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_Macky_ |
La ruelle. |
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12/03/09 à 20:10 |
Coucou !
En fait, avec des amis, on s'est lancés un défi...il fallait décrire une ruelle de manière à ce qu'elle effraie et repousse le plus possible.
Donc, voilà, j'vous poste mon truc à moi ( je n'ai pas encore lu les leurs =) ) et...dites moi si ca correspond bien au sujet =)
Voilà voilà !
Bonne lecture !
Ca. Cette chose, tapie dans l'ombre, m'observe. Non. L'ombre m'observe. Cette ruelle noire et vide m'effraie, et ce chemin sinueux grimpe et se faufile entre les maisons délabrées. Un vieux lampadaire oublié par le temps git dans un coin, métal écrasé par quelque événement lointain.
A quelques mètres de cet endroit, le ciel était bleu.
Ici, l'azur est recouvert par une brume noire épaisse qui semble prête à cracher quelque créature sortie de mes cauchemars.
J'inspire. Une odeur de chaire en combustion envahit mes narines, et, de dégout, je ne cherche pas à savoir d'où elle vient. Un craquement sonore retentit vers la gauche, et je ne peux m'empêcher de me retourner, apeuré, vers l'endroit d'où venait le bruit.
J'expire. La chaleur de mon haleine m'enveloppe et contraste avec le froid qui règne ici. Oui, il fait froid. Terriblement froid.
J'inspire. Par la bouche, cette fois, et je constate avec horreur que l'odeur a un gout : celle de la viande trop cuite.
Je m'apprête à m'enfuir à toutes jambes, quand une force invisible me cloue au sol. Je hurle de terreur et ma voix se perd dans la nuit de cette ruelle. J'entends longtemps son écho se répercuter entre les murs de briques en ruine.
Encore une fois, je tente de soulever mon membre. En vain.
Je suis paralysé, sans doute par ma propre personne, par mon propre affolement.
Ostensiblement proche de la panique, je geins, tel un chiot apeuré.
Bienvenue en enfer.
Je sais je sais, il est bof bof, court, mais je vais le retravailler. Je l'ai écris en 15 minutes, pendant une heure de perm au CDI en discutant avec une amie.
Soyez indulgent.
La ruelle. |
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12/03/2009 à 20:16 |
Pas mal! mais il y a quelques trucs presque ironiques qui font relâcher la pression du style " Oui il fait froid."
Mais sinon c'est bien
La ruelle. |
2/16 |
12/03/2009 à 20:24 |
J'aime beaucoup
La ruelle. |
3/16 |
12/03/2009 à 20:38 |
Merci =)
Sinon, pour le "Oui, il fait froid", on m'a déjà fait la remarque....au moment meme ou je l'écrivais :p
Donc voilà, je compte bien faire quelque chose pour ces quelques mots en trops =o
Re merci
La ruelle. |
4/16 |
12/03/2009 à 20:41 |
ce qui et bien c' est que on s' y prend assz vite à
l' histoire, ... sinon je trouve que c'est trop court ''Bienvenue en enfer'' comme fin
on s' attend à ce que quelque chose arrive...
mais c' est très bien dans l' ensemble
La ruelle. |
5/16 |
12/03/2009 à 20:42 |
Merci =)
J'suis assez contente pour vos remarques, parce qu'en fait, c'est bien des critiques comme ca que je recherche pour ce texte =)
La ruelle. |
6/16 |
12/03/2009 à 20:49 |
si tu le remodifie
faudra que tu nous montre
La ruelle. |
7/16 |
12/03/2009 à 21:06 |
Sincèrement, j'aime beaucoup, sauf une phrase que j'rrive pas a digérer, excuse moi...
"J'expire. La chaleur de mon haleine m'enveloppe et contraste avec le froid qui règne ici."
L'idée en soi est pas mal, mais je trouve que la façon dont tu l'as écrite est... pas à sa hauteur ^^
La ruelle. |
8/16 |
12/03/2009 à 21:09 |
Merci mon amour
La ruelle. |
9/16 |
12/03/2009 à 21:27 |
Plus personne ?
La ruelle. |
10/16 |
12/03/2009 à 21:49 |
On est amené au coeur de l'action ! Le suspense est bien réel et la tension retombe sur la dernière phrase. Ce serait génial si plus tard tu pouvais continuer l'histoire !
La ruelle. |
11/16 |
12/03/2009 à 22:04 |
Oh, toutes les histoires que je suis sencée continuer ^^'
La ruelle. |
12/16 |
12/03/2009 à 23:11 |
Hum, pas trop mal dans le fond. Cependant le problème réside dans la forme : certaines phrases tranchent un peu avec l'ambiance voulue, comme l'a cité
_MusHrooM_ : "
Oui il fait froid." ou bien "
Bienvenue en enfer.", et surtout le "
celle de la viande trop cuite."
C'est dommage, ça donne
parfois l'impression d'avoir affaire à un feuilleton de gare, un genre de série B, plus burlesque qu'effrayant. Je pense que le problème réside dans la mauvaise utilisation du champ lexical de la peur, autant que par la syntaxe, parfois hésitante.
Attention, je n'ai pas dit que ton texte est mauvais, très loin de là, mais il mériterait d'être davantage travaillé, remanié, car il y a matière à faire quelque chose de très bon.
En conclusion, comme l'a dit
AreKuso, la forme n'est pas à la hauteur du fond.
Je dis ça en connaissant tes capacités, bien sûr.
Mello
La ruelle. |
13/16 |
13/03/2009 à 16:28 |
Je trouve ça bien trop superficiel. Que de clichés qui au final ne nous font en rien ressentir l'horreur de cette ruelle. Retravaille le parce que quinze minutes c'est loin d'être suffisant pour construire ce genre de récit.
La ruelle. |
14/16 |
13/03/2009 à 18:38 |
Frosties a écrit :
Je trouve ça bien trop superficiel. Que de clichés qui au final ne nous font en rien ressentir l'horreur de cette ruelle. Retravaille le parce que quinze minutes c'est loin d'être suffisant pour construire ce genre de récit.
Je sais.
C'est pour ça, que j'ai précisé que ça faisait 15 minutes.
La ruelle. |
15/16 |
13/03/2009 à 19:00 |
C'est cool ^^ !!
La ruelle. |
16/16 |
16/03/2009 à 20:41 |
J'avais envie :
La Rue de Kerlerec se trouvait de l'autre côté d'un fleuve sombre, bordé d'immenses entrepôts de briques aux fenêtres opaques, et franchi par un lourd pond de pierre noirâtre. L'air était toujours gris et presque obscur près de ce fleuve, comme si la fumée des usines proches y empêchait en permanence le soleil de percer. Ce fleuve émettait une odeur chargée de relents douteux que je n'ai jamais sentis autre part, et qui pourront peut être un jour me permettre de le retrouver car je les reconnaîtrais immédiatement. Au delà du pont, d'étroites ruelles pavées, longées de grilles. Et on montait ensuite, doucement d'abord, puis très vite : on était arrivé à la Rue de Kerlerec.
Je n'ai jamais vu une rue aussi étroite et aussi raide. C'était presque une escalade. Elle était fermée aux véhicules, coupée d'escaliers par endroits, et bouchée à son sommet par un mur élevé et couvert de lierre. Son revêtement changeait en cours de route :
Par endroits de vastes dalles - en d'autres des pavés difformes - en d'autres encore de la terre battue à laquelle s'accrochait comme elle pouvait une végétation d'un gris verdâtre. Les maisons qui bordaient la rue étaient hautes, avec des toits pointu, incroyablement vieilles, et toutes penchaient de la façon la plus fantasque qui fût, en avant, en arrière, ou de côté. Par endroits, deux maisons se faisant face s'inclinaient l'une vers l'autre formant une sorte de pont au-dessus de la rue, ce qui l'empêchait naturellement d'être bien claire. Il y avait aussi quelques passerelles jetées à hauteur d'étage d'une maison à l'autre.