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White Shark | La limite ? | 1 | 14/12/12 à 13:05 |
Bonjour à tous !
J'ai déjà écrit quelques textes qui étaient davantage sur le fond que la forme, et je voulais partager celui-là, que je trouvais plus intéressant. Bon, bien évidemment, ça part d'une histoire personnelle. Je tiens juste à préciser pour ceux qui voudraient dire ce qu'ils en pensent que l'histoire s'est passée y'a un an et demi. Les conseils sont toujours la bienvenue, mais en ce qui me concerne, de l'eau a coulé sous les ponts depuis. Du coup, les conseils que vous voudriez donner seraient inutiles. C'était juste pour prévenir.
Aussi, j'ai conscience de ne pas être un doué de la littérature, donc évitez de "descendre" le texte. Dites plutôt ce qui peut être arrangé. Toujours plus sympathique à accueillir comme remarque. Merci !
Ce n'est pas mon style d'écriture... La littérature, aujourd'hui, n'est plus ce qu'elle est. Voici que je parle naturellement, avec un vocabulaire vide, emprunté à la discussion orale de tous les jours que nous partageons entre nous. Comment faire renaitre de ses cendres une langue si riche en poésie ?
La réponse ne m'appartient pas. Cette réponse, du moins, celle qui permet d'afficher un lexique complet, varié, celle qui permet de laisser aller nos émotions à la lecture de ces mots, ne m'appartient pas. Ce n'est pas faute d'avoir un vocabulaire plus varié que la moyenne. Mais comment pourrais-je prétendre à une bonne littérature quand ce qui est produit n'est simplement qu'une banalité sur la forme? Le fond est intéressant, prenant, poignant, et c'est par lui qu'existe l'histoire, où la trame prend un sens, un fil directeur. Mais sans la forme, le fond n'est rien. Il n'est que poussière, abstrait, incomplet et malgré tous nos efforts pour tenter d'y comprendre ne serait-ce que le moindre mot, ce n'est qu'une ombre vagabonde, défilant entre les pages, sans forme précise. La forme permet de mettre un doigt dessus, d'imaginer les scènes, de les ressentir quand le fond ne fait que donner l'histoire, le déroulement, le scénario. Alors comment puis-je, moi, qui suis si pauvre en vocabulaire, si pauvre en culture littéraire, rivaliser et tenter d'exercer un besoin et une passion? Faire travailler son imagination.
J'aurais voulu, par moment, changer de voie et me diriger vers la littérature...
Les mots me manquent pour te dire ce que je n'ai jamais réussi à te dire. Témoins de ma lâcheté, de ma timidité, mes propres actions m'ont conduit à te mettre de côté, pour me protéger. Comment en arriver là? Comment, par ses propres choix, peut-on refuser la proximité d'une personne, l'accepter? Je ne sais que penser de tout cela... Demander aux personnes qui m'entourent ce qu'elles pensent de moi, comme si je méritais leur attention, est ce que je rêve le plus. Mais pourquoi donc ai-je cette maudite boule au ventre chaque fois que je me pose la question? Qui suis-je?
Qui suis-je aux yeux des autres? Ai-je au moins une identité, une personnalité qui me définisse comme étant unique, au point de clamer sur tous les toits, un jour, que le seul qui puisse faire ci ou ça, est moi?
Qui suis-je? Ai-je une quelconque importance pour vous, personnes que je fréquente? Les non-dits, les omissions...
Tout ce qu'on ne s'est pas encore dit reste ancré au plus profond de nous. Pour ne jamais être partagé et finalement ne rester qu'une question sans réponse parmi toutes les autres.
"Et je fais comment, moi, si tu n'es plus là?". Ces mots me hantent... Que signifient-ils? Ai-je peur de comprendre et de leur donner le sens que je voudrais qu'ils aient, au risque de me dévoiler, de me mettre à nu?
Je n'y comprends rien... Suis-je si dénué d'émotions que je n'arrive plus à mettre les mots dessus?
Je ne suis rien, je ne comprends rien, et par-dessus tout, je ne connais rien. Je ne peux mesurer ce que je ne connais pas, faute d’expérience... Une expérience sur laquelle mesurer l'échelle des sentiments. Où l'amitié se situe en terme de limites?
La limite ? | 1/1 | 15/12/2012 à 01:08 |