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Am Stram Gram

Interrogations Indéfectibles et Personnelles.

11/03/07 à 04:44

J'existe, sans l'être réellement.

Rien de plus absurde que cette suite de mots agencés à ma guise sur une idée brusque et une pulsion musicale m'avivant... Ils auraient eu une connotation plus concrête, je me serais risquée à les qualifier indûment de "phrase". Ce n'est pas le cas, pour le moins, à mes yeux... D'ailleurs, personnellement, je ne me permettrais pas non plus de me dépeindre comme "quelqu'un" "personne", "être commun", ou autre. Trop orgueilleux, ou l'inverse.

Je suis juste l' "éponge" humaine. Et pas Bob l'éponge. Je puise mes richesses dans celles des autres. Je ne dérobe rien, je m'inspire seulement en étant juste une mortelle qui éternalise ses propres questionnements... Par la suite, de mes doigts découle mes spéculations, je remodèle, je déforme, j'arrondis, je développe, j'imagine, j'absorde, je coupe, j'oublie, je stock, j'approfondis... J'encaisse et j'encaisse, n'ayant dans le fond qu'une multitude de facettes différentes, banales, complexes, complémentaires, paradoxales, inédites, primaires.

Peut-être même ne suis-je objectivement rien qu'une adolescente à la recherche d'elle même, donc sans personnalitée caractéristique ou de caractère personnalisé ? Je l'ignore. Et je ne chercherais pas, pas maintenant.

Je vis avec mon esprit sur le dos. Et pas dos à dos avec mon esprit. A la vie, à la mort. Et pas à l'avis de l'amour.

Des fois je me sens coupable et condamnée à Leurs ressembler. Mais jamais je ne serais à une coupable à condamnée. J'ai cette envie d'être unique. Mais je n'ai pas que cette unique envie d'être. Je suis toujours dans mon propre monde à défaut de ne pas être ce que tout le monde voudrait que je sois pour toujours. Et souvent je me demande ce que je pense de moi. Jamais je ne m'interroge sur "Comment les autres m'estime".

Only Myself Can Judge Me.

Sûrement n'est-ce qu'une illusion chétive. Celle d'être un carcan infinis de tempéraments et de points de vue divergents. Celle d'être plusieurs personnes en une seule et même personne. Bien sûr si c'est le cas, si ce n'est qu'une hallucination fantasmagorique, celà ne me ménerait guère loin, si ce n'est que ça m'avancerait à pouvoir contredire l'appréhension d'être folle lorsque je m'auto-critique durant un moment de brève lucidité incommodante.

J'ai peur de moi. Au point de nier mes pensées, de rejeter mon passé et mes actes et mes rêves et moi même, simplement. Je crains un jour de me stipuler fermement hypocrite de part mon accomodance à l'univers extérieur. Je me moule à la vie des autres, aux autres en eux même. Mais je ne suis pas le moule de la société. Je me détache de tout ceci. Et j'observe. Je laisse le monde tourner autour de moi. Je me réfugis dans un coin de mon âme, recroquevillée sur moi-même en m'ouvrant sur autrui. Ainsi je compte, j'énumère, j'analyse, j'écoute ses voix dans ma tête qui perforent chacuns de leurs mouvements, de leurs paroles de conclusions jamais dérisoires ou encore moins dénigrantes.

Je reste respectueuse mais rarement respectée. Et même les issus les plus neutres et sérieuses sont perpétuellement remises en doute, en somme, jamais définitives. Je patiente. Jusqu'à m'autoriser enfin à me déclarer solennelement le verdict avéré grâce une plausible mise au clair de la situation avec le/la concerné(e).

Lorsque je suis jugée trop impropre à entrer en contact avec eux, je fais le point, toujours en rapport avec mon propre égo. Et si je tend à l'individualisme je n'en suis pas pour autant présomptueuse.

Tout celà a-t'il seulement un sens, une source d'authenticité quelconque, un nom, un remède ?
Tout ceci est-t'il seulement possible, sujet à être honorable ou infâme, éternel, temporaire ?

Mettrais-je la charrue avant les boeufs ?

Et cette charade chahutante me chaparde mon chapeau, laissant à découvert une charmeuse chaleureuse et chagrinée de ne pas avoir eu la chance d'avoir un châle en charpie pour cacher ce chameau de chaos peu charitable qui change ses choix.

La réponse, c'est moi, c'est quoi, c'est toi, c'est ces voix ?

Il est tard. Noémie, va dormir. Demain tu regretteras, encore. Mais tu es ce que tu es, Noémie, n'oublie pas.

* Création absurde sur un coup d'inspiration. Merci Damien Saez. Merci à vous. Merci à moi. *

Tronche D`Happy. Papillon

Ancien membre

Interrogations Indéfectibles et Personnelles.

1/17

11/03/2007 à 09:09

je lirai ce soir ma noé Faire la biz

Ancien membre

Interrogations Indéfectibles et Personnelles.

2/17

11/03/2007 à 10:46

C'est bien écrit.Je crois qu'on passe tous par ce genre d'interrogation qui hante de façon incongrue ou non notre existence, brouillant les pistes de la vie.En tout cas bonne structure : intro,developpement et chute de CH sur pointe d'humour.
Bonne continuation

Jacques_