J'ai juste besoin de savoir ce que Vous en pensez sincèrement. Je n'ai eu que 2 avis pour le moment, et voilà, ce n'est pas assez pour me permettre de me lancer dans la suite, du moins je le ferais quand même, mais je voulais savoir si c'était bien la peine d'en faire part.
Merci d'avance !
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Et chaque soirs c'est pareil.
Un rituel incessant qui s'enclenche dès la sonnerie de 17h30. Dernier sourire. Allez, Ouais ouais, tout vas bien, au revoir, à demain...
Quelques pas hésitants dans la neige sale. Je m'introduis dans l'allée, déblayée de toutes congères, qui mène jusqu'à l'entrée. Me voilà devant la porte principale. La vitre encastrée au milieu donne vue direct sur mon couloir. Je scrute longuement celui-ci d'un regard vide, louchant de tant à autre sur mon reflet peu perceptible à travers le verre parsemé de condensation.
Me sortant de cette rêverie, je deshabille ma main d'un gant noir et la pose sur la poignet gelée. A son contact, une vague sensation de peur me saisit. Non. Pas maintenant.
Je me retourne et balaye du regard le monde extérieur. J'aimerais retarder ce qui fatalement ce produira lorsque je franchirai le seuil de "ma maison".
Trop tard. Une force imperceptible me pousse à tourner cette clanche...
Et comme toujours, cette sensation qui me prend au coeur. La chaleur du cocon familial pénètre en moi, m'enivre puis me rend indifférente, aux limites du dégoût. Je me sens pareil à une étrangère à l'intérieur de ses murs...
J'ignore le tintement métallique et désagréable du carillon. J'hume attivement le repas du soir qui mijote. Je tente une seconde de déduire le menu, mais j'abandonne... J'ai pas l'odorat absolu, mais qu'importe ?
<< Salut Noé, bonne journée ? >>. Tiens, mon père qui émerge de son jeu en ligne. Je ne répond pas concrêtement et me contente de lui lâcher quelques notes sans prendre la peine de me répeter. Monsieur oppine du chef, mais n'y a guère prêté attention. Je n'approndis pas ce semblant de dialogue, et n'entame aucuns autre sujets. Ni les dernières remarques. Ni les derniers coups de gueule, et encore mon état d'âme. Nullement envie de lui faire part de Ma vie privée.
Mes yeux croisent mon image retranscrite sur le long miroir de l'entrée... Je râle en apercevant un nouveau bouton qui "fleurît" timidement sur ma tempe. Comme si j'en avais pas assez sur le reste du visage... Allez viens meugnon, viens t'en que je te charcute... En fait, non. Marre de toutes ces cicatrices qui s'accumulent d'une pression de doigts... J'veux pas d'une figure qui pourrait témoigner d'explosions de pus. Style remake de la guerre des tranchées version poussées hormonales quoi...
J'arrange mes petites lunettes Afflelou bancales sur mon nez et pleines de buée. A cause de mon interminable journée, mon maquillage discret à coulé. Génial. Je soupire...
Je finis par me déchausser. Mes bottes sont humides. J'ai froid aux pieds. D'un geste d'épaules, je me décharge de mon sac de cours. Allez, comment ce sentir légère en 5 secondes... Il retombe lourdement sur le tapis de jonc. Pour le poid qu'il fait aussi... Ne tappons pas scandale pour scoliose. Non non.. Nous n'oserions jamais nous pauvres élèves. Ne dit-on pas qu'il faut ce qu'il faut d'ailleurs ?
Je fais lentement glisser la tirette de mon manteau d'hiver. Je prend mon temps, il faut que je retarde tout ça... A l'étage j'entend les pas de mes soeurs, l'auto cuiseur qui siffle et la télévision qui marche dans le vide. Soyons économique n'est-ce pas ?...
Je dégage mon cou de l'écharpe en laine coupable de mon probable étouffement. Je finis d'ôter mon blouson puis porte le tout jusqu'au porte-manteaux. Séance d'enlèvement de surplus vestimentaire hivernale effectuée.
Je me recharge de mon fardeau scolaire. Enfilant en équilibre la sangle droite sur l'épaule adéquate. Je bifurque ensuite sur ma droite, sans jeter un oeil dans le bureau de mon père, et je me dirige tel un automate vers la porte de ma chambre.
Mon antre. Mon jardin secret. Mon véritable chez moi. Mon univers...
Paradoxalement, je ralentis le pas. J'entrouvre la porte qui accumule les panneaux "Interdiction d'entrer zone sinistrée" & " Frappez avant d'entrer". Eux ne sont malheureusement là que part décoration futile et inutile. N'espérons pas de bouleversement dans les habitudes de ma mère. Aux oubliettes les bonnes manières, bonjours les intrusions instantanées et sans préventions. Merci bien. Ca sera très peu pour moi. A moins de souhaiter provoquer une forte irritation de ma part... Ce qui résulterait de tendances profondément suicidaires.
Je me glisse à l'intérieur avec tellement de retenu qu'on aurait pu croire que j'avais peur de violer ma propre intimité... Et en moi, je percevais exactement celà. Ca me faisait comme si, dès que je franchissais l'encadrement, je devenais quelque d'autre progressivement, et que la personnalité du départ tendait à disparaître, le temps d'un déplacement vers une simple chaise de bureau... Totalement fou, je l'accorde à qui le veut.
Je respire un coup. Prend place sur mon siège et lâche littéralement mon sac à mes pieds.
Et fatalement, dès ce moment, tout s'entame, comme je l'appréhendais... Préambule d'un cirque infernal. Et je dus me résigner à ce phénomène comparable à une intuition cachée la journée, dont seul mon subconscient est au courant et qui ressurgit le soir, comme les bêtes qui ne ravagent que la nuit...
Le vrombissement atténué de la machine posée sur ma table de travail commence à faire effet sur mes sens. Je bouge fébrilement la souris sans fils qui clignote rouge à chaque mouvements. En attendant l'affichage de l'écran, j'observe pour la énième fois ce qui repose autour de moi... Tiens, une copie notée. Vieille expression écrite. Je cite en un murmure l'écriture rose de la professeur de Français : "C'est un vrai bonheur de te lire, car tu manies avec une aisance et une sensibilité remarquables la langue française." Hem. Soit. Est-ce seulement la véritable vérité ? A revoir et à confirmer, par la même occasion...
Ah. Voilà enfin le moniteur dégagé de tout voile noir. J'active instantanément le lecteur de musique. J'opte sans hésité pour le registre de Damien Saez... Une personne extérieur aurait pu croire que c'était innélucable, quelqu'un d'un peu plus fou ( ou réaliste ?) aurait penché à croire que j'étais prédestinée, prèprogrammée, à agir de la sorte.
Je me relève à la hâte afin de brancher mon casque. Par pudeur ? Je ne sais pas... J'ai juste le sentiments que ces musiques m'appartiennent et que le monde externe dans mes moments d'évasions n'à pas à en prendre part...
Les premiers accords fluides de Perfect World m'emportent aussitôt... "Once again I feel... The hole growing inside"... J'évite avec peine de chantonner. Je me contente d'articuler mes lèvres. Je n'aimerais pas superposer ma voix sur la sienne. Celle qui a, part ailleur, le don de m'envouter. Sexy, mystérieuse et pénétrante...
Dieu qu'il a du talent... Et ses textes, ses messages chantants, chantés, qui reflètent tellement bien le monde noir d'une pseudo-adolescence typique, ainsi que tout ce qui s'y rejoint... Une façon de voir qui est mienne également. J'ai l'impression d'épouser chaque mots, d'en comprendre le sens plus que quiconque. Je ressens mon mal être à travers chaque vers qui s'enchaînent, se repêtent, inlassablement...
Je ferme les yeux. Tellement besoin de partir... Loin... Et que sa musique m'accompagne. Dans l'univers de mes songes, je perçois en sourdine l'écho de ses créations. Et au grès de sa voix qui grimpe dans les aiguës, la cadence des battements de mon coeur s'accélèrent, propageants une sensation d'apaisement... Les notes flottent harmonieusement dans le cieux de mes rêves. Seulement, elle finissent toujours par peser sur les nuages de mes angoisses... Et la cause me reste occulte...C'est ainsi que la giboulé émotionnelle se déverse. Elle désole au passage la flamme de mon coeur. Celui-ci cesse de battre. Un instant. Un court instant. Une seconde. Deux secondes. Juste le temps pour mon esprit d'échouer sur les rives du Styx, puis de se faire ravaler par la mer houleuse de la réalité.
Une décharge électrique me poigne le coeur. Le rescussitant. Non... J'voulais pas... Je cherche une accroche des yeux. J'ai l'impression de perdre pied. Noyée par mes larmes. Mes pleurs sont inaudibles, étouffés... Je me mords les lèvres... Soudain, mon attention est détournée vers une date sur mon calendrier. Cerclée de rouge. Le temps que je prenne conscience de l'importance de cette date, la chanson se termine... Et on enchaîne. Lister aléatoirement le hasard de Windows Média, qui semble m'en vouloir, met en marche "J'veux qu'on baise sur ma tombe". Il ne manquait plus que ça... Alors mes mains se mettent déplorablement à trembler... Je m'agite fiévreusement. Mais je ne trouve même pas la force de mettre fin à ce douloureux refrain.
Je referme les yeux. Et derrière mes paupières... Le Néant. Espace nébuleux. Chute libre. Abysse. Le vide m'aspire. Je tombe... Encore... Encore... Et durant ma déchéance je tente de prendre en compte le sens de ce jour. 20 Janvier.... 20 Janvier 2005... 2 ans... Ces caractères resurgissent de ma mémoire... Gravés à jamais en moi. Enfuis sous les cendres d'espérances consumées... Mes pensées s'attardent sur leurs significations... Pourquoi ressasser le passé ? Il est si loin maintenant... C'est Ridicule. Je suis minable. Desespérée. Desespérante... Et pourtant... Il me manque. Oui. C'est certain. Je ne peux le nier... Tout ça me manque.
Mais malgrè tout, n'est-ce pas le berceau de mes maux dont la berceuse reste mes plaintes de regrets ?
"J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes... Et construire un empire, juste pour ton sourire ..." Retour à l'exactitude. Je me signale à moi même que des strophes je lui en ai dédiées. Mais j'ai pas eu le courage d'en faire part. J'ai pas assumé. A quoi bon ? Lui aussi est far away now... Et l'empire de mon coeur avec pour idole son effigie, il l'a lui même abolit, sans pitié, sans remords, sans l'ombre d'un regard de compassions.
Je sers les poings. Bouillante de haine amoureuse. Impossible de continuer. Je ne peux plus supporter. Seulement, prise de court par tout ça, le tourbillon de réminiscences m'accable au fond du gouffre. Et toujours cette rumeur effacée et clandestine qui s'immisce, tel un fantôme, dans les recoins sombres d'une confession égarée...
[...]
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1/19 |
26/01/2007 à 17:10 |
C'est long
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2/19 |
26/01/2007 à 17:15 |
C'était vraiment pas la peine de te fouler autant pour une remarque dénuée d'interêt...
Je demande des avis sur le Texte, par sur sa Longueur.
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3/19 |
26/01/2007 à 17:17 |
Hého c'est bon toi !!!
, je viens de lire ta nouvell !! J'allais te dire ce que j'en pensais , mais finalement je le dirai seulement si tu me fais des excuses !
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4/19 |
26/01/2007 à 17:20 |
Roh... Excuse moi oh toi grand Dana... [ Tiens, ça me fait pensé... Il était une foi le roi des Dinos et du royaume des Danones, prénommé Dana.. patati patata
* Non OK je présente mes dobeuwl excuses pour cet écart pas méchant qui peu être pris comme. =/ ]
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5/19 |
26/01/2007 à 17:22 |
C'est beau. Veux lire la suite
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6/19 |
26/01/2007 à 17:22 |
*Excuses acceptées*
Je trouve que tu n'écris pas trop mal , on arrive à ressentir les émotions
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7/19 |
26/01/2007 à 17:28 |
Dana => Haann voilà qui est mieux
Merci !
Ring a Machin => Beuhh vais essayer de faire de mon mieux.
Merci beaucoup !
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8/19 |
26/01/2007 à 17:35 |
J'aime beaucoup. =)
C'est bien écrit.
J'attend la suite !
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9/19 |
26/01/2007 à 17:50 |
Je m'y met dès que possible. Promis !
Personne d'autre ?
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10/19 |
26/01/2007 à 18:24 |
Up !
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11/19 |
26/01/2007 à 18:34 |
On dirait que personne n'a le courage de lire xD
Allez remuez vous !
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12/19 |
26/01/2007 à 21:25 |
Vué d'abord ...
Habitude. [ Début de nouvelle. ] |
13/19 |
26/01/2007 à 21:25 |
LA VRAIE Madsurgent :
Dernier message d'aphrodite, je fou pas de bisoux ni rien moi
Réputation gachée, connasse =/
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14/19 |
27/01/2007 à 04:30 |
up ?
Habitude. [ Début de nouvelle. ] |
15/19 |
27/01/2007 à 08:49 |
Pas mal écrit, bien que des fautes d'orthographe me gênent ^^
(aucuns, dans les 30 premières lignes (jme suis arrêté la xD) et soirs, première ligne, qui n'ont pas de s
)
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16/19 |
27/01/2007 à 09:28 |
très très beau,je veux la suiteeeeeeeeeeeeee
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17/19 |
27/01/2007 à 10:35 |
moi aussi je trouve ca bien. la suite please
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18/19 |
27/01/2007 à 10:47 |
J'aime beaucoup ^^
J'attends la suite
Habitude. [ Début de nouvelle. ] |
19/19 |
27/01/2007 à 20:28 |
Allez, tout ça m'encourage, je m'y mets ...
Merci à vous tous !