Les balles traversent les airs, les gaz rampent à terre et les obus pleuvent sur chaque parcelle du champ de bataille. Le sol est labouré, la dernière fleur est fauchée, le ciel se voile. C'est la matérialisation du Chaos, l'ouverture de la route pour les Enfers. La morale, broyée, arrachée, n'a pas sa place ici, dans ce lieu où folie, rage et désespoir sont rois. Aucune vertu, aucune valeur ne survit à cette atmosphère dont la noirceur éclipse toute clarté de ses ténèbres. Qui sont ces fous qui rampent? Ce sont les Hommes. Ces bêtes tuent et meurent pour leurs principes, idées, valeurs ; mais aucun de ces concepts n'a sa place ici ! Ils tuent en réalité pour survivre, et meurent par désespoir. Plus rien n'a d'importance que de tuer ou d'être tué, la nature humaine est nue, à son état brut, animal, bestial. Celui qui s'encombre de principes n'a rien à faire ici, car sur le champ de bataille, ils sont tous bafoués. Celui qui se targue de vertus n'a rien à faire ici, car sur le champ de bataille il n'y en a aucune. Les héros n'existent pas, il n'y a que des chanceux. Dans le Chaos, le hasard est maître et contrôle le nœud des destins. D'aucun justifient la guerre par les mots devoir ou honneur, mais ils ne font que dissimuler leur faiblesse ; cette faiblesse de compréhension et de tolérance qui pousse les hommes à s'entretuer plutôt que de vivre en harmonie. Le refus de reconnaître ses torts, le désir d'imposer ses idées, tels sont les cancers de l'esprit qui créent batailles et conflits. Qui sont ces gens? Ce sont les princes, des fous qui se crurent assez importants pour sacrifier les peuples sur l'autel de leurs idées. Les charniers qu'ils engendrèrent sont gravés dans les consciences au fer rouge, abîmes de regrets. Mais point d'intérêt à vivre dans le passé, immuable, et c'est le présent qui engendrera le futur. Ainsi, il doit être pour les Hommes un temps de discernement et de vigilance, à la manière du marin au sommet du mât, prévenant les écueils ; ils doivent se faire gardiens de l'harmonie, car autrement les sacrifiés seraient morts en vain. Qu'ils vivent en paix, dans l'amour, le respect de la morale et des vertus, qu'ils soient intelligents et attentifs aux courants du monde, car le mal est présent autant que le bien, c'est l'essence même de l'Univers. Vivez, aimez, apprenez de l'Erreur, et alors en mourant, vous n'aurez point de regrets.
Eh bien, ça fait un beau pavé. Faites pas attention au titre, à la base il n'y en avait pas, et c'est le seul que j'ai trouvé qui corresponde à peu près, il n'a pas d'importance. C'est une sorte de mixe entre poème en prose et essai, j'ai simplement écrit les idées qui me venaient au fur et à mesure, en m'arrangeant pour qu'il y ait un certain esthétisme, enchaînement (du moins j'espère que c'est ce que ça renvoie). Désolé, mais mes pensées de ce soir n'étaient pas très gai. Je ferez peut-être un texte sur des sujets plus joyeux à l'occasion.
J'espère que ça vous aura au moins intéressé un peu !
Bonne nuit!
Lelith
De l'horreur à l'utopie. |
1/16 |
29/10/2009 à 01:32 |
J'ai vite décroché. On ne sait pas si c'est noir, blanc, gris.
Je ne suis pas trop fan.
De l'horreur à l'utopie. |
2/16 |
29/10/2009 à 01:44 |
Euh...magnifique ?
OUI ! MAGNIFIQUE !
Mais ta des idées en or à cette heures toi !
Continue, j'adore. (J'aime le côté noir et morbide, et le coté gai que tu envisage me plaît beaucoup moins, mais chacun ses goûts même si je ne respecte pas cette idée fétide).
Suprême Nivek
De l'horreur à l'utopie. |
3/16 |
29/10/2009 à 01:59 |
La base de .... comment appeler ça? Réflexion? Non, c'est plus général, disons de mes idées, de ma vision du monde, est que tout doit être équilibré. On aura jamais que du noir ou que du blanc, mais forcément des nuances de gris. Et mon idéal est donc d'être le plus "gris" possible. J'aime beaucoup écrire des textes purement noirs ou purement joyeux, mais je me force généralement à mêler les deux. Désolé si ça ne plais pas
De l'horreur à l'utopie. |
4/16 |
29/10/2009 à 02:08 |
Lelith_dm a écrit :
La base de .... comment appeler ça? Réflexion? Non, c'est plus général, disons de mes idées, de ma vision du monde, est que tout doit être équilibré.
Ô non, pas encore ça...ça devient blazant !
Le monde est bien comme il est tu trouve pas ? (Mis à part pour l'écologie dont je suis specialement engager.)
La guerre, les pays pauvre, le recisme... tout ça ont en as besoin! Sinon tout le monde serai gai et je serai au chômage moral moi (-_-)
Sans la guerre, plus de trafiquant d'armes, dont + de chomage.
Sans les pays pauvres, pas d'associations, + de vieux ne sachant pas quoi faire de leur retraite.
Sans le racisme, mois de mort, moins de conflit, moin de HLM, dont moins de population et plus de travaille pour les fossoyeur (pauvre que je suis T_T)
J'suis pas rascite mais c'est comme ça, redescent de ta lune et met un pied sur terre pour decouvrir que le monde n'est pas blanc ni gris, il est NOIR !
Vas-y, à toi de m'envoyé balader !
Suprême Nivek
De l'horreur à l'utopie. |
5/16 |
29/10/2009 à 02:51 |
Tu m'as mal compris. Je ne dit pas que le monde est blanc, il faudrait être bien naïf pour le penser, mais qu'il est composé de bonnes et de mauvaises choses qui s'équilibrent (le yin et le yang si ça te parle plus). Elles s'opposent, mais sont complémentaires. L'amour n'est pur que par comparaison avec l'horreur de la guerre.
Après penser ça :
Suprême Nivek a écrit :Sans la guerre, plus de trafiquant d'armes, dont + de chômage.
Sans les pays pauvres, pas d'associations, + de vieux ne sachant pas quoi faire de leur retraite.
Sans le racisme, mois de mort, moins de conflit, moin de HLM, dont moins de population et plus de travaille pour les fossoyeur (pauvre que je suis T_T)
Ça n'a rien à voir et à mon sens c'est n'importe quoi. Les phrases ne sont même pas cohérentes dans leurs idées. La traduction que j'en ai faite c'est que les guerres, le racisme et la pauvreté sont bénéfiques, et tant mieux si ça existe ; je n'accepte pas ce genre d'idée d'européens surprotégés qui rêvent de leurs livres de science fiction ou qui font semblant d'avoir ces opinions juste pour se démarquer. Va te renseigner sur la vie avant de dire des choses pareilles..... On t'as jamais parlé de l'Afrique au collège? D'Hitler? Mets toi dans la peau d'un enfant darfouri ou d'un juif en 1942, et réfléchis à ce que tu as écris.
C'est pas voir le monde en noir que tu fais, sinon tu serais dépressif ou suicidaire, c'est souhaiter le voir en noir, et c'est laid...
De l'horreur à l'utopie. |
6/16 |
29/10/2009 à 03:01 |
Oui, je souhaite voir le monde en noir, et c'est laid, et alors ?
Hitler je connais t'en fait pas, j'ai eu le brevet grâce à lui si tu veut savoir.J'avais pas révisez, je compté sur le hasard, qui a dailleurs bien fait les chose car Hitler je le connais sur le boût des doigts.
Je ne fait pas semblant d'avoir des opignions.
Ma place n'est pas celle d'un gosse du Darfour ni un gosse juif de 42. Je n'essaye même pas de me mettre a la leurs dailleurs, ça m'apporterais quoi ?
Je te choque ? Je suis content...
Tu est d'une fierté si solide que tu ne veut pas l'avouer ? C'est pas grave j'ai pas besoin de ça.
Et je lit pas des livres de fictions en plus (-_-)
Et je voit la vie en noir, certe, mais c'est MON noir !
Chacun ça merde !
Suprême Nivek
De l'horreur à l'utopie. |
7/16 |
29/10/2009 à 03:18 |
En quoi ma fierté m'empêcherait de m'avouer que tu me choques? Si tu veux tout savoir, oui, qu'un ado puisse vraiment penser cela me choque.
Nous n'avons pas les mêmes principes, c'est indéniable. Sans vouloir vivre constamment en pensant à eux (je ne suis pas du genre à finir mes haricots parce que des gens meurent de faim), il me semble tout simplement humain d'éprouver de l'empathie et de la pitié pour ceux qui souffrent, ainsi que du respect de les voir vivre dans ces situations quand nous sommes protégés dans nos pays développés. Le fait de souhaiter la guerre quand on a la chance de ne pas la vivre, c'est se foutre de la gueule du gosse darfouri qui a vu son père découpé à la machette et sa mère violée devant lui. Chacun sa conscience.
Après je n'ai pas à te dire que penser, c'est le droit le plus fondamental de chacun, et je n'ai pas prévu de m'engueuler à 3h du mat avec toi. A la limite demain...
De l'horreur à l'utopie. |
8/16 |
29/10/2009 à 03:26 |
On verra demain alors.
En tout cas j'ai trés bonne conscience, même en écrivant ce que j'ai écrit, chacun ça merde.
Moi je ne me plaint pas de mes soucis, certe moins important, mais c'est ma vie, et jusqu'a preuve du contraire, ont en as qu'une. Donc je la vie plainement dans le progrés en me contrefichant plainement des autres, mêmes de mes proches. Ce qui compte, c'est moi, moi seul et plus tard, enventuellement, ma copine.
J'en ai marre des gens qui pensent qu'en versant une larmes pour l'Afrique, tout changera, tsss...
Suprême Nivek
De l'horreur à l'utopie. |
9/16 |
29/10/2009 à 13:09 |
Je reste sceptique. Ca reste assez bon dans l'ensemble mais il y a quelque chose d'important qui manque même si je ne saurais te dire ce que c'est exactement.
De l'horreur à l'utopie. |
10/16 |
29/10/2009 à 13:10 |
Pavé Cesar, ceux qui t'ont lu te saluent !
De l'horreur à l'utopie. |
11/16 |
29/10/2009 à 15:09 |
Gizz a écrit :
Pavé Cesar, ceux qui t'ont lu te saluent !
Sur quelque forum que je passe (jeux vidéos, jeux de rôle etc...), je finis toujours par avoir une réputation de pavéman ou un truc du genre, autant vous y habituer
WriterDreams a écrit :
Je reste sceptique. Ca reste assez bon dans l'ensemble mais il y a quelque chose d'important qui manque même si je ne saurais te dire ce que c'est exactement.
Yep, en relisant ça aujourd'hui je ressent la même chose. Notamment au niveau de la 2e partie, c'est brouillon. J'ai essayé d'être trop général et j'ai zappé plusieurs choses.
De l'horreur à l'utopie. |
12/16 |
29/10/2009 à 19:11 |
C'est superbe. Continue comme ça, tu as du talent.
De l'horreur à l'utopie. |
13/16 |
31/10/2009 à 21:09 |
J'ai plusieurs termes qui me viennent à l'esprit pour désigner ton texte : décousu, rébarbatif, naïf, superficiel.
Décousu car dans un même paragraphe on parle de deux thèmes totalement opposés, à savoir, la guerre et la paix. Ta manière de conclure sur une une espérance d'avenir heureux, on se demande ce qu'elle vient faire au milieu d'une description d'un champ de bataille. Je trouve que tu relies mal tes deux thèmes.
Rébarbatif parce que dans toute la partie sur la description de la guerre/champ de bataille les mêmes idées reviennent toujours aussi peu développées et de la même manière.
Naïf, je vise surtout la fin de ton 'texte', mais je pourrais très bien l'élargir à tout ton paragraphe.
C'est là que le terme superficiel entre en jeu. Oui, parce que tes idées ont déjà été servies des tas de fois et sous la même forme, et même d'une meilleure façon. Tu ne développes pas, il n'y a presque que des lieux communs mais aucune réflexion personnelle.
Je n'aime donc pas.
De l'horreur à l'utopie. |
14/16 |
31/10/2009 à 21:25 |
C'est beau et très vrai, mais honnêtement, je trouve ça un peu lourd.
De l'horreur à l'utopie. |
15/16 |
01/11/2009 à 00:55 |
@ Frosties: ouch, j'ai pris cher oO
D'abord merci de ta franchise, au moins je suis sûr que tu l'as lu et que tes réflexions sont fondées.
Par rapport au mélange des thèmes, je ne suis pas d'accord avec ton point de vue, je pense qu'il faut parler de l'un en parlant de l'autre, pour des raisons déjà citées.
Pour le reste je vois ce que tu veux dire, et je suis bien obligé, en relisant, d'agréer à ton point de vue. Je me rends compte que si le début du texte est valable en tant que description, le reste n'est que pixels sur écran.
Tiens, mon objectif du week-end sera de faire un texte que tu apprécieras, car je pense que ton jugement est intéressant et valable.
D'ailleurs j'ai une idée de thème, et je m'y mets de suite =)
De l'horreur à l'utopie. |
16/16 |
01/11/2009 à 01:01 |
De la lecture ? Ah bah je veux bien. *_*