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dagda |
Implosion |
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16/12/06 à 15:07 |
A force de fréquenter des gens, qui tout les jours se coupent les veines et te disent que ça les aide à aller mieux, un jour ou l’autre, tu finis par les croire…
Cette infinie solitude qui me ronge, qui me brise, n’en aura-t-elle jamais fini de me tuer ? Les poignets lacérés, une goutte de sang pour chaque blessure que tu m’auras infligée, une tache pour chaque douleur et cette vie qui lentement me quitte. Je ne peux parler de ma vie car elle ne m’a jamais vraiment appartenue. Je l’ai vécue, je l’ai même un instant aimée mais les souvenirs crèvent ce qu’il me reste de bonheur. J’ai tout quitté pour mieux m’en aller. Au fond, il n’y avait pas grand-chose. Juste ce clébard qui pourrait me manquer. M’aurait-il déjà oublié ? Surement, il a toujours été très con ce chien, ca doit être pour ca qu’on s’entendait si bien. Mais rien, plus rien n’a d’importance, juste les battements de mon cœur, qui palpite, douce mélodie, pathétique métronome qui me berce pour mieux me laisser m’en aller…
Implosion |
1/3 |
16/12/2006 à 15:22 |
Lis "Petits suicides entre amis" d'Art Paasilinna !!! cela est un grand bol d'oxygène pour croire à la vie !!
Implosion |
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16/12/2006 à 17:55 |
Implosion |
3/3 |
16/12/2006 à 17:59 |
c'est très beau...
c'est très triste