Sous la contrainte :
Ca commence comme ça alors.
Elle est là, lui non. Mais peut lui importe, elle reste là. Elle réfléchit à ce qu’elle a vécu ici et aurait pû à l’instant même lui arriver.
Elle a cet air pensif quelques minutes, celui qui donne l’impression qu’elle réfléchit alors qu’elle ne pense à rien d’autre qu’à l’engourdissement qu’ont ces pieds nu sur les graviers et se demande quand arrivera le prochain frisson sur ses épaules dénudées.
Oui, il fait très frais et en plus de ça nuit.
Elle reprend sa marche, tranquillement ayant toute la nuit devant elle.
Elle cherche à se concentrer sur les bruits qui l’entourent, un ruisseau d’eau tapant sur des cailloux.
Plus près, ces pas réguliers et courts. Un grillon chante, ou peut-être bien une sauterelle, elle cherche à imiter un enfant qu’elle à dû voir jouer un jour à la télé.
Elle s’approche de cet insecte qui arrête de chanter près d’elle, puis s’éloigne pour de nouveau l’entendre crisser. Elle s’imagine un instant avoir le pouvoir de lui faire peur, de l’intimider par sa taille bien plus élevée.
Reprise de marche. Elle se sent soulagée d’un coup en passant dans un terrain remplis de verdure. Arrivée vers ce qu’elle imagine le milieu, elle se laisse tombée en arrière comme on laisse s’écraser sur le sol un poids trop lourd pour nous.
Droite comme un piquet de cette herbe humide coupée du dimanche dernier, défilent ces frissons.
Elle a encore plus froid, pense aux petites bêtes prêtent à grimper sur tout son corps entier et attend qu’un nuage se dégage pour voir si la lune ce soir sera belle et grosse.
Elle fait ce geste insensé qui consiste à tendre ses deux mains vers le haut, le plus haut que notre épaule puisse donner accès.
Elle observe la minceur de ces doigts, tourne et retourne ces mains avant de tout lâcher d’un coup car c’est épuisant.
Des scènes passent dans sa tête, elle pense à ce garçon qu’elle croit aimer et au baiser que lui a donné sa meilleure amie.
Ces parents ne lui ont jamais parlés de bisexualité et c’est peut-être une erreur. Mais ça, elle ne s’en rendra compte qu’adulte.
Il est tard, mais son corps est déjà trop mort pour qu’elle ai envie de se lever. Elle ressent un énorme besoin d’espace, c’est pour celas qu’elle aime à se poser près de cette gare.
Elle jalouse telement ces personnes qui prennent un train , elle aimerait prendre n’importe laquelle de leur place, se dissimuler dans un porte bagage ou même s’enfermée dans les toilettes tout le temps d’une destination.
Trois heures et quarante huit minutes lui indique son portable. A cette saison de l’année la lumire apparaît vers les six heures et demi. Elle relève doucement son torse, sans empressement.
Elle a décidé d’avancer vers ces rails car bientôt partira le train vers Paris.
Titre modifié.
Et évitez le flood, c'est le mal.
Mello |
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[Texte] Kassdédi à Frosties ! |
21/25 |
17/06/2009 à 01:08 |
Okay okay, je m'y mettrais dès cette nuit
[Texte] Kassdédi à Frosties ! |
22/25 |
17/06/2009 à 01:12 |
Cette nuit??? Argh Psychopate! ... J'suis fière de toi!
xD Je ne peut que clapclaper
[Texte] Kassdédi à Frosties ! |
23/25 |
17/06/2009 à 01:15 |
je disais que mon topic faisait des ravages parce que le topic "les fortes têtes de SE" c'est moi qui l'ai créé.
[Texte] Kassdédi à Frosties ! |
24/25 |
17/06/2009 à 01:15 |
Celui-ci je l'ai écrit à 5h du mat' hier !
[Texte] Kassdédi à Frosties ! |
25/25 |
17/06/2009 à 01:28 |
NarcotampiX a écrit :
je disais que mon topic faisait des ravages parce que le topic "les fortes têtes de SE" c'est moi qui l'ai créé.
Bien joué alors !