même à tout bonheur. Quel bonheur résisterait à ce vertige, à cette exigence toujours renouvelée ? Cette machine critique des sentiments, cette vis a tergo du doute, attaque tout ce qui rend l’existence tolérable, tout ce qui fait le climat du cœur.»
J'ai le goût de l'absolu. Je veux tout faire, tout avoir. Je veux tout goûter, tout saisir, tout comprendre. Tout être et tout avoir. J'ai dans ma bouche ce goût amer qui m’empêche d'avancer. Ce goût d’échec avant même d’avoir commencé.
Prenons l'écriture par exemple. Je n'arrive pas à me résoudre à écrire parce que si je n'arrive pas à égaler des écrivains comme Louis Aragon ou JKR (cherchez pas à comprendre), ça ne vaut pas la peine de prendre la plume. Alors pour me rassurer, je me dis que de toute façon, pourquoi écrire ? Qu'est ce que ça va m'apporter ? Je ne suis sur terre que pour un demi siècle, un siècle tout au plus, je n'ai pas besoin de la gloire ni de la postérité. Et je pose mon crayon.
J'imagine que 90% des gens qui auront cliqué sur mon topic l'auront refermé aussitôt parce qu'il est trop long. Tant mieux parce que si c'est votre réaction c'est que vous n'êtes pas en mesure de m'aider.
8% me répondront des idées stupides ou m'enverront ch**. C'est réciproque.
Les 2% restant, si vous êtes comme moi, ça aide pas mais ça rassure. Un peu. Si jamais ô grand jamais vous avez une solution, n'hésitez pas, j'ai posté pour ça !
Merci.
Lady Shinigami.
| Le goût de l'absolu | 1/15 | 24/10/2009 à 18:43 |
| Le goût de l'absolu | 2/15 | 24/10/2009 à 18:45 |
Plus explicitement, ça donne quoi ?
| Le goût de l'absolu | 3/15 | 24/10/2009 à 18:47 |
malheureusement, il me semble que seuls les paradis artificiels soient un refuge à cet état d'esprit.
| Le goût de l'absolu | 4/15 | 24/10/2009 à 18:48 |
Tiens, même si ce topic ne fait pas parti de la section "Création", j'aime beaucoup ta manière d'écrire.
Sinon, je pense qu'on a tous le goût de l'absolu, à un moment donné, mais on fini par l'abandonner petit à petit. Je pense aussi que les petits bonheurs simples sont les solutions à ce désir de réussite et de découverte. (il se peut que ça n'ai pas de sens, mais pour moi si, étrangement).
Sinon, je pense qu'on a tous le goût de l'absolu, à un moment donné, mais on fini par l'abandonner petit à petit. Je pense aussi que les petits bonheurs simples sont les solutions à ce désir de réussite et de découverte. (il se peut que ça n'ai pas de sens, mais pour moi si, étrangement).
| Le goût de l'absolu | 5/15 | 24/10/2009 à 18:57 |
Haha, ouais c'est vrai, les seuls moments ou je ne me pose pas de questions (et encore...) c'est quand je suis au paradis ... artificiel. 
mais bon c'est pas vraiment une solution, à force je vais vraiment finir au Paradis. Ou en Enfer.
Merci Barsczcz. Non les petits bonheurs ça ne marche pas pour moi, j'arrive toujours à me questionner sur l'importance de chaque action. Tu sais, avec cette idée que nous ne sommes qu'un grain de sable dans l'univers. Si un grain de sable s'agite, est ce que ça fait une différence ? Pas vraiment, alors autant qu'il reste immobile. (quelle métaphore moisie. Heureusement que j'ai lu Aurélien pour apprendre l'expression "goût de l'absolu" parce que j'ai vraiment trop de mal a expliquer mes maux).
mais bon c'est pas vraiment une solution, à force je vais vraiment finir au Paradis. Ou en Enfer.Merci Barsczcz. Non les petits bonheurs ça ne marche pas pour moi, j'arrive toujours à me questionner sur l'importance de chaque action. Tu sais, avec cette idée que nous ne sommes qu'un grain de sable dans l'univers. Si un grain de sable s'agite, est ce que ça fait une différence ? Pas vraiment, alors autant qu'il reste immobile. (quelle métaphore moisie. Heureusement que j'ai lu Aurélien pour apprendre l'expression "goût de l'absolu" parce que j'ai vraiment trop de mal a expliquer mes maux).
| Le goût de l'absolu | 6/15 | 24/10/2009 à 19:11 |
Oh, peut-être. Mais je trouve ça triste comme manière de penser... "Ce que je fais ne servira de toute manière jamais à rien, alors autant ne pas le faire, et autant ne rien faire de ce que je désire faire". C'est un peu pessimiste, en fin de compte.
| Le goût de l'absolu | 7/15 | 25/10/2009 à 18:26 |
Je sais, je suis plutôt du genre pessimiste et rien ne m'encourage a changer.
D'ailleurs je vois que les topics du genre "les stars de SE" ou "plan cul pour ou contre" ont plus de succès.
Ca fait plaisir =) En même temps mon problème est difficile a résoudre, je le conçois.
D'ailleurs je vois que les topics du genre "les stars de SE" ou "plan cul pour ou contre" ont plus de succès.
Ca fait plaisir =) En même temps mon problème est difficile a résoudre, je le conçois.
| Le goût de l'absolu | 8/15 | 25/10/2009 à 19:04 |
Bonsoir.
Je dois avouer que c'est un topic très intéressant. Vraiment =)
On dirait presque moi, par moments.
je t'invite à rejoindre ces topics : http://www.sortirensemble.com/crise-angoisse-215763_1.html et http://www.sortirensemble.com/opress-eacute-215567_1.html, qui sont de moi, qui expriment plus ou moins ce que j'ressens.
Le truc, c'que ton topic m'a direct fait penser à tout cela. Surtout l'exemple de l'écriture. Même si j'l'aurais pas exprimé comme ça. A vrai dire, je l'aurais pas exprimé du tout --'
Bref, j'attends de voir ce que tu en dis ^^'
Je dois avouer que c'est un topic très intéressant. Vraiment =)
On dirait presque moi, par moments.
je t'invite à rejoindre ces topics : http://www.sortirensemble.com/crise-angoisse-215763_1.html et http://www.sortirensemble.com/opress-eacute-215567_1.html, qui sont de moi, qui expriment plus ou moins ce que j'ressens.
Le truc, c'que ton topic m'a direct fait penser à tout cela. Surtout l'exemple de l'écriture. Même si j'l'aurais pas exprimé comme ça. A vrai dire, je l'aurais pas exprimé du tout --'
Bref, j'attends de voir ce que tu en dis ^^'
| Le goût de l'absolu | 9/15 | 25/10/2009 à 19:20 |
Sur tes conseils j'ai lu ton topic. Effectivement, le même mal nous ronge, quoique le mien est quelque peu différent (le goût de l'absolu).
Tout va bien dans ma vie. J'ai une famille aimante, une grande maison. Mes parents ont des revenus suffisants pour nous faire vivre et nous faire plaisir. Je suis une étudiante avec un niveau respectable. Je suis d'ailleurs aux Etats-Unis pour cette année, pratiquement tous frais payés. Mon rêve.
Et pourtant... Je me sens bien oui mais... Je n'ai encore jamais pu dire "Je suis heureuse". Cette phrase sonne faux lorsque je la prononce. Je mène une vie agréable mais j'ai l'impression de ne pas trouver ma place.
Et je pense qu'on réfléchit trop. Le fait de ne pas savoir pourquoi je suis sur Terre, dans quel but, ça m'empêche d'avancer et m'ôte toute joie de n'importe quelle activité. Et du coup j'ai envie d'abandonner. Et là je culpabilise et me sens bête de penser ça alors qu'il y a bien plus malheureux que moi.
Mais je ne vois pas de solution.
Tout va bien dans ma vie. J'ai une famille aimante, une grande maison. Mes parents ont des revenus suffisants pour nous faire vivre et nous faire plaisir. Je suis une étudiante avec un niveau respectable. Je suis d'ailleurs aux Etats-Unis pour cette année, pratiquement tous frais payés. Mon rêve.
Et pourtant... Je me sens bien oui mais... Je n'ai encore jamais pu dire "Je suis heureuse". Cette phrase sonne faux lorsque je la prononce. Je mène une vie agréable mais j'ai l'impression de ne pas trouver ma place.
Et je pense qu'on réfléchit trop. Le fait de ne pas savoir pourquoi je suis sur Terre, dans quel but, ça m'empêche d'avancer et m'ôte toute joie de n'importe quelle activité. Et du coup j'ai envie d'abandonner. Et là je culpabilise et me sens bête de penser ça alors qu'il y a bien plus malheureux que moi.
Mais je ne vois pas de solution.
| Le goût de l'absolu | 10/15 | 25/10/2009 à 20:59 |
up 
| Le goût de l'absolu | 11/15 | 25/10/2009 à 21:47 |
Je suis tombée sur ton topic avec le lien que tu as posté sur le mien [Narcissique de base], et je le trouve très interressant.
Mais je pense pas être assez mature et cultivée pour tout saisir à cette idée de goût absolu.
Et je crois que c'est le cas de beaucoup de SEiens, et c'est sans doute en parte pour ça que ton post a moins de succès que "Plan cul pour ou contre", ou "Les stars de SE".
Cependant, l'absolu, j'y crois pas trop. Pour moi, il est pas à l'échelle humaine, comme s'il s'agissait d'un idéal que l'Homme ne peut atteindre. Même le bonheur absolu, n'existe pas, car seule la crainte de la fin de ce bonheur suffit à le rendre partiel.
On peut posséder une sorte totalité matérielle, bien que chaque chose est unique selon moi, mais on ne peut tout savoir.
Mais je pense pas être assez mature et cultivée pour tout saisir à cette idée de goût absolu.
Et je crois que c'est le cas de beaucoup de SEiens, et c'est sans doute en parte pour ça que ton post a moins de succès que "Plan cul pour ou contre", ou "Les stars de SE".
Cependant, l'absolu, j'y crois pas trop. Pour moi, il est pas à l'échelle humaine, comme s'il s'agissait d'un idéal que l'Homme ne peut atteindre. Même le bonheur absolu, n'existe pas, car seule la crainte de la fin de ce bonheur suffit à le rendre partiel.
On peut posséder une sorte totalité matérielle, bien que chaque chose est unique selon moi, mais on ne peut tout savoir.
| Le goût de l'absolu | 12/15 | 25/10/2009 à 23:25 |
A qui attribues-tu le terme "Narcissique de base" ?
Le concept d'absolu ne me paraît pas impénétrable. Au contraire, en fait. Je veux que tout soit parfait. Et dès que j'entreprends quelque chose, me dire que ce sera excellent, sinon je perds ma motivation pour le faire. Avant même d'avoir commencé, mon entreprise est minée par le doute et ce goût amer d'echec.
Bien sûr, comme tu dis, l'absolu, c'est comme l'infini, c'est hors de la portée humaine. D'ou mon problème.
Merci de ta réponse en tout cas, je la trouve tout à fait à propos.
Le concept d'absolu ne me paraît pas impénétrable. Au contraire, en fait. Je veux que tout soit parfait. Et dès que j'entreprends quelque chose, me dire que ce sera excellent, sinon je perds ma motivation pour le faire. Avant même d'avoir commencé, mon entreprise est minée par le doute et ce goût amer d'echec.
Bien sûr, comme tu dis, l'absolu, c'est comme l'infini, c'est hors de la portée humaine. D'ou mon problème.
Merci de ta réponse en tout cas, je la trouve tout à fait à propos.
| Le goût de l'absolu | 13/15 | 26/10/2009 à 08:58 |
Comme je viens de le dire à floflo2929, moi je vis comme ça :
-Les erreurs sont mauvaises, je ne dois pas commettre d'erreurs
-Je ne dois compter que sur moi pour vérifier que les choses ont été faites.
-Les autres ont tendance à être trop décontractés, souvent irresponsables, incompétents.
-Il est important d'être parfait en tout.
-Si je n'ai pas de trucs, tout va s'effondrer.
-Chaque faille ou baisse de performance peut conduire à la catastrophe.
-Je dois avoir un contrôle total sur mes émotions.
-Les autres doivent faire les choses de ma façon.
-Je suis responsable de moi et des autres.
-Si je ne réussis pas à 100%, c'est un échec total.
-Je dois faire cela moi-même ou ce sera mal fait.
-Les erreurs sont mauvaises, je ne dois pas commettre d'erreurs
-Je ne dois compter que sur moi pour vérifier que les choses ont été faites.
-Les autres ont tendance à être trop décontractés, souvent irresponsables, incompétents.
-Il est important d'être parfait en tout.
-Si je n'ai pas de trucs, tout va s'effondrer.
-Chaque faille ou baisse de performance peut conduire à la catastrophe.
-Je dois avoir un contrôle total sur mes émotions.
-Les autres doivent faire les choses de ma façon.
-Je suis responsable de moi et des autres.
-Si je ne réussis pas à 100%, c'est un échec total.
-Je dois faire cela moi-même ou ce sera mal fait.
| Le goût de l'absolu | 14/15 | 26/10/2009 à 16:37 |
J'ai lu ton post, mais n'ayant pas trop le temps, je n'ai pas lu les commentaires, désolé à leurs auteurs, et désolé si je vous répète.
Ta manière d'appeler cela est beaucoup plus jolie, j'appelle cela du perfectionnisme, mais ça revient au même.
Egalement, même en étant doué, je me refuse à écrire, car je ne suis jamais satisfait. Ma conclusion fut que les mots ne pouvaient pas rendre compte de ce que je voulais exprimer. Je me suis donc mis au dessin, et rebelotte, je peux passer une semaine sur un visage car je trouve toujours quelque chose qui n'est pas bien fait.
C'est la que j'ai commencé à me voir comme perfectionniste. N'accepter que la perfection, viser au dessus de l'excellence, et être toujours voué à l'échec car c'est simplement impossible, on peut s'en rapprocher, mais jamais être satisfait de ce qui ne serait jamais qu'une approximation.
Bon, à ce stade, il y a un problème. Personnellement, ma façon de le résoudre fut juste d'accepter la médiocrité, d'accepter de ne pas viser le sommet, et de le garder dans ma tête, sans chercher à l'exprimer, juste le contempler. Je dis "juste", mais ce n'est pas facile, et ça ne se fait pas du jour au lendemain.
Sinon, tu peux voir la perfection que représentent ces approximations que nous accomplissons en tentant de repousser nos limites pour atteindre ce que tu appelles l'absolu, à la manière de nourrissons qui cherchent à marcher et qui n'y arriveront jamais avant d'être des enfants, et donc pas en tant que nourrissons.
C'est vraiment un jeu à faire dans ton esprit, à toi de chercher la manière d'accepter et d'assumer tes limites, et celles des autres, et de te satisfaire du vrai coucher de soleil en sachant que tu ne sauras jamais lui rendre justice dans un dessin.
Je te souhaite bon courage, et ne t'inquiète pas, c'est plus, à mon sens, une qualité qu'un défaut, et si tu peux chercher à le brider, sans quoi tu seras malheureuse, ne cherche surtout pas à le supprimer, c'est tellement plus exaltant que de se satisfaire du minimum!
Ta manière d'appeler cela est beaucoup plus jolie, j'appelle cela du perfectionnisme, mais ça revient au même.
Egalement, même en étant doué, je me refuse à écrire, car je ne suis jamais satisfait. Ma conclusion fut que les mots ne pouvaient pas rendre compte de ce que je voulais exprimer. Je me suis donc mis au dessin, et rebelotte, je peux passer une semaine sur un visage car je trouve toujours quelque chose qui n'est pas bien fait.
C'est la que j'ai commencé à me voir comme perfectionniste. N'accepter que la perfection, viser au dessus de l'excellence, et être toujours voué à l'échec car c'est simplement impossible, on peut s'en rapprocher, mais jamais être satisfait de ce qui ne serait jamais qu'une approximation.
Bon, à ce stade, il y a un problème. Personnellement, ma façon de le résoudre fut juste d'accepter la médiocrité, d'accepter de ne pas viser le sommet, et de le garder dans ma tête, sans chercher à l'exprimer, juste le contempler. Je dis "juste", mais ce n'est pas facile, et ça ne se fait pas du jour au lendemain.
Sinon, tu peux voir la perfection que représentent ces approximations que nous accomplissons en tentant de repousser nos limites pour atteindre ce que tu appelles l'absolu, à la manière de nourrissons qui cherchent à marcher et qui n'y arriveront jamais avant d'être des enfants, et donc pas en tant que nourrissons.
C'est vraiment un jeu à faire dans ton esprit, à toi de chercher la manière d'accepter et d'assumer tes limites, et celles des autres, et de te satisfaire du vrai coucher de soleil en sachant que tu ne sauras jamais lui rendre justice dans un dessin.
Je te souhaite bon courage, et ne t'inquiète pas, c'est plus, à mon sens, une qualité qu'un défaut, et si tu peux chercher à le brider, sans quoi tu seras malheureuse, ne cherche surtout pas à le supprimer, c'est tellement plus exaltant que de se satisfaire du minimum!
| Le goût de l'absolu | 15/15 | 26/10/2009 à 18:02 |
Merci beaucoup Lelith_dm , tes conseils me sont précieux. Je les trouve sensés et je vais y réfléchir.
En un sens la réponse à mon problème est simple: me servir de ce goût pour le perfection comme motivation pour avancer. Mais je vais tout de même devoir me résoudre au fait que je ne pourrai jamais atteindre la perfection, l'absolu au sens ou je l'entends. Il va falloir que je travaille sur moi-même et que je gomme petit à petit ce sentiment d'échec qui mine toutes mes entreprises.
Je_crois: Nous avons à peu près les mêmes principes. C'est un peu tristes mais c'est vrai, on ne peut généralement compter que sur soi même pour éviter les déceptions.
En un sens la réponse à mon problème est simple: me servir de ce goût pour le perfection comme motivation pour avancer. Mais je vais tout de même devoir me résoudre au fait que je ne pourrai jamais atteindre la perfection, l'absolu au sens ou je l'entends. Il va falloir que je travaille sur moi-même et que je gomme petit à petit ce sentiment d'échec qui mine toutes mes entreprises.
Je_crois: Nous avons à peu près les mêmes principes. C'est un peu tristes mais c'est vrai, on ne peut généralement compter que sur soi même pour éviter les déceptions.