Bonjour à tous,
Ma question va peut-être résumer la question que chaque personne sur cette terre c'est déjà posé dans son ifime existence d'être humain.
Jusqu'à présent je prenais le simple principe de vivre comme une évidence sans me poser de questions plus profondes.
Mais depuis un moment, j'ai plutôt l'impression d'avoir été catapulté sur une quelconque planète ou on m'aurait: "Vas-y demerdes toi!"
Tous les matins j'ai l'impression de me lever par force et obligation pour faire des études qui me passionnent pas plus que ça. Pour voir des gens qui m'ennuient et que j'ennuie, pour bouffer des sandwich de la cantine dégeu, pour être constamment jugé sur le travail que l'on fait. Puis rentré le soir épuisé d'une journée qui était comme la précédente, et comme la celle qui viendra, puis les suivantes.
La monotonie m'ennuie, le travail me lasse, voir les mêmes têtes m'ennuie, rigoler des mêmes trips et blagues me tuent, le jugement perpétuel du travail que l'on fait, de la couleur de nos pompes, de la marque de notre gel... J'admets être susceptible, je n'accepte pas la critique.
J'en ai aussi plus que marre de cet esprit de compétition qui s'est installé dans notre siècle, maintenant tout le monde doit faire des hautes études, être premier de classe, travailler, travailler, travailler.
Pour moi, tout celà se résumerait à du pur masochisme!
J'adorerai demain me barrer avec quelques affaires, un peu d'argent et partir en stop le plus loin. Mais derrière? Je stoppe des études, je quitte mes parents? Impossible pour le moment, et le problème est bien là.
La société peut détruire, et parfois on ne s'en rend même pas compte.
J'en suis pas du tout à la question du suicide, plutôt de l'exil.
Je me considère de plus en plus comme un existentialiste, qui devient blasé de la vie.
Bref pour clore un peu, y'en à qui sont dans la même situation?
A+
La question. |
1/10 |
27/03/2013 à 20:01 |
Bienvenue dans notre monde. Ce n'est pas que des impressions que tu as, on est bien dans un monde ou chacun pense à lui et se fou des autres, sans oser le dire.
La question. |
2/10 |
27/03/2013 à 20:04 |
T'as regardé Into The Wild hier
Plus sérieusement, tu n'es pas le seul à penser ça, loin de là.
Si tu veux vivre comme un vagabond, tu le peux, personne ne t'en empêchera, après tout, on a qu'une vie, faut en profiter ;)
La question. |
3/10 |
27/03/2013 à 20:06 |
j'ai à peu près les mêmes "symptômes", pas jusqu'à dire que mon entourage m'ennui mais en quelque sorte la peur de mon avenir, de notre avenir, celui de notre génération. Vivras t-on dans un monde régler juste par la soif de pouvoir de connaissance ? Vivras-t-on seulement dans un monde pollué jusqu'à l'os? Pourrons nous couler des jours heureux? Tout ça me surpasse. L'argent a pourri elle"l'humanité". Si il nous restait juste un peu d'humanité nous stopperions tout, nous cesserions ces échanges d'argent et nous dirigerions plus vers un commerce "échangiste" et sans superflu. C'est surement une vision idéaliste d'un avenir pratiquement impossible. Mais je suis dégoutée de l'espèce humaine, en générale, de nos quotidiens si monotone et sans aucun sens. Pourtant je veux vivre, c'est juste que j'aimerais que le monde soit moins "travail, travail, travail" mais pour cela il faudrait qu'on puisse vivre sans.
La question. |
4/10 |
29/03/2013 à 17:06 |
Kalsinoux a écrit :
T'as regardé Into The Wild hier
Plus sérieusement, tu n'es pas le seul à penser ça, loin de là.
Si tu veux vivre comme un vagabond, tu le peux, personne ne t'en empêchera, après tout, on a qu'une vie, faut en profiter ;)
Pas hier, mais il y a bien longtemps,
Non mon but n'est pas de vivre comme un vagabond toute ma vie, mais plutôt partir une année, 2 ans, peut-être plus sans me poser de questions d'ou j'irai et comment ;)
La question. |
5/10 |
01/04/2013 à 00:43 |
Il te faut un but. Partir comme ça à l'aveugle, demande un courage énorme face au faite que l'on t'a habitué à vivre dans un certains confort. Pourquoi les gens ont peur de partir ? C'est la peur de perdre ce confort, d'hésiter et ne pas savoir si on en est capable. Tu serais né en Afrique tu ne te poserai pas ce genre de question, tout comme la dépression que l'on ne retrouve que dans les pays industrialisé et dévellopper.
Que faire du coup ? Désapprendre tout ce que l'on a voulu te conditionner ?
Je pense que le mieux est de préparer ton départ, en commençant par des petits voyages de quelques jours par ci par là. En oubliant tout les principes de cette société que l'on refoule tous mais à laquelle nous sommes tant dépendant de son confort. Un confort certe mais à quel prix ?
La question. |
6/10 |
01/04/2013 à 00:46 |
Ouais bah t'es en plein adolescence quouah.
La question. |
7/10 |
01/04/2013 à 01:08 |
Ouais bah t'es en plein adolescence quouah.
Non, pas forcément quand on se dit que chacun pense qu'à sa pomme et se fiche des autres.. la preuves est au travail..
Moi même, je suis carrément + que dégoûter de la vie.. mais bon, je vie jours après jours pour essayer de changer tous cela et peut être un jours, faire changer el cours des choses et donner de l'espoir grandissant à chacun.. et peut être que l'on se trouvera un but à chacun.
Pour le moment, mon seul vrai but étant de changer les choses tel quel sont actuellement, et temps pi si cela doit me prendre des années ou pire.
Je vivrai pour changer tous cela tant que personne n'aura remédier à la situation.
La seul personne pour l'instant qui à agis je trouve c'est la personne qui présente son idée dans thevenusproject..
La question. |
8/10 |
01/04/2013 à 01:57 |
Je suis plus ou moins dans le même cas, voir en pire :/.
La question. |
9/10 |
01/04/2013 à 02:14 |
Trouve toi une copine
Et change ce qui te plait pas, ta vie t'appartient
La question. |
10/10 |
01/04/2013 à 20:16 |
merci pour vos réponses, vos avis et vos conseils,
Mon père est partie à la fin de ces études. Il a dit à ses parents et à son entourage qu'il partirai sans savoir quand il reviendrai ni ou il allait exactement. Il avait juste un billet d'avion pour Boston, 1000 dollars, et un sac rempli d'une tente de trek, et tout le reste pour se faire à bouffer, pour s'habiller...
Il est parti du jour au lendemain, laissant un grand doute à toute sa famille. Ce premier jour d'aventure suivit d'un tour du monde qui lui prit un peu plus de trois ans. Il faisait du stop, des petits boulots, dormait à la belle étoile, sous tente, ou chez l'habitant. Il m'a avoué que ces trois années furent celles qui lui montrèrent ce qu'est le monde en réalité, la vie à la dure, et le fait de n'être que dépendant de soi-même. Après ce périple il découvrit ma mère et depuis il n'a jamais été autant en phase avec lui-même et les autres, c'est du moins ce qu'il me dit.
Comme quoi ces voyages improvisés ne sont peut-être pas une mauvaise idée pour passer de la vie d'étudiant à celle de travailleur.
Bonne soirée