Hiérarchie des crimes |
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08/08/2012 à 11:29 |
Paul_ a écrit :
Comment tu peux plus briser une vie en violant quelqu'un qu'en le tuant --' ? Tu tues quelqu'un, sa vie tu peux pas dire qu'elle est moins brisée que s'il s'est fait violer.
On va prendre A et B comme deux victimes potentielles.
Alors, admettons que A se fasse violer et B se fasse tuer.
étudions les conséquences sur A:
Admettons que cette personne ne soit pas spécialement fière de son corps à sa base.
Elle est confrontée de force a dévoiler son intimité à un inconnu. D'autant plus qu'elle a probablement é
Té droguée avant d'être violée.
En général (pour ne pas dire tout le temps), les agresseurs sexuels n'utilisent aucun moyen de contraception. Du coup, si A ne prend pas de moyens contraceptifs, elle se retrouve enceinte de son agresseur.
Admettons le fait que A soit vierge a la base, elle perd sa virginité avec son agresseur, sachant qu'en général, ce genre d'acte est assez violent, elle garde des traces d'agression, ainsi que des injures qui lui sont adressées.
Imaginons ensuite que A vienne d'une famille religieuse. La première réaction de ses parents ne sera pas de la réconforter, mais de la punir parce qu'elle n'est pas restée vierge jusqu'au mariage.
Après ce genre de choc, on n'ose même plus regarder quelqu'un dans les yeux et on ne supporte plus le moindre contact physique. Donc on s'éloigne du monde, et on perd toute vie sociale, pour exprimer sa souffrance, on utilise souvent les mutilations ou la prostitution comme moyen d'exprimer sa souffrance.
Son agresseur par contre, il recommencera. Parce qu'il agit par pulsion, peu importe la peine qu'il recevra.
B se fait tuer. Peu importe à quel point sa mort est douloureuse, elle ne peut plus se détruire à petit feu. Certes la famille et les proches restent détruits, mais il n'y a plus grand chose à espérer.
Essayons de penser comme l'agresseur. Est-ce qu'on tue par simple désir de faire du mal? Dans ce cas, je pense effectivement que c'ests personnes méritent elle peine de mort, cependant, admettons que B soit une personne qui fasse souffrir continuellement son agresseur volontairement car les forces de la justice n'interviennent pas.
Par exemple un ex-mari qui harcèle sa femme. Ou un collègue qui lui fait subir un bizutage permanent; la police n'intervient pas.
Dans ces cas, je peux comprendre ce besoin de tuer, car je considère que la victime agit méchamment et de manière purement gratuite.
C'est pour cette raison que je me répète, je suis plus "cool" en ce qui concerne le meurtre.