Larmes.

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18 ans ou plus

Kudo   Larmes. 12 30/09/07 à 23:31

J’ai pleuré sans savoir pourquoi, pourtant apparemment tout va bien. Les larmes ont emportés avec elles les semaines qui viennent de s’écouler, qui sont passées trop vite, toujours trop vite… Des semaines calmes, sans tumulte, mais au fond desquelles se dissimule une tristesse grandissante…

D’abord un simple petit chuchotement, qui est présent mais que l’on ne remarque pas. Lorsque tout va bien, il nous arrive de rester des mois avec ce simple souffle, presque inaudible, qui nous tient compagnie. Puis le chuchotement devient un bourdonnement, un petit bruit que l'on chasse comme on chasserait un moustique. Il reste là, persistant, ne disparaissant que lorsque la lumière s’éteint, le soir, et que l’on s’endort… Mais il est de retour le lendemain, inexorablement, et la journée nouvelle ajoute sa part de chagrin, d’ennui ou de solitude, si infime soit-elle. Cela peut durer des mois encore, jours après jours, mais la vie n’est pas ce long fleuve tranquille qu’on se plaît à décrire. Il fini par se produire un événement plus dur, plus soudain, un gros coup porté à nos défenses intérieures - et on encaisse. Le bourdonnement devient alors plus fort, se transforme en grondement puis en rugissement, pareil à une mer déchaînée qui viendrait s’écraser sur les digues de notre esprit. Cette fois, même les nuits ne sont plus de tout repos : les rêves nous pourchassent hors de la réalité, dans ce monde où l’on aimerais s’évader de temps à autres… On peut bien essayer de contenir cette vague, mais elle finira par gagner. Une fois, puis deux, on refoule ses sentiments, et on s’imagine avoir remporté la bataille. Puis le barrage éclate, souvent lorsque l’on est seul, alors justement on aurait plus que tout besoin de quelqu’un… Et là le monde se retourne contre nous, On est submergé. La vie c’est con ; le temps c’est nul ; l’amour, quelle connerie. On s’égare, plus rien n’a de sens – de toute façon, j’ai toujours confondu ma droite et ma gauche.

Et c’est par nos yeux que l’on va déverser ce flot de sentiments enfouis, ces yeux mêmes qui ont assisté à ce chaos d’émotions. Les larmes qui couleront, seules elles aussi, finiront par s’écraser sur cet oreiller, sur ce mouchoir, ou sur nos paumes ouvertes, mais jamais sur l’épaule de cette personne dont on a tellement besoin auprès de nous. Incrédules, on pleurera seul, en silence. Personne ne nous écoute.

Puis la tempête est passée, le beau temps réapparaît petit à petit – le ciel est encore gris mais il ne pleut plus. On réalise que c’était idiot de s’en faire pour si peu. Après tout, qui ira dire que la pluie lui a apporté réconfort, alors que l’on était enfermé chez soi, seul, si seul, et que l’on ne pouvait pas sortir ? On a désormais cette possibilité, avancer un peu, se dégourdir l’esprit, et étudier nos sentiments sous un nouvel angle : les émotions brutes sont parties, mais les souvenirs sont restés, eux. On voit les choses bien différemment, et surtout, notre cuve à tristesse s’est vidée. Elle mettra du temps pour se remplir à nouveau ; Il ne faut pas y penser. On se dit alors que ça fait du bien, de pleurer. On aurait peut-être du se laisser aller avant finalement, plutôt que d’essayer de se retenir éternellement.
Pour autant que je sache, personne n’est jamais mort d’une crise de larmes. Lutter contre ses sentiments, c’est de toute façon un combat perdu d’avance. Alors pourquoi essayer à tous prix de retarder cette échéance ? L'Homme est têtu, mais d’une manière ou d’une autre, la bataille finale aura lieu. Alors plutôt que d’être seul face à ce raz-de-marée, il est préférable de s’entourer d’amis. Pour nous guider, nous réconforter, et panser nos blessures. Et peut-être que si nous avions essayé d’en parler avant, nous n’en serions pas là. Les autres existent ; c’est que nous avons besoin d’eux. Ce n’est pas un conseil que je vous donne – juste mon opinion. La prochaine fois, j’espère me sentir moins seul…

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Texte écrit au début de l'année 2007.
Je sais pas vraiment pourquoi je le poste. Enfin, bon.
Je ne suis plus seul, je ne suis plus triste, pourtant il m'arrive encore de pleurer. =)

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'Deux inconnus se rencontres,
S’embrassent et s’enlacent,
Si las, d’un monde à l’esprit trop étroit
Et aux acteurs de glace.
Un amour, complice, naît et vit,
Et l’histoire s’aventure, aux quatre coins de mes rêves,
Dans un bonheur inspiré
De deux papillons ephémères.
Comme ce soir, où le murmure d’une caresse s’envole
Et vient se perdre sous les étoiles…'

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Poème écrit mi-2007.

Non, vraiment, maintenant, je ne suis plus seul.
Je t'aime, Suik'.

Larmes. 1/12 30/09/2007 à 23:37
Super poème, sérieux, suis fan.. !
Kudo   
Larmes. 2/12 30/09/2007 à 23:43
Merci =)
Larmes. 3/12 01/10/2007 à 00:03
J'aime aussi beaucoup Smile
Larmes. 4/12 01/10/2007 à 00:54
Ah bh l'a l'air triste donc bah j'ai pas envie d'avoir le blues la fin de la soirée donc euh .. j'vais pas le lire masi l'a l'air bien boy Smile
Larmes. 5/12 01/10/2007 à 01:45
je'aime bien ton combat contre les sentiment c'est vraiment réaliste et je m'y reconnait en partie ,et ton poème je l'adore
Kudo   
Larmes. 6/12 01/10/2007 à 18:21
Merci ^_^
Larmes. 7/12 01/10/2007 à 18:26
WhaOuW ! C'est suuper j'adOoOre, j'suis vraiment restée schotchée =D
Larmes. 8/12 01/10/2007 à 18:26
C'est très beau....ça me donne envie d'écrire ;)
Smile Jap
Larmes. 9/12 01/10/2007 à 18:31
J'aime beaucoup !

=)
Kudo   
Larmes. 10/12 01/10/2007 à 19:24
Merci tous =D
Larmes. 11/12 03/10/2007 à 12:39
c'est beauuuuuuuuuuuuu
Kudo   
Larmes. 12/12 03/10/2007 à 13:16
Merci Caro Smile Jap
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