BAC 2010 : Impressions ? Résultats ?

Dazzlious a écrit :

Mademoiselle_ a écrit :

Dazzlious a écrit :
Elles ont quoi les copies ?
Elles sont roses , zont innové cette année!



Ils vont peut être changer de couleur chaque jour. A la fac c'est comme ça.


nous elles sont toujours jaunes et bleus '--

Dazzlious a écrit :
Quand je l'avais passé les copies étaient blanches, c'était les feuilles de brouillon qui changeaient de couleur.

Pareil pour nous. Les copies de bac ont des carreaux minuscules.

Ce qui fait que ça devient vite indigeste pour un correcteur noctambule aux 96 copies à corriger en une semaine. Donc si on saute des lignes, ça aère et ça fait pas de mal.

aahhh vous parler des copies a rendre T_T l'andouille!! je pensai vous parlier des brouillons >< moi aussi c'est blancs, avec petit carreau

pour les L :

1 ' la vérité peut -elle être desintéréssé ?
2 ' Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ?
3' texte sur la politique ( je crois )

J'ai pris le 2 mais nous on a pas eu de bol trois sujet 1 seul qu'on a fait le texte sauf que notre prof nous a pas appris a faire de commentaire !! --'

J'ai "Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ?".
J'ai jamais vu un sujet aussi bateau. Enorme. Bon, par contre, vu que j'avais aucun mec, je garantie pas ma note, mais bon...

Je suis en L, J'ai pris le sujet "Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ?".

J'ai fais

I : Des aspects qui sont en faveur de l'oubli
II : Des aspects en défaveur de l'oubli
III : Mais est-il seulement possible d'oublier ?

Voilà, je pense pas avoir fait de la merde, j'ai pas mis de cours ni de référence de cours, j'ai parlé du temps nazi avec les camps d'extermination etc qu'il ne fallait pas oublier et donc ne pas oublier le passé pour éviter que cela se reproduise.

J'espère avoir au moins 8.

En littérature, ça a été la grosse merde par contre. Homère/Pascal j'ai pas trop kiffé mais bon.

Je suis en série littéraire et j'ai choisi, en philosophie, le commentaire de texte de Thomas d'Aquin.

I. Commentaire de texte : défense raisonnée de la thèse de Thomas d'Aquin, l'équité comme étant un correctif de la loi, lacunaire en raison de sa généralité (Aristote, l'éthique à Nicomaque). Légitimité de la désobéissance à une législation inique (Rousseau).

II. Critique des correctifs de la loi (les effets pervers de la discrimination positive selon Elisabeth Badinter, contraire à l'égalité arithmétique) et critique de la légitimité de la désobéissance (Machiavel, Rousseau, Hobbes, Rawls).

Pour les littéraires, en philosophie :

- Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ? Non, d'un point de vue psychanalytique puisque oublier un évènement, selon Freud et l'hypothèse de l'inconscient psychique, c'est se condamner à le revivre. En voulant chasser ce souvenir notre la conscience, on le déplace dans le champ de l'inconscient psychique et il ne cessera de vouloir se manifester au travers des symptômes névrotiques. Il en va de même avec la censure : un fait marquant chassé de la conscience par les conventions sociales, morales, religieuses.

- Ne pas oublier non plus le passé pour éviter de commettre à nouveau les mêmes erreurs. Il y a aussi le devoir de mémoire.

- Par contre, il faut oublier le passé pour ne pas attiser les mémoires tristes, les souvenirs pesants, pour que les peuples vivent en harmonie sans vouloir à tout prix revendiquer la palme de la souffrance par rapport aux douleurs passées. Cesser avec cette manie des commémorations : on ne se souvient que de la grandeur passée, un évènement est symbolique, et instrumentalisé par les hommes politiques (le meilleur exemple : Guy Moquet). Il faut également oublier le passé car "l'histoire ne repasse jamais deux fois les mêmes plats" : un évènement ne peut se reproduire de la même manière, pour les mêmes raisons, dans les mêmes conditions, et avoir exactement les mêmes conséquences.

Je_crois a écrit :

Pour les littéraires, en philosophie :

- Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ? Non, d'un point de vue psychanalytique puisque oublier un évènement, selon Freud et l'hypothèse de l'inconscient psychique, c'est se condamner à le revivre. En voulant chasser ce souvenir notre la conscience, on le déplace dans le champ de l'inconscient psychique et il ne cessera de vouloir se manifester au travers des symptômes névrotiques. Il en va de même avec la censure : un fait marquant chassé de la conscience par les conventions sociales, morales, religieuses.

- Ne pas oublier non plus le passé pour éviter de commettre à nouveau les mêmes erreurs. Il y a aussi le devoir de mémoire.

- Par contre, il faut oublier le passé pour ne pas attiser les mémoires tristes, les souvenirs pesants, pour que les peuples vivent en harmonie sans vouloir à tout prix revendiquer la palme de la souffrance par rapport aux douleurs passées. Cesser avec cette manie des commémorations : on ne se souvient que de la grandeur passée, un évènement est symbolique, et instrumentalisé par les hommes politiques (le meilleur exemple : Guy Moquet). Il faut également oublier le passé car "l'histoire ne repasse jamais deux fois les mêmes plats" : un évènement ne peut se reproduire de la même manière, pour les mêmes raisons, dans les mêmes conditions, et avoir exactement les mêmes conséquences.





Je retrouve quelques trucs que j'ai mis dans ma copie, ça rassure un peu !

Pour résumer voilà de quoi j'ai parlé :

I : oublier son passé pour :
*Aller de l'avant, évoluer
* Eviter les mauvais souvenirs
* Repartir sur de bonnes bases, se construire une nouvelle vie
* Ne pas se focaliser sur des éléments perturbateurs de notre existence au risque d'être bloqué dans notre progression
* Oublier pour ne plus avoir de regrets et de remords
* Tout serait plus simple en oubliant le passé mais dans ce cas nous n'aurions plus conscience de nos erreurs puisque nous n'aurions pas le souvenir de les avoir déjà commise.
* Certains évènements choquants, marquants de notre existence peuvent être un obstacle à notre avancement.

II : Ne pas oublier son passé :
* L'expérience
* Tirer des leçons de nos erreurs
* Education et civilisation car nous l'avons reçue dans le passé (à l'enfance) et oublier ça reviendrait à être animalisé
* Perte de nos souvenirs les plus heureux
* J'ai parlé du choc traumatique : oubli involontaire du passé qui nous fait perdre tout repère
* Le passé nous construit, il fait ce que l'on est.
* Il nous sert à évoluer, à nous perfectionner dans nos acquis.

III : Est-il possible d'oublier le passé ?
* Le passé est constamment présent dans notre mémoire, avec ses souvenirs donc il nous rattrape toujours, il faut apprendre à vivre avec donc.
* Les évènements les plus horribles nous rendent plus fort
* Le passé peur resurgir à tout moment grâce à un lieu, une odeur, une chanson, une photo ou même un rêve.
* Le passé peut s'inscrire dans notre personnalité (il fait que l'homme est bon ou méchant selon son vécu)
* Certains passages de notre vie sont ineffaçables (le plus beau jour de notre vie, la mort de notre mère et là j'ai parlé de Albert Cohen dans le livre de ma mère)
* Et j'ai parlé un peu des camps d'extermination, en disant qu'oublier ce passé dramatique serait un risque pour que cela se reproduise et que cela doit rester dans la mémoire de chacun.

Voilà, je sais pas si j'aurais mon petit 8 tant espéré avec ça mais j'ai fais tout ce que je pouvais.

Je suis en elle, le commentaire m'a paru être buen mais j'ai hésité avec le sujet 2


Je pense m'en être bien sorti, 8 pages de commentaire j'avais jamais été jusque là mais bon c'est pas la quantité qui compte, en tout cas j'aurai aucun regrets !


La litté, Beckett n'étant pas tombé je me suis contenté de Homère, les questions étaient pas trop dures