Je ne soutiens pas cette proposition tout simplement parce qu'elle ne prend pas en compte les intérêts de l'enfant alors qu'en matière d'adoption c'est l'intérêt de l'enfant et non ceux des adoptants qui doit primer. Or, les enfants légalement adoptables, dont le nombre est largement inférieur au nombre de candidats adoptants, doivent continuer à bénéficier du droit à avoir et un père et une mère parce qu'ils ont besoin de cette différence humaine irremplaçable pour se construire pleinement. Autant je peux comprendre le désir d'enfants de couples homosexuels, autant je ne peux que constater le besoin d'un couple parental hétérosexuel pour l'éducation complète d'un enfant, besoin largement constaté par la majorité des pédopsychiatres qu'ils soient progressistes ou non. Etant donné qu'il y a pléthore de candidatures de couples hétérosexuels, je ne vois pas pourquoi nous devrions en priver les enfants si ce n'est au nom d'un pseudo modernisme qui voudrait en arriver à nier les différences intrinsèques entre père et mère et à en faire de simples fonctions interchangeables. Une loi ne pourra jamais faire en sorte que pour un enfant : un père + un père ou une mère + une mère = un père + une mère. C'est tout simple mais apparemment ce qui est simple et de bon sens ne semble plus faire recette !
Vous ne faites pas de différence entre l'adoption nationale et l'adoption internationale. Ainsi, une fois la loi adopté, les couples homosexuels pourront adopter un enfant belge ou étranger, et cela risque de créer un conflit d'intérêt entre homos et hétéros : certains pays étrangers (la Chine demeure un exemple emblématique) n'enverraient plus d'enfants dans notre état par crainte de les voir adopter par des homos. Avec pour conséquence, l'empêchement pour les hétéros d'adopter eux aussi ces enfants. Par ailleurs, il a été dit que permettre l'adoption internationale aux couples homos relevait du mensonge puisque les états témoignant de cette ouverture constituaient une minorité flagrante et que dès lors les dossiers introduits par des couples homos n'auraient que peu de chances d'aboutir.
Je suis favorable à un cadre légal qui apporterait une sécurité juridique aux situations existantes, mais opposé à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels. Jestime que, dans l'intérêt de l'enfant, des droits et des devoirs parentaux devraient être accordés au conjoint ou au cohabitant, pour peu que l'enfant ait un lien biologique ou adoptif avec un des membres du couple homosexuel, mais je ne souhaite pas que l'on accorde un nouveau droit en ouvrant l'adoption aux couples homosexuels.
La sexuation différente et complémentaire des parents n'est pas une petite affaire. L'exercice de la parentalité est marqué par la façon singulière dont chaque parent vit son identité d'homme ou de femme ; il est marqué par les richesses et manques humains sexués et spécifiques qui en découlent. Une identité sexuée ne se construit que par référence à l'autre, à la différence, à ce qu'elle n'est pas.Et l'enfant a bien besoin de ce père et de cette mère en qui il se ressource. Il gagne à constater qu'un homme et une femme lui attachent beaucoup d'importance, qu'il fait l'objet de toute leur sollicitude.
Dans toute sa vie, ça va l'aider à accorder la même valeur et la même dignité aux deux genres constitutifs de l'humanité.
S'imprégner de la vie commune d'un père et d'une mère confronte l'enfant à la présence et à la diversification importante des nuances et des ressources du masculin et féminin. Certes, il ne faut pas lier strictement masculin à l'homme biologique, et autant pour le féminin.
Néanmoins le raisonnement inverse n'est pas vrai non plus. On peut donc continuer à penser que, sur un mode simple, qui ne complique pas trop la constitution des repères, il y a davantage de présence et de nuances masculin et féminin dans un couple hétéro que dans un couple homosexuel. Porteur de ses nuances spécifiques chacun doit donc communiquer, négocier, apprendre à vivre avec l'autre différent tout en sauvegardant son identité sexuée propre, et l'enfant a tout à gagner à s'imprégner de cette manière d'être.
Les parents candidats sélectionnés n'ont aucun droit à revendiquer un enfant - ils sont déclarés aptes, un point c'est tout -, pas plus qu'ils n'ont le droit de choisir l'enfant qui va venir habiter chez eux.
Dans le projet d'adoption en couple homosexuel, par contre, on met à l'avant-plan la frustration et le désir d'enfant du couple, ainsi qu'un droit à l'enfant : le processus est donc complètement inversé.
Pour éduquer l'enfant, il est très important qu'existent une fonction paternelle et une fonction maternelle, et qu'elles s'exercent de façon complémentaire et harmonieuse. Certes, nous savons que la fonction paternelle ne se distribue pas exclusivement et massivement sur la personne du père de chair, et autant pour la fonction maternelle. Cependant, ici non plus, le raisonnement exactement inverse n'est pas exact. De facto, dans beaucoup de familles hétéro, ce sont bien les pères de chair qui exercent la majeure partie de la fonction paternelle, et les mères, la majorité de la fonction maternelle. Cette répartition simple, sans dissociation biologie/affectivité peut être importante à enregistrer, surtout pour les enfants qui ont déjà été traumatisés par la vie comme par exemple les enfants adoptés au sens habituel du terme.
J'en arrive maintenant à un autre point essentiel : l'enfant a besoin de la présence active, non pas de fonctions, mais de la personne incarnée du père et de la mère pour structurer le développement de sa personnalité. Je me limiterai à étayer cette affirmation avec l'une l'autre illustration centrée sur ce moment délicat du développement qu'est le stade œdipien. Ces illustrations ne sont certes pas univoques : « l'effet » de la présence du père et de la mère à la maison ne joue pas dans la même sens pour tous les enfants et toutes les familles, mais il joue, ça c'est certain !
La petite fille gagne à ce que son père la reconnaisse positivement comme un être de valeur spécifiquement sexué ; en montrant l'importance affectueuse et chaste qu'il accorde à sa nature féminine, le père renforce sa confiance en elle pour la suite de sa vie lorsqu'il s'agira de construire ses liens sentimentaux. En procédant ainsi, il l'aide à se détacher de la mère, son premier objet d'amour, tout en ouvrant la porte à des éléments d'identification à celle-ci. Complémentairement, si la fille est trop amoureuse de son père, la mère doit la remettre gentiment à sa place d'enfant, entre autres en vivant une relation amoureuse spécifique avec son homme, et en montrant de la sorte que la place est déjà prise.
Le petit garçon, bien amoureux de sa mère qui le reconnaît comme « petit homme », gagne lui aussi à trouver sur son chemin un père qui lui montre que la place de l'amant est déjà prise et qui, par sa proximité affective, lui ouvre quand même la voie à des identifications sexuées.
Pour le garçon, il se passe encore souvent quelque chose de plus spécifique : la présence vivante du père à la maison lui indique qu'il existe une limite à la toute-puissance des femmes ... lui qui est sorti du ventre de sa mère et qui vient de vivre une petite enfance où elle l'a beaucoup materné, peut faire cette expérience d'indépendance à travers le témoignage, par son père, de la différence vivante des hommes. Une illustration à contrario de ce « besoin d'un homme à la maison » chez le garçon réside dans le comportement perturbé qu'il peut avoir après séparation du couple parental : il peut la vivre comme une toute-puissance de la mère, capable d'éliminer du foyer tout ce qui est principe masculin, et se sentir menacé à son tour.
Ces quelques illustrations indiquent à suffisance qu'il ne s'agit pas de rôle mais de personnes en chair et en os, père et mère, dont la présence positive contribue à la maturation de la personnalité, de l'identité, de la sécurité et de la confiance en soi sexuées de l'enfant. (Sentiment de valeur sexuée).
Lorsqu'il s'agit d'une adoption au sens traditionnel du terme, la structure familiale proposée à l'enfant par le couple homosexuel n'est pas vraiment de nature à réparer ses souffrances originaires et les questions qu'il se pose sur sa valeur : la femme mère y est à nouveau absente, à l'instar de la première mère qui l'a abandonné ... ou alors c'est le père qui n'est pas là : aurait-il pris la fuite comme l'a probablement fait, dans son imaginaire, son père biologique ?
Résumons rapidement les principaux risques :
- Carences dans l'apport sexué spécifique de l'homme et de la femme, du père et de la mère à l'enfant ;
- Risque de diverses confusions et erreurs intrapsychiques importantes à propos des constituants, des statuts de l'organisation sociale. Risque de perte d'un sens de l'ordre humain qui n'est pas arbitraire et aléatoire mais qui a son fondement et sa raison d'être dans la nature de ce que nous sommes.
- Risque aussi de davantage d'insécurité existentielle par rapport à davantage de volatilité des repères : Que se passe-t-il si un des papas décide du jour au lendemain d'être appelé maman ? Qui peut le lui interdire si d'aventure il le désire ? Que peut-il en résulter pour l'enfant ?
- Risque d'une imprégnation par une certaine toute-puissance des adultes-parents sur la vie ; ils ont eu pratiquement la possibilité de gommer l'importance de l'autre sexe dans l'installation de l'enfant. Quels sont les effets d'imprégnation de cette puissance sur celui-ci ? Certains enfants se sentiront-ils menacés? D'autres, par contre, autorisés à jouer eux aussi avec les limites, comme leurs parents ? Mais quelles limites ? Nous y reviendrons tout de suite ...
- Dilution de l'idée d'une égalité fondamentale et complémentaire accordée à chaque sexe, pour l'organisation de la vie sociale et pour la fonction parentale.
- Risques d'accéder à tout désir.
=>Depuis quelques décennies, nous vivons dans des sociétés où tout désir doit être satisfait, pourvu qu'il ne contrevienne pas aux lois naturelles dans leur acceptation la plus stricte. Il est interdit d'interdire.
La demande d'adoption par un couple homosexuel, dont on nous dit qu'elle procède d'un désir d'enfant naturel, légitime n'est jamais qu'une application d'un tel mouvement. Je ne veux donc pas la diaboliser : elle n'est ni meilleure, ni pire que nombre d'autres. Je veux plutôt y réfléchir en tant que SYMPTOME SOCIAL typique de notre époque. Et donc si la médecine continue à faire ses « progrès » technologiques, toujours présentés comme des avancées sociales et des bienfaits pour l'humanité, pourquoi refuserait-on un jour l'idée d'un enfant qui serait procréé à partir de deux ovules, voire de deux spermatozoïdes, sans qu'il n'y ait plus la moindre interférence avec les semences de l'autre sexe ? Et au fond, s'il arrive, pourquoi refuser l'enfant cloné, s'il est désiré - « Au moins on est sûr de ce qu'on achète ! » - et si l'on promet qu'on va l'aimer et l'éduquer de façon plus précieuse que ne le font la moyenne des gens pour leur enfant ?
Pourquoi refuserait-on la généralisation des mères porteuses ? Pourquoi pas l'adoption par un trio au lieu d'un couple ? Et même par une communauté religieuse ?
Malgré tout, le débat reste ouvert… A vous de jouer ^^
homoparentalité |
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06/05/2006 à 12:56 |
bon excuse moi mai j ai pas tout lu ( tro long) mais je ne voi pas en quoi iles homo ne pourrai pas adopter d' enfant, au contraire. Comme quoi les enfant pourrai avoir des probleme psychologique ou autre..... n' importe quoi. Il y a des test qui on etai fait sur sa et qui se font encore qui prouve que sa ne procure aucun probleme psycologque sur ce fait. Et pui meme l' importan sa sera que cette enfant reçoit de l amour. ce dont un couple homoparentale pourra lui donnée. Il faut mieu aussi qu un enfant soit élevé par un couple homoparentale que de vivre sa jeunnesse a la daas. Et comme quoi aussi, il deviendron a leur tour homo (sisi j ai deja entendu dire sa ) n' importe quoi !!!!! que sa sera a cause d une influence mais a mon avis quand tu aime tres fort quelqu un ( fille ou mec) sa sera pas a cause d une influence quelque quel soit...
enfin bon voila mon avis (en resumé ) sur le sujet
homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:17 |
Si tu avais tout lu tu aurais compris
Il y a plus de demande d'adoption par des parents HETEROSEXUEL que d'enfants adoptable, conclusion, l'homoparentalité n'est aps nécéssaire, loin de là...
Ensuite, si ça peux perturber les enfants, une nouvelle fois, lis mon texte et tu comprendras qu'un enfant à besoin d'une stabilité que même l'amour ne peux lui procurer...
homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:20 |
oué mé c tro long kan meme!
homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:23 |
franchement si c'est toi qui a tout ecris chapeau, c'est bien articulé, concis, et je suis tout a fait d'accord avec ce point de vue, en particulier sur le fait de mettre en avant la frustration du couple pour la mettre en parrallèle avec l'envie
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homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:26 |
J'avais pas mal de temps à perdre ce matin, j'ai donc décidé de passer un coup de gueulle quand à l'homoparentalité... Les adeptes de cette loi semble "oublier" certains détails qu'il est bon de leur rapeller...
homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:31 |
mais c' est pas parcequ il ya plus de demande heterosexuel qu' homosexuel que l on ne peu pas enpecher un couple homosexuel d' avoir le plaisir d' avoir un enfant. Et pour ce qui est de la stabilité homme femme bah il y a bien des enfant qui on etai elevé que par leur mer ou leur pere et il ne sont pas instable pour autant..... et il n on pas cette stabilité homme femme, donc je ne voi pas en quoi le fait d' etre enfant d' homo nous rendra instable ...
homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:33 |
tu devrais lire Deleuze pour reconsidérer la question du désir, de l'envie, et que depuis freud le compexe d'oedipe a été quand meme repensé.....
j'ai pas spécialement d'avi sur l'homoparentalité, mais les enfants issus de familles homoparentales finissent toujours hétéros , sont parfaitement inserrés dans la société, des enfants tout à fait comme n'importe quel enfant,avec l'ouverture d'esprit en plus^^.
homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:34 |
je suis daccord avec toi sur certain points mais tu dit qu'en realiter le desir d'enfant chez les homosexuel n'est que je sais plus trop quoi (je ne trouve plus le passage) mais chez l'être humain ce desir existe vraiment et je pense que priver des Hommes d'avoir des enfants n'est pas une solution non plus, il faudrai peut etre accepter que l'Homme change le schema classique, pere + mere, meme si cela est prouvé que l'enfant risque de ne pas s'epanouir correctment cela arrive dans des situations hétéros ou un pere serai plus présent que la mere ou l'inverse.
homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:35 |
j'aurais envie de dire même si je suis pas auteur de ce topic que ceux qui compte critiquer ou emettre leur avis en donant des argument ferait mieux de tout lire pour eviter de reposer les mêmes questions
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homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:36 |
Tu n'as décidément rien compris toi ^^
L'homoparentalité est un CAPRICE D'ADULTE et non un besoin pour les enfants! Or, dans une adoption, ce sont les droit de l'enfant qui doivent primer sur ceux de l'adoptant, c'est pourquoi ON DOIT procurer à l'enfant un environement le plus STABLE possible pour qu'il puisse s'épanouir dans les meilleures conditions possibles...
Un enfant élevé par un seul parent hétérosexuel aura des contacts avec des personnes de l'autre sexe (à moins d'être élevé par un curé ou une none (...)), il poourra S'IDENTIFIER à cette personne et constater les DIFFERENCES qu'il existe entre homme et femme, ce qui est impossible dans un couple homosexuel...
homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:40 |
jimmy75 Je n'ai pas cité Freud (alors que j'aurais pu te résiter sa théorie du triangle c'est vrai...)
" les enfants issus de familles homoparentales finissent toujours hétéros " Depuis quand? ^^
refuel954 Tu ne peux changer le cours de la nature ^^ un enfant est le fruit d'une relation entre un homme et une femme et ce n'est pas NORMAL de priver un enfant d'un environement stable sous le prétexte d'une égalité ridicule (....)
lexus Tu doit être la seule personne à avoir lu le texte en entier, j'en ai peur...
homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:47 |
le complexe d'oepide date des analyses de freud
et pour ton "depuis quand", depuis que les couples homoparentals existent^^, c'est prouvé, désolé pour toi^^.
masi t'as cruellement besoin de repenser la question du désir, par rapport à des strustures sociales, économiques, politiques^^
homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:49 |
jimmy75 Le complexe d'Oedipe est reconnu par des pédiatre et des psycologue plus aptes que toi à juger de sa qualité ne crois tu pas? ^^
Ah oui? C'est prouvé que les enfant élevé par des homosexuel deviennent hétérosexuel d'office?
C'est l'une des chose les plus ridicule qu'il ne m'a jamais été donné de lire
homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:51 |
c' est quoi etre normale ! qui somme nous pour dire que tel ou tel chose est normale! qu est ce qu on en sait ? C 'est l' homme qui a fait la normalité et non la nature ( enfin moi c' est mon point de vue )
homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:53 |
La normalité dans le cadre familial est bêtement un père, une mère, et ou plusieur enfants qui cohabitent... Et puis je ne vois pas pourquoi tu poses cette questiosn tout à fait hors sujet ^^
homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:53 |
et un ou plusieurs *
homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:54 |
A chaque fois sur ce genre de débat, tous le monde se met a la place de l'enfant... mais il y a deja des enfants qui sont élevés par des couples homosexuels et c'est dommage que ce ne soit pas eux que l'on entende. Je pense aussi qu'il y a énormément de couple hétérosexuel qui font des enfants et qui ne les désirent pas forcément... ces enfants la n'ont pas non plus une super éducation...
homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:55 |
Ici je ne remet pas en question la capacité des homosexuel ou des hétérosexuel à être des parents mais bel et bien la NECESSITE de l'homoparentalité ^^
homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:57 |
parceque pour toi les enfant d' homosexuel n' auron pas de contacte avec des personnes de l autre sexe ? donc pas de personne a qui s' identifier ?
homoparentalité |
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06/05/2006 à 14:57 |
_DrUnKy_NuN_==> Bravo quel talent d'argumentation avec toi.Je suis tout a fait d'accord.