lettre d'une femme morte d'avoir trop aimé

nestelou

lettre d'une femme morte d'avoir trop aimé

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25/10/04 à 17:45

C’est en te voyant
Toi qui n’étais qu’un enfant
Que j’ai soudain compris,
Que d’amour nous étions épris,
Jamais nous aurions dû nous séparer,
Puisque nous vivions un conte de fées,
Nous nous étions pourtant promis
Que nous nous aimerions toute notre vie.

Pourquoi n’as-tu pas compris
Que mon amour s’exprimait à chaque sanglot ?
Fallait-il que je cris fort et haut :
C’est de toi seul que je suis épris' ?
Mon amour pour toi était sans fin,
Tu étais mon double, ma moitié.
Et c’est les yeux fermés sans immortalité
Que je m’offre à toi, enfin.

Tu aurais dû comprendre ces mots,
Mais tous s’achevaient en maux.
Mon amour pour toi m’a étouffé,
Pourtant ce n’était que la vérité.
Nous nous retrouverons bientôt,
Quand tu viendras me rejoindre là-haut,
Seuls nous pourrons enfin nous aimer,
Et cela pour l’éternité.

A toi, mon amour,
Cela, pour toujours