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Dieu-Puissant | Une histoire .. à la Navarro | 1 | 19/02/11 à 11:08 |
Albi, Tarn, Midi-Pyrénées
L'indécence n'a pas de limite. Tel pourrait être le résumé simple et concis de cette terrible et pathétique affaire révélée par le quotidien La Dépêche.
Une histoire qui s'est déroulée dans la ville de Albi, le samedi 12 février.
Alors qu'il rentrait à son domcile, un Albigeois a eu la terrible surprise de retrouver son épouse âgée de 52 ans, allongée à plat ventre sur le lit conjugal, la culotte baissée jusqu'aux chevilles, un couteau à ses côtés, ainsi qu'une bouteille d'alcool, et une marque rouge importante dans le cou.
Aux côtés de la femme inanimée, il remarque sur le sol un papier sur lequel sont inscrits les mots "Je l'ai tuée".
Ni une, ni deux, le mari secoue son épouse pour la réanimer, ce qu'il réussi à faire. Celle-ci lui déclare alors qu'elle a reçu un coup à l'arrière du crâne. Son compagnon donne l'alerte.
Les policiers interviennent immédiatement et mettent en place un plan "scène de crime" afin de pouvoir retrouver des indices sur ce mystérieux agresseur.
Alors qu'il témoigne aux policiers de ce qui s'est passé, le mari de la victime confie qu'il a des doutes sur le propre fils de la famille, son épouse entretenant des relations plus que difficiles avec ce dernier. Un fils de 28 ans ayant selon les termes de l'homme, un penchant pour l'alcool, n'ayant pas d'emploi, et ayant déjà commis quelques délits.
Un mari qui en réalité est le beau père du jeune homme, et qui ira même confier que son "fils" a enterré un fusil dans le jardin de la propriété, une arme que les policiers retrouveront assez aisément à l'endroit indiqué.
Les recherches s'organisent alors pour retrouver ce fils agresseur. Des recherches courtes car le jeune homme sera rapidement interpellé par la BAC. Il nie les faits qui lui sont reprochés.
Et pour cause, l'accusé a passé la soirée avec ses amis, s'est servi de son mobile (l'antenne relais le prouve) et a bien avoué avoir caché le fusil dans le jardin, mais pour que sa mère dépressive (selon lui) ne s'en serve pas. Une dernière information qui était connue par son beau-père toujours selon le jeune homme.
Alors qui croire dans cette affaire?
Après quelques heures d'interrogatoire, le fils de famille est libéré. Les enquêteurs commencent même à avoir quelques doutes sur l'agression. Et la suite va leur donner raison.
La marque rouge présente dans le cou de la victime est en réalité une inflammation dermatologique, et le test de viol effectué s'est avéré négatif. Pire, l'étude graphologique de la lettre trouvée près de la victime, démontre que c'est cette femme qui l'a elle-même écrite.
La mère de famille a inventé toute cette histoire. L'idée lui serait venue après avoir regardé un épisode de Navarro, selon elle. Elle explique que la mise en scène avait pour but de faire réagir son fils. Elle affirme être fatiguée de voir la léthargie de son fils au quotidien et de se faire spolier par ce dernier.
Une affaire qui malgré tout se termine bien pénalement pour la mère indélicate, puisque la police a décidé de ne pas la poursuivre pour "délit imaginaire" et s'est contentée d'un rappel à la loi.
Une histoire .. à la Navarro | 1/1 | 04/03/2011 à 17:16 |