Histoire D'horreur |
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02/08/2006 à 11:38 |
Un intermède très important vint me distraire de cette quête du Graal. Au cours d’une journée passée à la plage en solitaire, ce qui était rare (je le faisais habituellement avec de nombreux copains), je fis la connaissance d’une jeune femme. Elle était installée non loin de moi, sur les rochers de «Coco Beach». Allongée sur sa serviette, elle lisait un cahier d’écolier, manuscrit, avec une attention soutenue. Lorsqu’elle se leva pour aller se baigner, elle me demanda avec un merveilleux sourire si je pouvais veiller sur ses affaires. Je ne pus qu’acquiescer, ce qui me contraria fort, car, depuis un moment, j’attendais qu’elle entrât dans l’eau pour la suivre et y trouver un prétexte pour communiquer avec elle. J’avais remarqué, dès mon arrivée, qu’elle avait un corps superbe. En dehors de son teint de brune, elle me faisait beaucoup penser à Gina. Ce souvenir, encore très proche, m’émoustillant particulièrement, je cherchais depuis plusieurs dizaines de minutes un moyen d’entrer en contact avec la jeune femme. L’attention soutenue qu’elle apportait à sa lecture ne facilitait pas les choses. Sans être timide, je n’étais pas un dragueur invétéré. De plus, elle avait au moins dix ans de plus que moi. Sans mon aventure récente avec Gina, je n’aurais jamais osé espérer qu’elle puisse s’intéresser à moi.
Je veillais donc sur ses affaires. Le lieu était peu fréquenté, mais nous étions installés en bordure du chemin qui mène au cap de Nice et il y avait quelques passages. La plupart des promeneurs étaient des naturistes, qui se rendaient sur les rochers abrupts du cap pour s’y dénuder au soleil.
Lorsqu’elle sortit de l’eau et revint vers moi, j’eus le souffle coupé. Elle portait un maillot deux pièces de couleur blanche, qui était très convenable quand il était sec, mais qui devenait totalement transparent quand il était mouillé. Son triangle de poil noir et les aréoles foncées de ses seins étaient parfaitement visibles, et quand elle se tourna pour s’asseoir, je n’ignorais plus rien de la fente de ses fesses. J’étais pétrifié d’émotion et de désir. De toute façon, lorsque la jeune femme se déplaçait, même si son maillot était sec, c’était un régal pour les yeux. Elle se mouvait avec lenteur et avec grâce, une sorte de langueur l’habitait qui donnait au moindre de ses gestes une charge érotique intense.
Avant qu’elle n’ait pu reprendre sa lecture, je me jetais à l’eau (au sens figuré bien sûr) et, quelques instants plus tard, nous devisions aimablement de choses et d’autres. J’appris qu’elle était actrice et apprenait un texte pour la rentrée. Sa beauté et sa gentillesse donnaient des ailes à ma hardiesse et il aurait fallu un véritable cataclysme pour m’empêcher de tenter ma chance.
Au bain suivant, je l’accompagnais dans l’eau en lui promettant de veiller d’un œil sur nos affaires. Les sorties de l’eau étaient toujours des moments mémorables. Comme vous pouvez l’imaginer, je lui cédais toujours le pas et la suivais de près, les yeux littéralement rivés sur son fessier. Si elle s’était retournée à l’improviste, elle aurait sans doute été horrifié par la vision de mes yeux hallucinés et de mes dents de loups.
Je remarquais bientôt que, si elle ne témoignait d’aucune gêne en ma présence pendant que son maillot était mouillé, elle dissimulait adroitement ses charmes quand un passant surgissait. Ce constat me rendait perplexe, je n’arrivais pas à décider si c’était bon signe pour moi, ou carrément catastrophique. Devais-je croire à l’établissement précoce de liens de complicité entre nous, ou à une totale indifférence envers moi, due à mon âge tendre ?
En fin d’après-midi, elle accepta que je la dépose près de chez elle avec ma Vespa, et me fixa rendez-vous le lendemain pour que je la reprenne au passage.
Ainsi, pendant plusieurs jours, je prenais la belle sur mon scooter, l’amenais à la plage, la couvais du regard toute la journée, discutais agréablement avec elle, la raccompagnais le soir, et me faisait une «fourre de bicou dur» selon l’expression niçoise imagée. Je ne savais absolument pas par quel bout la prendre. Louise, c’était son prénom, me témoignait beaucoup d’amabilité. Elle était manifestement heureuse d’être avec moi, mais se débrouillait pour ne jamais se trouver dans une position qui soit propice à la moindre tentative de rapprochement de ma part. Je commençais à désespérer.
Au soir du quatrième jour, un groupe de copains de mon quartier passa près de nous. Ils se rendaient au cap de Nice, sous l’hôpital américain, pour lorgner les nudistes. Le soir même, au bar du coin, je rencontrais l’un d’entre eux qui me complimenta pour ma charmante compagnie. C’était un garçon nettement plus âgé que moi, qui avait fait partie de la première classe d’âge rappelée en Algérie. Depuis, il nous régalait avec des histoires de combats, qui n’avaient rien à envier à celles des films américains portants sur la dernière guerre mondiale. Je lui fis part de mes difficultés pour entrer dans l’intimité de mon artiste. Il prit un air mystérieux et me dit :
· C’est une «pieds-noirs», tu n’en tireras rien !
Je n’osais pas lui demander ce qu’était une «pieds-noirs», mais j’imaginais que cela avait un rapport avec l’Algérie qui était son seul sujet de conversation. Pendant toute la nuit suivante, je me demandais ce que pouvait être une "pieds-noirs", comment mon copain avait pu détecter cet état chez ma partenaire de plage et en quoi cet état pouvait me condamner à l’abstinence.
Le lendemain matin, un ami de mon père, douanier en près retraite, m’apprit le sens de cette expression. Je n’osais pas lui demander pourquoi je n’avais aucune chance d’obtenir les faveurs de cette jeune femme «pieds-noirs».
La réponse, à l’une de mes interrogations, me fut fournie le lendemain par la charmante baigneuse elle-même. Cette réponse n’avait aucun rapport avec l’origine supposée de la belle, mais elle n’en était pas moins désespérante pour moi. Deux beaux garçons, d’une trentaine d’années, reconnurent ma brune amie en passant sur le chemin. Ils s’arrêtèrent un moment pour parler avec elle. Par souci de discrétion, je me mis à l’eau et attendis qu’ils continuent leur chemin pour revenir auprès d’elle. À plusieurs reprises, j’eus l’impression que le trio parlait de moi en riant. Aussi, lorsque je sortis de l’eau, j’étais d’une humeur massacrante. Une sourde colère commençait à bouillonner en moi et était à deux doigts d’éclater. Que je fasse «choux-blanc» pendant plusieurs jours n’était déjà pas très drôle, mais que l’on se paye ma tête, en plus, c’était trop !
Devinant mon état d’esprit maussade, Louise, avec beaucoup plus de douceur encore qu’à l’accoutumée, m’expliqua que les deux athlètes qui s’éloignaient étaient dans le spectacle à Paris, comme elle. Comme je lui demandais aigrement pourquoi ils n’étaient pas restés avec elle, cherchant bêtement à lui dire quelques paroles blessantes. Elle m’expliqua, en riant, qu’ils ne s’intéressaient pas du tout à son sexe et que c’était plutôt moi qui avais éveillé leur intérêt. Elle me révéla qu’une grande majorité des gens du spectacle parisiens étaient homosexuels, et que ce qui était vrai pour les hommes, l’était aussi pour les femmes. La façon dont elle évoqua l’homosexualité féminine attira mon attention. Ma colère avait complètement disparu et j’étais un peu abasourdi. Comme en rêve, je l’entendis me confirmer qu’elle n’échappait pas à la règle et que, si elle était venue seule en vacances à Nice, c’était parce que son amie jouait sur une scène parisienne durant tout l’été.
Voyant mon air contrit, je crois que j’étais à la limite des pleurs, elle se rapprocha de moi et déposa un tendre baiser sur une joue.
· Je t’aime bien, quand même, tu sais.
Tous mes rêves s'effondraient en un instant. La situation était charmante, non dénue d’intérêt, mais pour un adolescent qui accomplissait sa révolution sexuelle, c’était un drame. La vision du corps parfait de Louise m’avait fait fantasmer pendant plusieurs jours, sans parler de mes nuits, et j’apprenais soudain que son accès m’était à jamais interdit.
Le reste de la journée fut pour moi un long calvaire. J’étais dans un état d’esprit à planter là brutalement la jeune femme et à partir sans me retourner, mais elle était trop belle, trop charmante et surtout trop bandante quand son maillot était mouillé, pour que je me conduise comme un mufle. Le soir, quand je la quittais, elle insista longuement pour que je vienne la chercher le lendemain. Je répondis d’un petit «oui», pas très assuré, et je partis, en faisant ronfler le moteur de ma Vespa et en me promettant de ne plus mettre les pieds sur cette plage, de toute la saison.
Le lendemain, je ne me rendis pas au rendez-vous habituel. Toute la journée, je tournais chez moi comme un ours en cage. Mes parents étant occupés par leur commerce, j’étais seul pour remuer plus commodément le couteau dans ma plaie. Je me rendais compte combien la présence de Louise à mes côtés me manquait.
En fin d’après-midi, comme j’étais enfin parvenu à m’assoupir, le téléphone sonna. Je décrochais sans aucune curiosité et fus très surpris de reconnaître la voix de Louise. Comment avait-elle eu mon nom de famille ou mon numéro de téléphone ? Elle me rappela que nous avions, quelques jours plus tôt et par jeu, dressé l’inventaire de nos sacs de plage respectifs. Elle déclara posséder une excellente mémoire, ce qui était indispensable dans son métier. Elle me demanda très tendrement de venir à la plage avec elle demain, affirmant que je ne le regretterais pas.
Le lendemain, blottie tendrement contre moi dans l’ombre d’un rocher complice, elle me dit que son amour pour une femme ne l’avait pas protégée d’un béguin qu’elle avait pour moi. J’étais le premier homme qui avait éveillé son intérêt. Sans doute mon jeune âge était-il pour quelque chose dans la tendresse qu’elle affirmait avoir pour moi, j’étais encore dépourvu des signes de virilité qui lui faisaient peur. Elle me raconta qu’elle vivait avec une femme plus âgée qu’elle, depuis plusieurs années. Son amie était très jalouse et seule une tendance dépressive, qu’elle avait eu au printemps, lui avait permis d’être autorisée à partir seule en vacances chez des parents. Je me disais que, décidément, j’étais voué aux jeunes femmes sortant d’une dépression nerveuse. Étais-je un bon remède ?
Nous nous embrassâmes longuement et je constatais que Louise n’avait rien à envier à Gina dans ce domaine. Elle m’expliqua qu’elle était encore vierge, et que son amie veillait jalousement sur cette virginité qui lui semblait être sa meilleure protection contre les importuns. Elle ne pourrait donc pas avoir de relations sexuelles normales avec moi, mais promis, en se frottant contre mon corps, que j’aurais quand même droit à de bonnes compensations. Je sortais d’un cauchemar pour entrer dans le Nivarna.
Pendant qu’elle parlait longuement de sa voix douce et mélodieuse, je prenais déjà un acompte. J’avais soulevé son soutien-gorge et fais jaillir sa poitrine au galbe parfait. Je caressais avec soin, en les tétant de temps en temps, ces bouts raidis par le désir.
Je m’intéressais ensuite à son slip, pour constater que, bien que nous n’ayons pas encore été nous baigner, un triangle entre ses cuisses était déjà translucide. Ma belle baigneuse n’avait plus besoin de la mer pour mouiller sa culotte, la mouillure était naturelle. Sans interrompre son discours, je faisais glisser le tissu humide et libérais sa touffe de poils, d’un noir intense. Profitant du fait que notre refuge était parfaitement à l’abri des regards importuns, je me baissais pour que mes yeux soient au niveau de sa chatte. Pendant qu’elle parlait, parlait, parlait... Je glissais mes doigts dans sa toison et caressais le minou. Elle avait des lèvres extérieures très épaisses, qui, lorsque ses poils étaient écartés, donnaient à son sexe l’apparence d’un petit cul bien rond. J’étais surpris et ravi par cette découverte. Alors que mes doigts glissaient avec convoitise vers sa vulve bien fermée, elle me rappela qu’il ne fallait pas que je touche trop à son sexe, affirmant que son hymen était fragile, et qu’il serait catastrophique pour elle que je nuise à son intégrité. Voyant ma déception, elle me proposa de se tourner pour m’offrir un orifice qui n’avait pas la même fragilité.
Oh, délice ! Voilà que, pour la première fois, une femme m’offrait spontanément son cul, en me demandant d'en user de façon exclusive. La belle se retournait et se tenant à genoux, m’offrait son postérieur aux formes biens pleines. Je crois que je n’ai jamais vu un cul qui s’approchait, autant que celui-ci, de la rondeur parfaite de la sphère. J’en écartais les deux parties et découvris une entre-fesses nette de tous poils, et un trou du cul à l’arrondi parfait. Ce dernier me sembla être d’une bonne taille. Je haussais les épaules, lorsque cette observation me vint à l’esprit, en pensant que j’étais marqué par la déconvenue que j’avais subie du fait de la très petite taille du trou de Jacqueline, et qu’une vierge ne pouvait pas avoir un rectum très ouvert. Le doute me reprit lorsque je jouais avec le mignon orifice qui s’ouvrit complaisamment à mes caresses et à mes baisers. J’étais ravi de la taille de son oeillet, pensant que je n’aurais pas de mal à y faire pénétrer mon sexe, mais ma curiosité était éveillée. Me remémorant ce qu’elle m’avait dit sur la solidité de son troufignon, il me vint une idée que je transformais en question. Me soulevant sur elle pour arriver à voir son visage, je lui demandais si, par hasard, un homme n’avait pas déjà joué avec son cul. En rougissant légèrement, elle me rappela qu’elle n’avait jamais connu d’autre partenaire que la femme avec laquelle elle vivait. Après avoir un peu hésité, elle ferma les yeux et m’expliqua que sa compagne utilisait un godemiché double, planté dans son propre sexe, avec lequel elle l’enculait fréquemment. Je compris que le leurre devait avoir de bonnes proportions, quand je constatais la facilité avec laquelle mon membre, pourtant à son apogée, pénétrait dans son anus. Je n’étais pas le premier, mais CELLE qui était passée avant moi avait fait un excellent travail dont je n’avais qu’à me louer. Je me pris à penser que je lui confierais volontiers Jacqueline pendant quelques mois, pour qu’elle la mît en forme avec la même efficacité.
Le cul de Louise était vraiment l’étui le mieux adapté que mon vit ait eu à connaître. Après quelques minutes de préliminaires, la jeune femme et moi faisions un tel vacarme, derrière notre rocher, que je me demande encore par quel miracle tous les nudistes du cap de Nice ne sont pas attroupés autour de nous. Louise émettait des sons qui étaient plus proches d’un chant d’Opéra que de gémissements, moi j'ahanais à son rythme, comme si mon sexe allait m’être confisqué à chaque pénétration. Un vagissement de ma partenaire répondit à ma violente éjaculation.
Après cette séance mémorable, nous nous retrouvâmes dans la mer. Flottant côte à côte, nous nous tenions par une main et échangions des sourires complices.
Depuis plusieurs jours, je m’étais demandé comment une personne aussi douce que l’était Louise, avec une voix aussi fluette, pouvait faire du théâtre et se faire entendre par une salle entière sans micro. J’entrevoyais à présent une réponse, après avoir vu cette frêle jeune femme se transformer, sous l’effet du désir, en une splendide bacchante qui hurlait de plaisir et se démenait sous moi comme un diable dans un bénitier.
J’étais stupéfait par le contraste entre cette femme élégante et sophistiquée, dont chaque geste paraissait contrôlé, et la furie qui, quelques instants plus tôt, venait frapper mon ventre avec son cul comme si elle espérait m’y voir pénétrer tout entier.
Les jours qui suivirent furent remplis d’instants contrastés, grâce à cette magicienne qui pouvait être, tour à tour, ange et démon. Entre deux séances de rapports sexuels violents, elle était un modèle d’élégance et de douceur. Nous passions des heures, enlacés sur un couche-partout, à parler d’amour et à nous couvrir mutuellement de baisers et de menues caresses. Sous une apparence de pure jeune fille, Louise était la femme la plus perverse que j’avais rencontrée jusque-là, ce qui est un faible critère, et que j’ai rencontré depuis, ce qui est déjà mieux. Avec son sourire radieux et sa voix douce, elle m’incita, un jour, à me procurer un martinet pour lui donner la fessée lorsqu’elle n’était pas sage. Cette idée, nouvelle pour moi (les mots sado maso, sm, bondage, n'avaient encore aucune signification pour moi), m’excita énormément. J’étais tout à fait incapable de faire du mal à une femme, ne serait-ce que par la parole, mais cette l’idée d’une écolière au piquet, dans le coin d’une pièce, avec la jupe relevée, la culotte à mi-jambe et les fesses rougies par le martinet, m’affolait littéralement. Surtout si cette écolière avait le cul de Louise !
Pour le martinet, c’était facile, il existe toujours des droguistes dans les villes, qui, au milieu d’objets hétéroclites couverts de chiures de mouches, ont quelques martinets pendus par le manche. Par contre, la plage était mal indiquée pour mettre en scène le reste du tableau. Pendant deux jours, je n’apportais pas de réponse à la proposition de mon amie, mais je gambergeais comme un fou pour trouver une solution. Soudain, l’idée me vint brusquement, comment n’y avais-je pas pensé plus tôt ? Ma grand-mère maternelle était décédée depuis quelques mois. Son appartement était resté vide depuis. C’était un logis que je connaissais mal, n’y ayant pratiquement jamais mis les pieds. Ma grand-mère, de son vivant, venait pratiquement tous les jours chez mes parents, mais personne n’allait jamais chez elle, à quelques kilomètres de là. Il me suffisait de subtiliser la clé, qui traînait dans un tiroir, et le tour était joué.
Louise accepta sans se faire prier de me suivre dans cet appartement. J’arrêtais ma Vespa devant un vieil immeuble en pierre de taille. J’espérais vivement que les murs étaient épais et que l’isolation phonique entre appartements était efficace, sinon le syndic ne tarderait pas à recevoir des plaintes du voisinage, les vocalises de mon adorable cantatrice ayant de quoi surprendre.
Je trouvais la porte de l’appartement avec un peu de mal, ma compagne commençait à me regarder avec suspicion quand je la découvris enfin. Elle s’ouvrit en grinçant sur un intérieur suranné, sentant l’encaustique et la lavande. Les meubles Louis XIII, les rideaux en dentelles aux fenêtres, le dessus-de-lit brodé, donnaient à cet intérieur un air joliment rétro qui plut beaucoup à Louise. J’avais eu la main heureuse, ce décor était parfaitement adapté aux petits jeux que je mijotais, un mélange des «Petites-filles modèles», de «Claudine à l’école» et de «la Philosophie dans le Boudoir».
Le martinet était dans son sac en papier brun d’origine et ne demandait qu’à servir, mais comment prendre en défaut une jeune femme qui était la douceur et la gentillesse même ?
Une idée me vint :
· As-tu été sage aujourd’hui, Louise ?
· Non, Monsieur, je n’ai pas été sage.
· Qu’as-tu à te reprocher, mon enfant ?
· Je me suis chatouillée la chatte toute la journée en ayant de mauvaises pensées.
Les réponses de ma complice et le ton enfantin qu’elle avait adopté contrastaient tellement avec son apparence physique que j’eus du mal à rester dans le jeu.
· Combien de coups de martinet mérites-tu pour cela ?
· Cinquante !
· Bon... Disons vingt, pour commencer.
Je fis agenouiller mon écolière fautive sur une chaise paillée, les bras accoudés au dossier, et je soulevais sa robe. Comme elle se tenait un peu trop droite, le tissu léger ne voulait pas tenir. Sans dire un mot, je lui indiquais la façon de tenir la robe relevée avec ses deux mains. La culotte blanche glissa sans difficulté, dévoilant son cul superbe. Une bouffée de chaleur et de tendresse m’envahit. Je me retrouvais en train de caresser et de baiser le postérieur que j’étais supposé châtier. Il fallait que je me reprenne, faute de quoi le martinet ne sera jamais étrenné. Faisant un pas en arrière, je levais l’instrument de torture et l’abattais sur ses fesses. Jamais beau petit cul puni ne dû se prêter de si bonnes grâces à sa punition. Malgré le peu de recul que lui permettait la largeur de la chaise, mon écolière cambra ses reins au maximum et tendit ses fesses au-devant des lanières de cuir. Mes coups étaient bien faibles. Louise me regarda en souriant pour m’encourager à frapper plus fort. Je levais plus haut le bras et fis siffler l’instrument. Après quelques coups encore hésitants, je me surpris à donner des coups bien dosés qui faisaient correctement claquer la chair et coloraient la peau rose de traces écarlates. Je crois que je serais tout à fait incapable de frapper une femme non consentante ou qui manifesterait sa douleur, mais voir ses deux magnifiques fesses vibrer et s’épanouir sous les coups, onduler comment sous des caresses, le tout accompagner des roucoulements de plaisir de leur propriétaire, commençait à m’affoler. Je perçus, en un éclair, que le jeu pouvait atteindre des limites extrêmes avec une telle partenaire. Je ne comptais plus les coups, ma seule mesure était la largeur et l’homogénéité de la tâche rouge qui envahissait les fesses de ma victime. Victime ? Certainement pas ! Le plaisir que lui procurait la correction était trop évident pour que je puisse la plaindre un seul instant. J’avais renoncé à compter les jouissances de la belle, comme j’avais renoncé à compter les coups de fouet.
Je m’arrêtais en nage, les mains tremblantes. Louise attendit un instant pour voir si j’allais continuer, son fessier continuant à osciller pour ne pas rompre le charme, puis, quand elle comprit que c’était fini, elle tourna vers moi ses yeux remplis de larmes et me décocha l’un de ses éblouissants sourires, en murmurant à voix basse :
· Merci, Monsieur.
N’y tenant plus, je me ruais sur elle en arrachant mes vêtements. Je collais mon corps à son corps chaud et, sans attendre, enfonçais mon membre bandé dans son cul. La peau de ses fesses était brûlante contre mon ventre, mais que dire de l’anneau de son cul, qui, après avoir englouti mon sexe jusqu’aux couilles, fut saisi de contractions violentes qui me conduisirent au seuil de la douleur ? Mes mains pétrissaient ses seins qui devaient être douloureux tant ils étaient durs. Lâchant pour la première fois sa robe, ses mains vinrent s’agripper à mes fesses, que ses ongles labouraient à la limite de l’arrachement de la peau. Le cou tendu, le menton levé, elle hurlait comme une louve qui salut la lune. L’étreinte était magnifiquement bestiale, elle aurait pu être dégradante avec une autre partenaire, mais Louise avait le don de changer les souillures en or.
Je faisais des efforts pour être à la hauteur d’une telle monture et pour la chevaucher jusqu'à ce qu’elle tombe d’épuisement. Dame Nature m’avait octroyé le don de contrôler mon excitation et j’avais déjà beaucoup travaillé à le cultiver, d’autre part, la belle pouliche se donnait tellement à sa course folle qu’elle atteignit bientôt la limite de ses forces. Battant l’air avec ses bras, la bouche ouverte sur un cri silencieux, elle s’abattit soudain sur le sol. J’eus juste le temps de la retenir au vol. Heureusement qu’elle n’était pas lourde. Je la portais sur le lit et l’allongeais tendrement, comme l’enfant endormie qu’elle était déjà redevenue.
Pendant que Louise dormait, je fouillais dans l’armoire à pharmacie que je trouvais dans la salle de bain. J’y découvris une pommade, qui ne me sembla pas trop vieille et bien indiquée pour l’usage auquel je la réservais. Revenant auprès de ma belle endormie, je lui passais de la pommade sur les fesses qu’elle semblait encore m’offrir dans son sommeil. Mes caresses appuyées, pour faire pénétrer la crème, ne réveillèrent pas la dormeuse mais en tirèrent quelques petits gémissements.
Assis sur le bord du lit, je contemplais la jeune femme allongée. Tout en elle était beauté et grâce. Comment une petite fille aussi angélique pouvait-elle se montrer parfois aussi démoniaque ?
Et je n’avais pas connu le pire ! Le pire... ou le meilleur ?
Au bout d’une petite heure, Louise ouvrit les yeux et me gratifia de l’un de ses sourires lumineux dont elle avait le secret. Sans dire un mot elle se traîna vers moi et se soulevant sur ses bras tendus m’embrassa tendrement.
· J’aimerais prendre une douche.
Je la conduisis dans la salle d’eau où, effectivement, il y avait un grand bac à douche mais pas de baignoire. En quelques secondes, elle fut sous l’eau glacée. Je réalisais que, dans ce vieil appartement, il ne devait pas y avoir d’eau chaude collective mais, sans doute, un chauffe-eau qu’il fallait allumer. Elle refusa que je parte à la recherche de l’instrument et m’attira en riant sous le jet. L’eau était froide, mais très agréable quand même.
Quand je fermais le robinet d’eau, Louise, ruisselante, s’agenouilla dans le bac. Cela me fit penser qu’elle n’avait jamais pris mon sexe dans sa bouche. Ses allures de princesses espagnoles me complexaient un peu quand elle était face à moi et je n’avais jamais osé lui demander de le faire. Elle prit ma verge, qui grossissait à vue d’œil, en main. Je me préparais au plaisir du pompier, quand elle me demanda :
· Pisse-moi dessus !
· Quoi ?
· Fais-moi pipi dessus, s’il te plait.
La demande me parut si incongrue que j’avais du mal à admettre que j’avais bien compris. Soudain, sans que mon cerveau n’ait réellement analysé la chose, je me mis à uriner sur ses épaules, puis sur ces seins. Elle me remercia d’un chaleureux sourire.
Finalement c’était un jeu, un jeu bien innocent dans un bac à douche où l’on pouvait à tout moment se laver pour enlever la souillure. Je m’apercevais que le jeu ne m’était pas désagréable.
J’arrosais tout son corps en économisant le liquide avec parcimonie pour faire durer le plaisir. Une idée folle me traversa l’esprit.
· Ferme les yeux !
Dès qu’elle se fut exécutée, j’inondais son visage d’un jet soutenu. Quand j’arrivais sur la bouche qui était soigneusement close, elle ouvrit les yeux, puis, ouvrit la bouche. Pendant que ces yeux me fixaient en souriant, je pissais longuement dans sa bouche ouverte. J'étais pétrifié par mon acte et incapable de l’interrompre. L’urine coulait de sa bouche ouverte sur son menton, je pouvais nettement voir que c’était sa bouche pleine qui débordait. Soudain je compris, aux mouvements de son cou, qu’elle avalait une partie du liquide.
Cette constatation stoppa net le jet. Je quittais la pièce en attrapant une serviette au passage. Revenu dans la chambre, je m’essuyais longuement en me regardant dans une glace. Mon esprit était vide et j’essayais de ne penser à rien. J’entendais des bruits d’eau dans la salle de bain voisine, prouvant qu’elle se lavait à nouveau. Quelques minutes après, elle vint en trottinant s’appuyer contre moi, sa tête posée contre mon épaule, avec un geste touchant de pudeur et de timidité.
· Tu m’en veux ?
Comment pourrais-je en vouloir à l’image que me renvoyait le miroir ?
· Elle a fait de moi une dépravée. Elle appelle cela ses petites séances d'uro. Je suis mauvaise, très mauvaise.
Je pris son visage entre mes deux mains et, me penchant légèrement, je l’embrassais longuement sur la bouche. Nous avions tous les deux des larmes dans les yeux. C’était la première fois qu’elle m’embrassait sans frémir. Sa bouche, comme mille et un points de son corps, était une zone fortement érogène, pourtant ce baiser fut chaste.
· Je t’aime Paul, c’est toi que j’aurais dû rencontrer d’abord.
Après avoir prononcé ses paroles avec passion, elle éclata soudain d’un rire cristallin.
· Qu’est-ce que je dis ? J’ai dix ans de plus que toi ! À l’âge où je l’ai rencontrée tu avais sept ans... Le beau couple que l’on aurait fait !
Je ris à mon tour et, sans savoir pourquoi, j’entrepris de lui raconter l’histoire du scorpion qui demande à une grenouille de lui faire traverser une rivière sur son dos. La grenouille, pensant que le scorpion ne pourra pas la piquer sans risquer de se noyer, accepte. Quand, au milieu de la rivière, le scorpion la pique, elle se retourne vers lui, avant de mourir, et lui demande : «pourquoi as-tu fait cela ?». L’insecte, qui voit sa propre mort arriver répond tristement «Parce que c’est dans ma nature».
Elle me regarda avec deux grands yeux tristes et me dit :
· Tu crois donc que ma nature est mauvaise ?
· Non ! Ta nature n’est ni mauvaise ni bonne, c’est ta nature. Elle fait partie de toi, il faut que tu vives avec et que moi, qui t’aime, je l’accepte comme elle est.
Un long baiser termina l’incident, cette fois-ci Louise vibrait dans mes bras, de tous les nerfs de son corps.
L’appartement était un merveilleux lieu de rencontre. Bien que Louise ait affirmé son besoin de soleil, elle accepta avec joie, j’aurais plutôt dû dire «plaisir», d’y passer de longues heures dans le clair-obscur de ses pièces fraîches. J’évitais dorénavant de me trouver avec elle sous la douche, mais je cultivais et j’améliorais sans cesse le jeu de l’écolière punie.
La fessée n’était plus la seule punition, je m’ingéniais à trouver des brimades qui pimentaient ce jeu pervers. J’étais conscient que l’esprit du jeu était malsain, car il reposait sur la mise en valeur de sentiments troubles qui dormaient au fond de moi et ne demandaient qu’à être réveillés. Je faisais très attention à ne pas faire souffrir inutilement ma partenaire, qui pourtant espérait que je le ferais. La seule opération douloureuse était la fessée appliquée avec le martinet. Je me donnais bonne conscience en pensant que c’était un instrument destiné aux enfants et que, de ce fait, il ne devait pas faire si mal que ça.
Les autres punitions reposaient essentiellement sur deux moteurs : l’humiliation de ma partenaire et la mise en évidence de sa totale soumission, ce qui était complémentaire mais différent dans les nuances. L’humiliation supposait qu’elle adopte une attitude digne et même un peu hostile, par contre la soumission exigeait d’elle une attitude veule, comme une chienne en chaleur aurait pu le faire. Son talent de comédienne s’exprimait pleinement dans les différentes phases de ce jeu cruel. Elle était capable, à ma demande non formulée mais dictée par le contexte de mes propos, de m’offrir son cul, entrebâillé par ses deux mains, comme une digne duchesse forcée par le pirate qui l’a capturée ou comme une nymphomane qui a été privée de jouissance pendant un mois.
Elle m’offrait des variations à l’infini sur un même thème. La position évoquée ci-dessus, pouvait être prise par une bourgeoise, qui voulait combler un trou fait dans le budget familial, en se prostituant à un élégant monsieur ; par une gamine des faubourgs qui voulait faire suer de désir un gros commerçant sans avoir l’intention de se donner ; par une étudiante exaltée par l’aura du philosophe qu’elle révère ou par une groupie voulant se donner corps et âme à son idole.....
Ces petites brimades me permirent de faire enfin entrer mon sexe dans la bouche de Louise. Je compris très vite que, prise en main très jeune par une femme perverse, elle était conditionnée à obéir. Il ne fallait pas espérer beaucoup d’initiatives d’elle, mais une complète soumission. Tout au plus, m’indiquait-elle le champ d’actes sexuels qu’elle pouvait couvrir. Encore que, depuis la séance sous la douche, elle était devenue discrète.
Je la condamnais, de temps à autre, à sucer mon sexe pour ce faire pardonner ses peccadilles imaginaires. Comme pour tous ses actes sexuels, elle le faisait avec passion et même avec violence. À tel point, que j’en arrivais à éviter de lui confier mon sexe sans exercer un contrôle étroit sur l’usage qu’elle en faisait. Louise avait trop de tempérament pour être une bonne suceuse. Dès que je laissais la bride sur le cou à ses désirs, elle s’enflammait jusqu'à total épuisement de ses forces. Après quelques minutes dans sa bouche, mon sexe était douloureux pendant deux jours. Le jeu de l’écolière me permettait de doser la sensualité de nos rapports et de conserver la maîtrise des opérations. Mes pénétrations dans sa bouche étaient fugitives, mais toujours faites à bon escient. Dès que mon gland se couvrait de sperme, je faisais appel à sa langue pour le nettoyer. Après chaque séance dans son cul, je lui imposais un nettoyage minutieux de mon outil. Généralement, il sortait propre de son trou du cul, tout au plus maculé de nos foutres respectifs. Je m’étais aperçu que, si je n’éjaculais pas dans l’étroit conduit, mon sexe sortait propre de l’opération. Par contre, après une éjaculation, je pouvais ramener un peu d’excréments mélangés à mon sperme.
Au début, quand je m’apercevais que mon sexe était souillé, je passais discrètement dans la salle d’eau pour le nettoyer. Un jour, où mon membre revint particulièrement sale, pendant que je soufflais un peu avant d’aller me laver, Louise se jeta sur mes attributs, engloutit mon sexe avant que j’ai pu la dissuader et l’astiqua consciencieusement jusqu'à ce qu’il fût propre comme s’il était neuf. Un vague écœurement m’avait étreint au début de son action, mais je découvris avec surprise que cette répulsion passa très vite, et que je n’hésitais pas à l’embrasser sur la bouche quelques minutes plus tard. Louise était comme la mer, elle purifiait tout ce qui entrait en elle.
À partir de ce jour, je m’abstins de courir à la salle de bain, pour un oui, pour un non. La bouche de ma complaisante compagne suppléait aux lavages.
Peu à peu, je commençais à mieux comprendre le mystère de ma partenaire, qui était capable de passer d’une grande distinction et d’une sensibilité fragile, à une trivialité brutale. Dès que sa sexualité était mise en éveil, elle agissait sur elle comme une drogue. Je n’avais plus affaire à la même personne. Si l’apparence charnelle était la même, la personnalité avait changé.
Les objets-témoins firent naturellement leur réapparition dans ce contexte d’érotisme torride. Le premier qui intervint, je dirais, tout naturellement, c’est le martinet. Alors que la belle était à «quatre-pattes» sur le sol, avec son beau cul cambré et zébré de rouge, j’eus soudain l’idée de pourvoir le splendide félin d’une queue adaptée aux circonstances. Le manche râblé du fouet disparut en un clin d’œil dans le trou accueillant, seules les longues lanières jaillissaient de l’entre fesses.
L’effet était saisissant et je me pris à admirer l’élégance avec laquelle Louise faisait balancer sa queue en se déplaçant comme un quadrupède. Je pensais, en la regardant, que rien ne pourrait jamais la rendre grotesque, ou même seulement vulgaire.
À partir de là, les objets défilèrent dans son cul. Je m’ingéniais en permanence à dénicher de nouveaux objets, dans l’appartement, dans ma chambre, chez mes parents ou partout où je me trouvais.
Il y eut des légumes, que je croquais ensuite avec plaisir ou que je glissais subrepticement dans les provisions de ma mère, pour avoir le plaisir de les reconnaître au cours d’un repas de famille. Il y eut des objets familiers, il était devenu difficile, chez moi, de toucher un manche de brosse qui n’ait pas fait un petit tour dans le rectum de la belle. Il y eut toute une collection de bougies, que j’appris à façonner pour leur donner des formes propices ou insolites. Louise engloutissait tout sans jamais protester. Au contraire, elle recevait ces instruments hétéroclites comme autant de cadeaux.
Elle avait développé une extraordinaire mobilité de l’anneau de muscles qui formait son anus. Son sphincter était devenu une petite bouche, qui pouvait saisir et avaler un objet convoité, que je tenais à quelques millimètres de lui. Elle m’avoua que son amie l’avait contrainte à s’exercer, pendant un nombre incalculable d’heures, à développer son contrôle sur tous les muscle de l’entrée de son intestin. Chez elles, à Paris, la docile Louise ne restait jamais un instant en repos, tous ses loisirs étaient consacrés à développer des facultés qui lui permettaient, ensuite, d’accroître le plaisir de la tribade.
Dès que je présentais un objet à son petit goinfre, il s’en saisissait et se l’appropriait. Au bout d’un moment, il fallait que j’intervienne pour libérer le pauvre ustensile qui était en passe de vieillir prématurément et de conduire ma complice à un déchaînement des sens qui s’achevait invariablement par une lourde chute sur le sol et un petit somme réparateur. Son corps était une machine à jouir et son cul un monnayeur. Il suffisait d’introduire une pièce dans le monnayeur pour que la machine se mette en branle. Heureusement, j’avais appris à retirer la pièce, après quelques manœuvres, pour interrompre le cycle infernal à temps.
Un des prodiges que j’avais observé était que son troufignon n’était jamais sec. Il s’humectait naturellement comme un sexe et déchargeait également au moment opportun.
Il y avait aussi la question des poils. La première fois que j’écartais les fesses de Louise, je fus surpris de trouver sa vallée nette de tout poil. La pilosité somptueuse, dont bénéficiait l’encadrement de son sexe, celui-ci étant également glabre, laissait présager une abondante présence de poils. Elle m’expliqua que sa saphique compagne ne supportait pas d’avoir des poils sur la langue et qu’elle l’épilait soigneusement partout ou sa bouche avait plaisir à se porter. Seule en vacances, la pauvre enfant en était réduite à s’épiler elle-même devant un miroir.
Je lui offris naturellement mon aide et passais ensuite des heures, la pince à épiler à la main, à chasser les poils rebelles. Je me rendis compte bientôt que les demandes de ma compagne n’étaient pas justifiées uniquement par un souci d’esthétique ou d’hygiène. Elle adorait se faire épiler les parties les plus sensibles de son épiderme et je la surpris à jouir après quelques arrachages particulièrement douloureux. Je n’osais pas imaginer qu’elles tortures elle devait endurer de la part de son mentor pervers.
Je ne sais à qu’elles extrémités m’auraient conduit une longue fréquentation de la belle et sulfureuse Louise. Notre liaison fut heureusement trop courte pour qu’elle puisse me marquer profondément de son empreinte vicieuse.
Quand la fin de ses vacances arriva, la belle jeune femme pleura longuement dans mes bras, puis partit sans se retourner. Je me retrouvais avec un vide effrayant dans ma vie, mais l’été n’était pas encore fini, il faisait beau, j’étais jeune et les filles étaient belles.
Les deux jeunes femmes qui s’étaient succédé dans ma vie m’avaient communiqué une grande assurance. J’étais sûr de mon charme et fier de mes capacités sexuelles. Une brève rencontre allait ramener mon orgueil à de plus justes proportions.