À Isabelle, ma damnée poésie.

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Am Stram Gram À Isabelle, ma damnée poésie. 5 28/03/09 à 18:28

Ton fantôme sur mes murs, dilué dans la peinture. Ton spectre à ma fenêtre qui abuse du paraître. Une brume sibylline qui hante mon ailleurs de rumeurs murmurées avant de disparaître.
Comme une apparition lorsque le jour se meurt, tu te dessines alors à l'orée de mes songes, berçant mes insomnies de sincères mensonges.



Je lève mon verre, ce soir, à ton nom, Isabelle.
À moitié plein, à moitié vide, au bout d'un bras fébrile, je le sens qui chancèle. Quelques gouttes sur mes lèvres feignent ton parfum mièvre; amer arôme de miel qui m'envoute et m'enfièvre. Je transpire le whisky, l'absinthe, la vodka. Ivre de spiritueux, ivre de ton esprit. À compter toutes ces heures que tu ne connais plus, à fuir un avenir que tu ne connais pas.

N'aurais jamais connu.

Isabelle, Bellisa.

Je ne sais pas parler d'Amour alors je parlerai de toi.

Tu étais là, suspendue à ma plume, prête à crever en foudre d'encre cet orage d'amertume. Née derrière des diérèses de sombre incohérence, issue de vers vierges d'idées et riches de non-sens. Le fruit de mon inspiration, la pomme d'amour de mon pêché. Ma Muse, ma tentation. Je crois t'avoir créée par gauche inadvertance...

La pointe de mon stylo a glissé de ma paume, heurtant en un bruit sourd le bois laqué du sol. J'ai posé un buvard sur ton prénom griffé, suppliant à autrui de venir m'immoler. L'évidence fut brutale, si ce n'est pas mortelle. J'avais violé de mes écrits morbides une égérie candide, une Melpomène pucelle.

J'implore ton pardon, te somme de t'en aller. Je n'en dors plus des nuits à te sentir en moi, qui expire, qui respire, au point de m'asphyxier.

Isabelle, il suffit ! Isabelle, arrête !

(le cristal se brise dans les doigts du poète, l'hydromel se repend et imprègne la lettre)

Bellisa, Isabelle...

Ta destinée ainsi penchée sur le papier, je t'endors désormais dans l'infinie détresse d'un monde parallèle. Tu n'étais pas l'actrice qu'il me fallait pour jouer la pièce de mes démons. Tu ne seras ni l'anathème ni le supplice de ma malédiction.

Bien trop divine et bien trop frêle, Isabelle, tu es l'ange dont je ne voudrais noircir les ailes.

Alors feu mon éros, mon héroïne ! Feu la morphine, feu l'agonie ! En écrivain maudit j'écris ces dernières ligne, à Isabelle, à toi, ma damnée poésie...


Copyright © Noémie, Mars 2009.



Ebauche écrite dans un état second, en peine écoute du nouvel album de Damien Saez. Je ne sais si certains l'apprécierons, ce n'est qu'un premier jet et j'y vois beaucoup de maladresse. Libre donc à vous de me donner vos avis. ;-)


Am Stram Gram.

À Isabelle, ma damnée poésie. 1/5 28/03/2009 à 18:33
Mouais, je le trouve assez creux. Enfin, mouah je ne ressens rien en le lisant.
A_MOR 
À Isabelle, ma damnée poésie. 2/5 28/03/2009 à 18:56
Le niveau de langue est bon, et les phrases plutot jolies. Mais je sais pas, je me suis un peu ennuyé en lisant.
À Isabelle, ma damnée poésie. 3/5 04/04/2009 à 14:48
T'as vraiment du talent ! Tes phrases sont très bien tournées, et c'est valable pour tous tes textes.
À Isabelle, ma damnée poésie. 4/5 04/04/2009 à 15:19
J'aime pas.
À Isabelle, ma damnée poésie. 5/5 04/04/2009 à 15:36
Tu n'aimes pas parce que ? Smile

Merci à vous en tout cas d'avoir pris le temps de lire ;-). Ca fait toujours plaisir, même si les avis sont mitigés. Very Happy

ASG.
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