Irreversible

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DaOiNe SiThEs   Irreversible 29 24/03/06 à 17:05

voila je voulais demander au peuple de SE s'il y en avait qui avaient vu irréversible. Les scènes sont parait il assez choquantes mais je voulais le voir alors votre avis s'il vous plait! merci d'avance

Irreversible 21/29 28/03/2006 à 20:25
oki ;)
Irreversible 22/29 28/03/2006 à 22:08
c vré que ce film comporte des scène assé hard mais je te le conseille !!
Irreversible 23/29 28/03/2006 à 22:10
Je suis en ce moment meme en trai nde le regarder, violent l'extincteur Shocked
Irreversible 24/29 29/03/2006 à 17:05
DiaBloZzZ> Et le bras pété à l'envers ? ça te fais pas un peu mal au coude ? Mr. Green ^^
Irreversible 25/29 29/03/2006 à 19:02
Lol mais c'est que c'est appetissant tou ça :p
Irreversible 26/29 25/08/2007 à 06:30
C'est assez difficile de fournir un bon commentaire d'Irréversible, car c'est une oeuvre qui demeure complexe sur de nombreux point, et qui n'est pas facile à appréhender.

La première fois que j'ai vu le film, je l'ai vu avec un ami, mais je n'ai pas tout de suite "tilté" car d'après les dire de mon collègue, c'était un film sympa, sans plus. Je l'ai dont visionné vite fait, en passant plus de temps à jouer avec mon portable qu'a le voir proprement dit. Il ne m'avait pas vraiment laissé une impression mémorable.
Cependant, je l'ai revu il y a quelques jours, et là...C'était le choc.

Tout d'abord, j'aimerai prévenir. Il ne s'agit pas d'égocentrisme, mais uniquement pour moi la vérité.
Un néophyte du cinéma, quelqu'un qui matte des films sans vraiment adorer cela, juste quelque fois à 20h50 à la télé parce qu'il n'a rien d'autre à faire, A DE FORTE CHANCE DE DETESTER CE FILM ! Tout simplement parce que ce n'est pas une oeuvre qui exploite les classiques du genre, à la Hollywood avec effets spéciaux, scènes d'actions gargantuesque. C'est une oeuvre remplie de symboles, et de coups d'oeils, une oeuvre crue extrêmement travaillée qui ne s'adresse pas à tout le monde (sans compter l'âge). La première chose est donc pour moi d'être suffisement cinéphile pour en apprécier le contenu complet, savoir bien décrypter les scènes, établir des comparaisons, être attentif à la technique. Une première limitation.

Passons directement dans le vif du sujet.
L'histoire. L'histoire est simple, banale. C'est quelque chose qui peut arriver à n'importe qui; n'importe quand, et qui nous touche peut-être un peu plus, nous, français, car cela se passe dans notre pays. Nous sommes en présence d'un scénar qui prime par sa recherche de réalisme. Ici, pas de serial killer (c'est réel, je vous l'accorde, mais c'est beaucoup moins commun tout de même que ce qui est traité ici), pas de super héros, pas de gentille morale EXPLICITE (quoique..). Mais il n'y a pas que ça. Je ne connais pas de bon mot pour décrire cela...Je vais utiliser le mot "ambiance" pour décrire à la fois les dialogues, les décors, l'impression que cela nous donne. Tout d'abord, on remarque très vite pourquoi cette oeuvre se détache. Nous ne sommes pas en présence d'un discours fixe, c'est un langage direct, sans répliques vraiment définies, plus par des idée. On entend mal les gens parler, ils parlent vitent, ils font des abréviations....On a vraiment l'impression d'assister à des scènes de vie normales, pas vraiment à un dialogue de cinéma. Les protagonistes parlent comme nous nous parlons avec nos amis, ce qui fait que tout ce qu'ils disent n'est pas important, mais on arrive parfois à retirer une bribe de dialogue qui nous renseigne sur leur vie, sur ce qu'ils pensent (surtout à la fin du film, le début...C'est surtout des cris primaires). A ce "réalisme" du dialogue s'ajoute le réalisme du jeu des acteurs. C'est là que l'on se rend compte de la qualité de leurs talents. La première chose qui frappe, qui est la plus évidente, c'est donc le souci du naturel, la copie conforme même de la vie "de tous les jours", qu'a voulu nous montrer le réalisateur Gaspard Noé.

Côté technique, le film, là encore, nous témoigne d'une maitrise parfaite. Tourné uniquement en plan séquence, ou presque. (Je parle pour les néophyte), il faut savoir que c'est une technique extrêmement difficile puisqu'elle consiste à filmer d'un seul point de vue, en suivant les acteurs, sans interruption pendant un temps donné. En gros, c'est ça. Mais il y a également les mouvements de la caméra. C'est très étrange. En effet, pendant de nombreux moments du films, surtout au début, on a l'impression que le caméraman est bourré, car la caméra filme littéralement dans tous les sens, mais de façon extrêmement lente, et fluide. C'est très efficace, car cela permet, entre autre, de nous fait perdre tous nos repères et lient sans coupures eux scènes entres elles. De mémoire, à chaque fois, il n'y a qu'un angle de vue tout au long du film. Ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a pas des changement d'angle au milieu d'une scène, que la caméra soit fixe ou non. Quelqu'un qui n'a pas vu le film et qui lit ceci peut penser qu'il s'agit d'un film tourné à la "Blair witch" façon caméra amateur. Mais ce n'est pas tout le temps vrai. Déjà, l'image est belle. Un vrai travail sur les ombres et les lumières, c'est un boulot de pros. Mais là encore où le réal a eu une super idée, c'est d'alterner entre trois façon de filmer principales. Première façon : Un plan fixe (la scène de viol), seconde façon, le délire complet où ça va un peu n'importe où, et enfin, la caméra à l'épaule, où on a l'impression d'être avec les protagonistes, et de les suivre. Vous me direz que c'est totalement normal et même "obligatoire" dans un film de varier les façon de filmer. Mais c'est plutôt rare de recourir à ces trois choix là en même temps. A noter également qu'il n'y a pas de musique de fond.

Bon, maintenant, on rentre dans l'implicite, dans le "moins-voyant", et dans les impressions que nous donne ce film. En effet, c'est une oeuvre qui est remplie de sous entendus, de "symboles" comme je le répète depuis le début. C'est la partie la plus intéressante du film, et c'est pourquoi on ne peut l'apprécier si on ne réfléchit pas en le visionnant, et si on mange sa pizza juste après en oubliant toalement ce que l'on vient de voir. Deuxième limitation. C'est intéressant, car l'histoire est banale en elle-même, mais la façon dont elle est racontée, dont elle est montrée, est, elle, étonnemment riche et complexe, et c'est toute cette technique, toute cette façon de nous raconter l'histoire, qui nous procure des sensations particulières.
Tout d'abord, la façon dont le film se déroule. De la fin, au début. Le schéma narratif est bouleversé. Donc, on assiste plus à l'aventure des personnages de façon classique, en se demandant quel sera l'élément de résolution, la finalité de tout cela. Non, ici on se demande pourquoi fait-il cela, qui est-il, quel est l'histoire ? Et puis le scénar se developpe ainsi, en revenant à l'heure d'avant. Le réalisteur amène donc la surprise, mais cette technique n'est pas anodine : revenir en arrière dans l'histoire, c'est également ce que voudrait Marcus, le protagoniste principal. Inverser le cours du temps en quelque sorte, mais j'en reparlerai plus tard. Ainsi, la fin du film, dans la forme, est heureuse (puisque l'on arrive en fait au début de l'histoire qui nous est narrée, une situation initiale magnifique) mais dans le fond, est horrible. C'est une dualité parmis une autre. Les sentiments des personnages sont inversés également, ce qui met quelque chose d'intéressant en valeur : dans la forme, Marcus passe de la haine à la colère, puis au chagrin, puis à la stupeur, à l'euphorie, et enfin à l'amour. Tout un travail sur l'opposition forme/fond du film est à faire, ce n'est qu'un exemple parmis tant d'autre. Il y a également une autre dualité, peut être la plus importante : celle des couleurs. Au tout début : le Rectum, endroit malsain, qui pousse au vice, et au dégout (oui, c'est quand même dégueulasse) : les couleurs rouge, étouffantes, pourpres. De quelle couleur est l'extincteur ? Rouge. Même les gyrophare des policiers et de l'ambulance rappellent cette couleur. Le rouge ici, c'est la couleur du mal, du vice, de ce que l'homme a de pire à offrir. Le paroxysme de cela ? La scène de viol. Ici, il n'y a que du rouge, c'est troublant, les murs du passage sont rouge, mais vraiment à en faire peur. Même le panneau qui indique le passage est rouge, c'est pour dire. Et puis on avance dans le film, on avance, on avance, on arrive à la fin. Alex est sereine, en train de lire un livre. Les couleurs sont sereine, l'harmonie est palpable. Le vert est partout, le vert de l'herbe, mais un vert doux, une herbe bien grasse, un vert qui adoucie, mais qui n'est pas oppressant, qui rappelle la sérénitié même d'Alex. Le film se finit sur cette couleur. D'où une fin heureuse par la forme. On a donc une forte opposition entre ces deux couleurs rouge/vert.
Le jeu des caméra est également utile. En effet, un peu avant, j'avais dit que cela servait à désorienter le spectateur, à donner une impression de chaos..Oui mais...Cette impression "d'ivresse" est surtout présente au début, où là vraiment son but est de désorienter, d'amener le chaos (un prémice et un indice sur la façon dont le film se déroule), mais également à la fin. De plus, c'est toujours le même parcours : tout d'abord la caméra qui par n'importe comment, et ensuite, qui se fixe sur un point, vue en contre plongée et qui tourne autour à forte vitesse. Au tout début, les couleurs sont rougeâtres, et la caméra tourne vue du haut autour d'un gyrophare, et tout à la fin, idem, sauf que la couleur dominante est verte, et que la caméra tourne autour d'un aspergeur à eau dans un parc. Tous ces éléments, c'est "symboles" comme j'aime les appeller, se rejoignent.

J'aimerai juste maintenant écrire quelques mots sur la scène de viol tant controversée. Je veux vraiment faire comprendre que c'est un film choquant, oui, mais que ce n'est pas un film choquant idiot. Ici, cela sert à montrer quelque chose, à servir le jeu des symboles, à montrer notre monde, et ses problèmes modernes tels qu'ils sont exactement. Il n'y a pas le soucis de censure. Montrer tel que l'on pourrait voir si on y était. On s'éloigne définitivement d'Hollywood et du politiquement correct. Mais cela n'a pas pour but d'exciter les ado prépubères en manque de sensations fortes, comme le font très bien (désolé pour les fans) les films bêtes et méchant à la Hostel ou Cannibal Holocaust, où le choc sert juste à faire rire quelques gamins en recherche de violence plus extrême encore que ce que montre la télé actuelle. Ici, c'est une rupture. Désolé les gosses, c'est plus la fiction, c'est la réalité, et ces choses n'arrivent pas que dans les films.

Enfin, j'aimerai maintenant aborder la question du temps. En effet, le temps a une valeur très importante. L'histoire inversée (inversion du temps), la phrase à la fin : "Le Temps détruit tout". Tout cela a un but. Je suis désolé de vous rappeller vos cours de français, mais il s'agit bien de la thèse du film, et ce film, c'est une argumentation. En filmant à "l'inverse" les scènes, le réal nous montre dans quel misère se sont plongé les protagonistes et comment ils étaient heureux avant (donc à la fin) du film. La thèse est donc mise en avant grâce à ce procédé, car on assiste au ravage que le Temps produit. Le temps détruit tout, et le film est un exemple-argument. L'intention que Gaspard Noé souhaite nous faire parvenir ? J'en verrai deux. La première est ciblée sur le film. En effet, il cherche à nous dire que nous avons deux facettes, que nous pouvons avoir des sentiments magnifiques (l'amour) et des actes horribles (le viol), cela, représenté par la symbolique des couleurs rouge et verte. La dualité classique de l'être humain, en fait. Mais moi, j'en verrai une autre, liée à la thèse de la fin. Le Temps détruit tout. Cela ne serait pas une invitation du réalisateur pour nous dire qu'il faut savoir prendre une pause, arrêter, décrocher de temps en temps ? Qu'a force de continuer à avancer, au finit par se faire du mal ? Qu'il faut s'arrêter où on en est ? Cela n'a plus grand chose à voir avec le film, mais ce dernier ne peut être qu'un exemple parmis tant d'autre, pourquoi pas ? Comme dirait Renaud, "le Temps est assassins et emporte avec lui le rire des enfants" (désolé pour la comparaison). Une invitation à faire une pause, ou tout simplement un constat amer, une illustration bien connue du "Temps meurtrier" qui réduit en poussière et amène à la mort de tout être vivants. Un constat d'autant plus amer que l'on ne peut pas revenir en arrière et que la tentative de Marcus est vouée à l'échec, comme nous le rappelle le titre de l'oeuvre : "Irréversible".

Au final, la seule façon de remonter le temps est par l'intermédiare du cinéma. C'est peut-être la seule et unique morale qui nous est prodiguée. La vie est dur, le "Temps détruit tout", mais avec le 7ème Art, on peut remonter le temps (comme nous le montre Gaspard Noé avec sa façon de filmer), on peut s'instruire sur notre condition, on peut s'évader, et puis finalement, on en ressort changé.
Un film qui ne laisse pas indifférent. Un film que je considère comme excellent. Un film qui mérite d'être vu.
Irreversible 27/29 25/08/2007 à 09:56
Oui, film vu, ouais c'est vrai que ya un passage bien soulant, quand la caméra bouge partout tu comprends pas grand chose, tu piges pas ce qui se passe, fin ça dure un ptit moment et ça fait un peu mal au crâne, mais c'est le but du film.. lol
Pour faire bref j'ai trouvé le principe du film bien pensé, après ya des scènes crados mais tu vas pas en mourir, mais bon ça dépend dtoi faut dire aussi que jsuis une âme assez insensible , mais c'est largement supportabe.
Irreversible 28/29 25/08/2007 à 10:12
Oh mais jviens de regarder sur allociné

Y'a dupontel ==> Jregarde

J'adore ce type l'est trop déjanté Mr. Green

Zavez vu bernie ? ^^
go2j   
Irreversible 29/29 28/05/2009 à 21:21
effectivement la cam tourne ds tout les sens et c'est filmé a la tarantino(rien est ds lordre) effectivement c'est trés violent la preuve lors de sa sorti a cannes il y a eu 20 malaise ds la salle(chose inédite nétan jamais arrivé au paravan)
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