J'imaginais.

Alhambra

J'imaginais.

8

04/06/09 à 22:37

[ Je vous préviens, c'est assez spécial. ça m'est venu comme ça, c'est écrit assez maladroitement, juste comme ça m'est venu. Je ne pense pas que ça plaira à beaucoup de monde, mais on ne sait jamais ]

« Je ne ferai plus d’enfants. »
J’imaginais qu’elles disent ça, toutes, de tous les côtés de la Terre. Partout, les voix de femmes retentiraient et diraient « non, je ne veux plus procréer ». J’imaginais que toutes, toutes les femmes du monde refermeraient leur corps pour ne plus jamais donner naissance.
Ça prendrait des années. La vie continuerait, normalement, juste, sans faire l’amour, sans mettre au monde.
Je crois qu’il y aurait des fous, des viols, des problèmes. Et puis j’imaginais que ça passerait. Qu’on s’y ferait. Comme on s’est faits à la guerre, comme on s’est faits à la faim dans le monde. On se ferait à la fin du monde.
Et puis je crois que j’imaginais des problèmes d’emploi, les gardiens de crèches, puis les maîtres d’école, puis les professeurs au collège. Tous les métiers seraient touchés, un à un, pédiatres, sages femmes, fabricants de jouets, tous, pendant que nos derniers nés grandiraient.
Je crois qu’on perdrait des rires, de la joie, de la simplicité, et des poussières de vérités. Mais j’imaginais qu’on s’y habituerait. Comme on s’est habitués à l’horreur, comme on s’est habitués au règne de la terreur.
Les plus vieux mourraient, les plus jeunes grandiraient, les moyens vieilliraient. Ça prendrait une centaine d’années. Jusqu’à le que le dernier petit poupon sorti du ventre de sa mère devienne centenaire et puis crève comme les autres. Je n’aimerais pas être ce petit dernier qui se verrait mourir. Un à un, on partirait, partout, partout dans le monde, on s’effacerait.
Puis les jardins refleuriraient, les plantes grimperaient sur nos maisons et sur nos centrales, les eaux détruiraient nos barrages, les déchets prendraient leur temps, tranquilles, ils auraient tout leur temps, pour disparaître. Les animaux domestiques seraient morts, bien sûr, mais les autres prospéreraient.
Et dans un million d’année, la terre serait redevenue toute gentille, toute innocente, calme et paisible comme on l’a trouvée au départ.
Et dans un milliard d’année on nous aurait oubliés. J’imaginais une grande jungle tranquille. Plus de science, plus d’évolution. Plus de conscience et de temps. Non, il n’y aurait plus de temps qui passe. J’imaginais juste un monde qui prospère.
Et puis je me suis juste réveillé.

Frosties  

Alhambra  

J'imaginais.

2/8

04/06/2009 à 22:45

Okay, oui ben je comprends, c'est ce que je pensais
Merci d'avoir lu et comme d'habitude, merci de ta franchise !

Belle du Singe  

Praline.  

J'imaginais.

4/8

04/06/2009 à 22:51

Moi perso j'aime beaucoup
Autant le style d'écriture que l'origininalité du texte et tout ça ^^

HeelKeb  

FaitFrète!  

J'imaginais.

6/8

05/06/2009 à 03:54

peu permettre a repenser beaucoup a notre place sur cette planette. Il est facile d'etre touché par la gravitude que la situation prend. Petit conseil plus technique (bonne critique) :

Essais de pousser un peut plus la recherche du vocabulaire et àévite les nombreux mot identiques. il est facile de faire comprendre un continuation de dégradation en utilisant des synonime c'est'Est plus marquant et ca evite que le lecteur ''s'habitue'' et reste surpris a chaque phrase.

en gros bravo c'est bien interessant continu a te perdre dans tes pensé et sourtout à Imaginer

Lemon_Cake