Voici le top 10 des licenciements les plus fous.
1/ Virée pour avoir écrit un email en majuscule
En décembre 2007, une comptable de Pro Care en Nouvelle Zélande a eu le malheur d'envoyer un email à ses collaborateurs rédigé en lettres majuscules et en caractères gras pour attirer leur attention sur de nouvelles procédures. Mais sa direction a pris cette écriture pour une agression et a viré la rédactrice. L'ex-employée a attaqué ses anciens patrons pour licenciement abusif et a obtenu 11 500 euros d'indemnités.
2/ Il apprend son licenciement par SMS
Lionel, serveur dans une pizzeria près de Besançon, a reçu en avril 2010 un SMS pour le moins original dans lequel sa direction l'informait qu'il était licencié sans plus de précision. Interloqué, il décide d'aller demander des explications à son patron mais la rencontre dégénère. Le patron aurait menacé Lionel et sa famille. L'affaire se poursuivra devant les tribunaux.
Renvoyé pour un euro d'erreur de caisse
Un chauffeur de bus de la compagnie Transport du Grand Dole a été renvoyé pour faute grave. Le motif ? Il aurait effectué une mauvaise manipulation sur un composteur ce qui aurait provoqué une erreur de caisse de... 1 euros ! La direction parle d'une décision "pesée". Le conducteur a quant à lui déposé une requête pour licenciement abusif devant le conseil des prud'hommes.
Elle ne répondait pas aux critères de beauté
Chez Prada, la direction aurait des exigences assez curieuses. Rina Bovrisse en aurait fait les frais lorsqu'elle travaillait chez Prada Japon : on lui aurait demandé de changer de look et de perdre du poids pour mieux convenir à l'image de la marque. Son patron lui aurait en outre affirmé avoir "honte de sa laideur" avant de la mettre à la porte. La jeune femme dénonce cette pratique dont elle ne serait pas la première victime.
Mise à la porte parce qu'elle est trop sexy
Chez Citybank, en revanche, être trop jolie n'est guère apprécié. Debrahlee Lorenzana , une New-yorkaise de 33 ans, a en effet été virée du groupe en raison de tenues jugées trop "provocantes" mettant en valeur ses formes avantageuses. La direction lui reprochait de déconcentrer ses collègues masculins, trop perturbés pour travailler correctement.
Une secrétaire perd son emploi à cause de son blog
Catherine Sanderson, une secrétaire anglaise vivant à Paris, avait pris l'habitude d'alimenter son blog durant ses heures de travail, commentant indirectement ce qui se passait dans son entreprise. Ses supérieurs n'ont pas apprécié d'être évoqués ainsi sur le net et ont immédiatement renvoyé la jeune femme. Celle-ci a porté plainte pour licenciement abusif et a gagné son procès. Elle est depuis devenue romancière pour les éditions britanniques Penguin.
20 kg de petite monnaie comme prime de licenciement
En Russie, deux employés victimes d'un licenciement économique ont fermement décidé de réclamer à leur ancien patron une indemnité de 36 000 roubles (soit 800 euros), allant jusqu'à saisir l'inspection du travail. Agacé par cet acharnement, l'ex-employeur a fini par leur accorder la somme qu'il a livré en petite monnaie de 5 kopecks (0,1 centime d'euro), soit 33 sacs de 20 kg en tout.
Renvoyée pour avoir chanté sur son lieu de travail
Une ouvrière d'origine ghanéenne travaillait depuis 17 ans pour une société de métallurgie à Bergame, dans le Nord de l'Italie, avant de se faire renvoyer parce qu'elle "chantait au travail". Peut-être que ses supérieurs ne sont pas mélomanes ou qu'elle chante faux, ce qui ne la pas empêché d'obtenir un dédommagement de 6 mois de salaire.
Une patronne se licencie elle-même
Lola Gonzalez, la patronne d'une petite entreprise américaine, n'avait pas d'autre choix pour sauver sa société de la faillite que de licencier l'un de ses employés. Mais estimant que chacun d'entre eux avait sa place dans la compagnie, elle a finalement décidé de se débarrasser exemplairement d'elle-même ! Elle a ainsi confié l'entreprise aux bons soins des salariés et s'est reconvertie dans un poste de travailleur social.
Une TV réalité qui fait perdre son emploi
Les concepteurs de téléréalité ont parfois des idées surprenantes. La dernière en date : "Someone's gotta go". Cette émission produite par Endemol et diffusée sur Fox TV met en scène des salariés d'une petite entreprise en difficulté qui doivent choisir lequel d'entre eux devra quitter son job. Ce qui dispense le patron de faire le sale boulot.
Les licenciements les plus insolites |
1/4 |
10/01/2011 à 14:19 |
Je sais pas si faut rire ou pleurer n'empêche.
Les licenciements les plus insolites |
2/4 |
10/01/2011 à 14:57 |
Dieu-Puissant a écrit :
Une secrétaire perd son emploi à cause de son blog
Catherine Sanderson, une secrétaire anglaise vivant à Paris, avait pris l'habitude d'alimenter son blog durant ses heures de travail, commentant indirectement ce qui se passait dans son entreprise. Ses supérieurs n'ont pas apprécié d'être évoqués ainsi sur le net et ont immédiatement renvoyé la jeune femme. Celle-ci a porté plainte pour licenciement abusif et a gagné son procès. Elle est depuis devenue romancière pour les éditions britanniques Penguin.
la je dois avouer que je suis assez septique. cette femme n'avait pas à alimenter son blog pendant ses heures de boulot. Elle est pas payée a surfer sur son blog et encore moins a commenter sur ce qui se passe dans son entreprise. j'appelle pas ça un licenciement abusif moi!! mais bon, tant mieux pour elle si elle a gagné son proces....
Les licenciements les plus insolites |
3/4 |
10/01/2011 à 16:04 |
Hormis celle qui est citée juste au-dessous, c'est vrai que ces licenciements sont pour le moins bizarre.
Un peu dans le même genre, un de mes profs qui travaille dans la géologie. Il nous a raconté qu'on lui avait proposé un poste de PDG en Italie dans une boîte où l'on va chercher les minerais, les transporter, bref, une grosse boite tout de même. Pendant deux-trois ans, tout se passe bien. Il arrive à diriger correctement l'entreprise et il arrive à utiliser la TVA pour faire des bénéfices (l'est dingue ce prof pour les économies). Puis un jour, un actionnaire arrive chez lui et lui dit "Bon, désolé, j'ai des salariés qui se plaignent que tu es trop dur avec eux." Il explique qu'il veut des personnes qui bossent parce qu'elles sont payées pour, et son patron lui confirme tout de même qu'il est viré. Mon prof lui dit "D'accord, mais dans ce cas là, tu me dois les six prochains mois de salaire de mon contrat."
Il faut savoir qu'un PDG n'a pas de contrat et n'est pas considéré comme un salarié. C'est pour cela que lorsqu'on vire un PDG, on lui donne le fameux parachute doré. L'actionnaire, qui était au courant de cela (heureusement pour lui d'ailleurs) lui a dit "Non, non. Tu n'as pas de contrat". "Bien sur que si ! Tu m'as donné carte blanche pour le recrutement du personnel, je me suis donc autorecruté pour un poste de chef technique. Je me fiche du parachute, je veux mes six mois de salaire".
Donc en gros, l'actionnaire l'a eu dans le cul.
Y'a encore une histoire un peu tordue, toujours avec le même prof, lorsqu'il est passé aux Prud'hommes pour un licenciement qui n'était pas dans les règles. Le gars ne pouvait pas saquer mon prof et avait demandé à certains salariés de se plaindre de lui. Du coup, on lui a fait signer une lettre de licenciement où il a écrit "Sous réserve de mes droits". Du coup, son avocat a parcouru la lettre et lui a confirmé que le licenciement n'était pas justifié. Hop, Prud'Hommes. Et pour se défendre, ou comme témoin (parce que je crois qu'il faut des témoins pour cela), mon prof n'a rien trouvé de mieux que de prendre un salarié qui débitait les pires conneries sur lui ! Le truc intelligent, dans l'histoire, c'est que ce mec débitait toutes ces conneries qu'à partir du moment où l'autre guguss lui avait demandé. Donc en fait, il ne savait pas pourquoi il disait cela. Et comme ça, il a réussi à avoir une belle prime de licenciement..
Oui, mon prof est un taré. Et chaque jour, je le découvre un peu plus. Génial, mais avec lui, t'es sur de ne pas avoir d'emmerdes professionnellement parlant.
Les licenciements les plus insolites |
4/4 |
11/01/2011 à 21:18 |
J'ai regardé, Rina Bovrisse, elle est pas laide
Enfin bon, ça m'étonne même pas...