Ca faisait longtemps que j'avais pas posté de sujet donc voila brisons la glace
Il est neuf heures moins le quart , ca y est , j’ai enfin trouvé ma place.
Le train va bientôt partir , sûrement avec deux ou trois minutes de retards comme d’habitude je suppose , et je suis soulagé d’avoir trouvé ma place.
Je n’ai pas apporté grand-chose avec moi , une petite valise marron , comportant quelques affaires et un bouquet de fleurs. Des jonquilles je crois .J’ai pensé que cela allait lui faire plaisir , car en général , je n’aimes pas les cadeaux . Ni les offrir , ni les recevoir . Pourquoi se fait-on tant de présents matériaux et pourquoi ne privilégie-t-on pas les petites attentions qui ne s’achètent pas . Mais bon , ce ne sont que des fleurs donc pour une fois …
Le train va partir , les gens dans le wagon se pressent et essayent tous de trouver leur place , mais il n’y a pas grand monde , il est vrai qu’un mardi en semaine personne n’irait prendre le train Paris-Bourg en Bresse , seulement pour se balader .
Moi je ne prend pas souvent le train , je trouves ça trop , trop mouvementé , enfin c’est le mouvement du paysage qui me met mal à l’aise et puis comme je suis chanceux c’est souvent moi qui me retrouve avec la place dans le sens contraire de la marche . Aujourd’hui , j’ai tiré la bonne , le train démarre et la gare défile à mes yeux . Le soleil qui se lève , tout doucement , se reflète sur ma vitre et la tête collée contre celle-ci , je repense encore une fois à la raison pour laquelle je suis à cet instant précis dans ce train .Cette raison se trouve dans ma petite valise , je l’ouvre discrètement pour ne pas réveiller mon voisin de droite et en sort une petite enveloppe blanc cassé . Je relis encore une fois la lettre qu’elle m’a envoyée .
« ¨Paul ,
Viens me voir j’ai besoin de toi , je sais bien que ça fait plus de dix ans que l’on ne s’est pas vu mais je ne pourrais attendre plus , viens je t’en prie .
Ta sœur , Jeanne »
Pourquoi cette lettre ? Et pourquoi maintenant ?
Après toutes ces années, où elle ne s’est souciée de rien en ce qui me concernait, aucun anniversaire , aucune fête , rien et voilà qu’aujourd’hui , je me retrouves dans le premier train qui va à Bourg en Bresse. J’ai peut-être ressenti quelque chose d’inhabituel chez Jeanne en lisant et relisant cette lettre, à vrai dire, j’essayait de comprendre pourquoi m’avait –elle envoyé cette lettre, alors que je n’existais plus pour elle … « J’avais mis mon rôle de frère entre parenthèse »…
Mon voisin de droite lui semble joyeux, il sourit en dormant, et la bave qui lui coule sur son épaule donne un coté attendrissant à la scène. Le wagon est si calme, on entendrait presque une mouche voler, et moi je ne puis que penser à ma sœur tant la monotonie du paysage est lassante et l’ambiance du train « charmante ».
Après toutes ces réflexions, pris d’un coup de fatigue, je m’endors. Tout contre la vitre, la nuque réchauffée par le soleil du matin.
…
Je me réveilles en sursaut, je n’ai pas du dormir longtemps, le paysage est toujours le même, mon voisin a juste changé d’épaule.
J’ai fais un horrible rêve, j’ai rêvé de Jeanne. Elle était morte.
Et moi j’étais là devant son lit, le visage en sanglot, mon bouquet de jonquilles, fanées , à ma main et la regardant d’un air effondré.
Ce rêve me fait peur, pourquoi ? Je ne sais pas, et pourtant c’était bien Jeanne, il n’y avait pas de doutes, c’était elle, le même visage arrondi avec son nez en retroussette.
Rongé par le doute et l’incompréhension, je m’endors de nouveau.
…
…
Mon voisin de droite me tape sur l’épaule pour me réveiller, et me dit qu’on est bientôt arrivé.
J’ai mieux dormi, je ne pense pas avoir rêver, mon sommeil était nettement meilleur.
La voix nous annonce que nous arrivons en gare de Bourg en Bresse et qu’il faut attendre que le train soit arrêter complètement pour pouvoir descendre .
Comme les enfants , rentrant de colonie , je colle mon nez à la vitre , pour voir si j’aperçois ma sœur . Je ne la vois pas .
Le train s’arrête , mon voisin de droite se lève et me souhaite bonne journée . Je me lève à mon tour , prenant avec moi ma valise et n’oubliant surtout pas les fleurs .
Je descends du train , l’air frais me fouette le visage , je n’aperçois pas tout de suite ma sœur .
Puis , je la vois au loin , un foulard blanc , lui recouvrant la tête et la nuque . Elle porte une longue robe bleu pâle . Elle a beaucoup changé , trop changé . Je m’approches d’elle et la prend dans mes bras . Elle porte toujours le même parfum , un léger goût de vanille . Je lui offre les fleurs , puis d’une voix si faible elle me dit :
« Je vais mourir Paul , je voulais te voir une dernière fois , mon frère , tu n’as pas changé… »
Et je la sers dans mes bras , éclatant en sanglots …
…
…
…
Merci d'avoir lu
Il est neuf heures moins le quart |
1/7 |
21/02/2009 à 14:53 |
Je trouve ça un peu trop brouillon; mais sinon l'idée est pas mal.
Il est neuf heures moins le quart |
2/7 |
21/02/2009 à 15:00 |
J'aime
Il est neuf heures moins le quart |
3/7 |
21/02/2009 à 19:05 |
Frosties a écrit :
Je trouve ça un peu trop brouillon; mais sinon l'idée est pas mal.
Je trouve aussi , à vrai dire , j'étais trop fatigué pour pouvoir faire quelque chose de bien , je pense ...
Peut-être faudrait-il que je le retravaille??
Il est neuf heures moins le quart |
4/7 |
21/02/2009 à 19:06 |
Popa Pingouin a écrit :
Frosties a écrit :
Je trouve ça un peu trop brouillon; mais sinon l'idée est pas mal.
Je trouve aussi , à vrai dire , j'étais trop fatigué pour pouvoir faire quelque chose de bien , je pense ...
Peut-être faudrait-il que je le retravaille??
Ouais ce serait une bonne idée. (:
Il est neuf heures moins le quart |
5/7 |
22/02/2009 à 16:53 |
Il est neuf heures moins le quart |
6/7 |
22/02/2009 à 17:52 |
J'aime bien
Il est neuf heures moins le quart |
7/7 |
24/02/2009 à 19:49 |